Rapport mensuel du Ministère des Affaires aux Prisonniers et libérés


Le député prisonnier Hussam Khadr : "en souvenir de la Nakba"


Le député Hussam Khadr raconte la nuit de son arrestation et l'interrogatoire


Naser Uways est le dirigeant chef des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa. Il est né en 1970. Il est du camp de Balata, à Naplouse.


Rapports de Nadi al-asir al-Filistini (du 1er au 9 décembre 2004)
 


 5 enfants prisonniers palestiniens humilés et condamnés


Synopsis des activités politiques de Hussam Khader


Cenni sull’attività politica di Hussam Khader


 

Données sur les prisonniers politiques palestiniens mineurs (enfants) : 2500 enfants palestiniens ont été arrêtés depuis le début de l’Intifada al-Aqsa


 

Nakba et dynamique des réfugiés
Par Hussam Khader
Hussam Khadr, député palestinien (en prison depuis mars 2003) 

 

Am 30.4.2003 hat die Organisation, die palästinensische Häftlinge in israelischen Gefängnissen vertritt

 


 

Comité populaire de solidarité avec le député Hussam Khader & les prisonniers palestiniens

COMMUNIQUE DE PRESSE

Liberté pour Hussam Khader

Le 17 mars 2007 marque le 4ème anniversaire de l’arrestation et de la détention illégale de HUSSAM KHADER, ancien député palestinien et haut responsable du Fatah.

Hussam Khader a été arrêté au cours d’une attaque violente israélienne du camp de Balata Camp le 17 mars 2003 [1]. Après un procès qui a traîné pendant 2 ans et demi, il a été condamné à 7 ans d’emprisonnement par un tribunal militaire israélien. Le procès s’est déroulé en présence d’observateurs de l’Union interparlementaire (c’était la première fois que des observateurs internationaux suivaient un procès dans un tribunal militaire israélien) et en octobre 2005, le Conseil directeur de l’Union interparlementaire (IUP) a produit un rapport sur le procès de H. Khader. Selon la conclusion du rapport "M. Khader, depuis son arrestation il y a 2 ans et demi, n’a pas été traité en accord avec les règles internationales de procès équitables ".

Selon le rapport de l’IUP, plusieurs fois pendant la détention de Khader, il "a disparu" hors de contact avec sa famille et de son avocat, qui n’étaient pas informés du lieu où il se trouvait, en violation flagrante du droit international. Le rapport cite également Khader qui décrit la torture et les traitements inhumains qu’il a subis pendant les périodes d’interrogatoire intensif et de détention prolongée. L’IUP demande que ces accusations “fassent l’objet d’une enquête impartiale” (voir en anglais http://www.ipu.org/english/issues/hrdocs/177/report.htm ).

Pendant tout son procès, Hussam Khader a affirmé être convaincu que les accusations contre lui étaient une tentative pour le réduire au silence à cause de ses positions politiques, de ses commentaires sur la corruption et le manque de transparence du gouvernement précédent et son soutien sans faille à une juste solution du problème des réfugiés et du droit au retour, tel que défini par la résolution 194 des Nations unies. 48 parlementaires de par le monde ont appellé à la libération de Khader.

En février 2007, il y avait plus de 11,000 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes [2] : 110 femmes, 382 enfants, 870 en détention administrative et 40 parlementaires, dont Marwan Barghouti et Ahmad Sadat qui a été illégalement enlevé de la prison de Jéricho en 2006 [3].

Marwan Barghouti
Marwan Barghouti
Ahmad Saadat, dirigeant du FPLP
Ahmad Saadat, dirigeant du FPLP
Au moins 117 prisonniers sont détenus au secret. Et Israël continue à arrêter des dizaines de Palestiniens chaque semaine en Cisjordanie occupée.

 

Les conditions de vie de tous les prisonniers se sont considérablement détériorées l’an passé, alors qu’Israël continue à violer le droit international et les droits humains, dont les Conventions de Genève, et continue à utiliser son système pénitenciaire comme arme de son occupation militaire des Territoires occupés en ne respectant jamais les droits humains fondamentaux des prisonniers palestiniens.

Les grèves de la faim menées par des prisonniers en janvier / février 2007 et la mort d’un prisonnier, Jamal Hasan Abdallah Al-Sarahin, qui est mort en janvier 2007, illustrent les conditions terribles et inhumaines dans les prisons d’Israël.

Que pouvez vous faire ?

-  Envoyez une carte à Hussam Khader en prison : Hussam Mahmoud Abdel Rahman Khader, Beer Sheeva Prison, Eshel Section No. 4, Area No. 84100, TH 5 9, Israel.

-  Ecrivez à vos élus pour les informer du cas de Hussam Khader et des 11,000 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, y compris les 40 élus palestiniens.

-  Demandez à vos élus d’agir pour faire en sorte que soient respectés les droits des prisonniers palestiniens, inscrits dans le droit humanitaire international et dans les conventions dont Israël est signataire.


Palestine – 17-4-2006

 

Communiqué de presse du Comité de Soutien à Hussam Khader et aux prisonniers palestiniens

 

Solidarité avec les prisonniers palestiniens

17 avril : Jour du Prisonnier Palestiniens

Dans un texte écrit cette semaine, le leader palestinien emprisonné, Hussam KHADER, appelle le peuple palestinien et ses dirigeants à marquer le 17 avril – Jour du Prisonnier Palestinien. Il appelle également les soutiens internationaux, qui militent pour la liberté et la justice partout dans le monde, à se tenir aux côtés des Palestiniens et des 9.400 prisonniers victimes de l’occupation militaire brutale israélienne.

 

Hussam Khader, un des plus anciens dirigeants du Fatah et ex-membre du Conseil Législatif Palestinien, est illégalement détenu par Israël depuis 3 ans. En novembre 2005, après 2 ans et demi de procès, il a été condamné à 7 ans de détention. L’Union Inter-Parlementaire (Inter-Parliamentary Union – IPU) qui a surveillé le procès, a exprimé ses sérieuses inquiétudes. Leur observateur légal a conclu : « Depuis qu’il a été arrêté il y a 2 ans et demi, Khader n’a pas bénéficié d’un procès équitable selon les règles internationales ».

 

Le rapport sur le procès réalisé par l’IPU dénonce plusieurs périodes, pendant sa détention, au cours desquelles Khader a « disparu » aux yeux de sa famille et de son avocat, sans qu’ils soient informés de son sort, en parfaite violation des lois internationales. Le rapport dénonce également la torture et les traitements inhumains subis pendant l’interrogatoire intensif auquel il a été soumis et la détention prolongée, et demande que ces faits « fassent l’objet d’une enquête impartiale ».

 

Voir : http://www.ipu.org/english/issues/hrdocs/177/report.htm

 

Tout au long de son procès, Khader a affirmé que l’attaque dont il est l’objet est une tentative pour le réduire au silence, en raison de ses prises de position politiques, de ses commentaires sur la corruption et l’opacité de l’ancien gouvernement, et de son soutien à une juste résolution de la question des réfugiés et de leur droit au retour, comme l’indique la Résolution 194 des Nations-Unies. 84 parlementaires du monde entier ont appelé à la libération immédiate de Khader.

 

Hussam Khader est l’un des 9.400 Palestiniens incarcérés actuellement dans les 28 prisons et centres de détention en Israël (87% d’entre eux sont originaires de Cisjordanie et 7% de Gaza). Il n’est pas le seul à subir des procédures qui violent les lois internationales sur les Droits de l’Homme, ainsi que la torture et des traitements inhumains. Les organisations de Droits de l’Homme palestiniennes et internationales relatent que ce sont des pratiques communes pour des milliers de Palestiniens emprisonnés.

 

Israël se sert de l’emprisonnement et de la détention pour écraser la lutte palestinienne pour la liberté et la résistance à l’occupation militaire. En 1999, une étude réalisée par le Comité International de la Croix-Rouge révélait que 45% des Palestiniens âgés de moins de 40 ans avaient été emprisonnés à un moment de leur vie. Ces chiffres ont considérablement augmenté après le déclenchement de l’Intifada Al-Aqsa, en septembre 2000. D’après le Ministère palestinien des détenus et ex-détenus, depuis l’Intifada Al-Aqsa, environ 40.000 Palestiniens ont été arrêtés, dont 500 femmes (parmi lesquelles 120 restent incarcérées) et 4.000 enfants (dont 330 toujours détenus).

 

13 membres du Conseil Législatif Palestinien sont en prison, dont Marwan Barghouti et Ahmad Sadaat, récemment kidnappé dans la prison de Jéricho ; au cours de la dernière campagne électorale, des centaines de représentants politiques ont été arrêtés, tentative pour perturber le processus démocratique électoral. La torture et les traitements inhumains que subissent tous les prisonniers (y compris les femmes et les enfants) est la routine. Sur le nombre total de prisonniers, 810 sont des détenus administratifs contre lesquels aucune charge existe et qui sont incarcérés pour une durée indéterminée, et 3.908 (41% du nombre total) attendent leur procès. De nombreux prisonniers et prisonnières (et environ 70 enfants) sont malades et souffrent de maladies chroniques. Ils ont un besoin urgent de traitement médical, qui leur sont interdits.

 

Le Comité de Soutien à Hussam Khader et aux Prisonniers Palestiniens appelle à exercer des pressions sur Israël pour exiger que les prisonniers palestiniens jouissent des pleins droits stipulés par les lois et conventions internationales pour les Droits de l’Homme, dont Israël est signataire.


Le député Hussam Khadr condamné à 7 ans de prison ferme.

 La cour suprême israélienne a condamné ce dimanche le député Hussam Khadr à sept ans de prison, plus un an avec sursis.

Dans un entretien avec le site arabs48, l'avocat du député, Riyad al-Anis, a déclaré que la condamnation a été prononcée en fonction de chefs d'accusation qui ont été modifiés. Il a été accusé d'avoir fourni une aide financière, en tant que président du comité de défense des droits des réfugiés, à un citoyen palestinien, qui a été plus tard accusé d'avoir des relations avec les Brigades d'al-Aqsa, et d'avoir tu les informations qu'il avait sur des opérations anti-israéliennes. Avec la modification des chefs d'accusation, le député a été condamné au tiers de ce que prévoyait le tribunal, qui l'accusait d'avoir financé les Brigades d'al-Aqsa et sa relation avec les opérations contre l'occupation, ainsi que d'avoir des relations avec le Hezbollah et l'Iran.

Tayseer Nasrallah, le coordinateur du comité populaire de solidarité avec le député Khadr et les prisonniers palestiniens, a déclaré après la séance que le tribunal militaire de l'occupation qui est situé au barrage de Salem a émis cette condamnation injuste du député Hussam Khadr, après des délibérations qui ont duré toute la journée. Il a rappelé que cette condamnation vient après deux ans et 9 mois de procès, le tribunal s'étant réuni plusieurs fois pour l'accuser, mais le député n'a pas reconnu les charges contre lui.

Il a affirmé qu'il y aura appel contre ce jugement.

Les forces de l'occupation israélienne avaient arrêté le député Hussam Khadr au mois de mars 2003.

 PARTICIPONS MASSIVEMENT A LA CAMPAGNE INTERNATIONALE

POUR LA LIBERATION DE TOUS LES PRISONNIERS

ARABES ET PALESTINIENS DETENUS DANS LES PRISONS ISRAELIENNES 

LIBERTE POUR LES PRISONNIERS DE LA LIBERTE


Report du procès du député prisonnier Hussam Khadr
divers agences
24 octobre 2005

Le tribunal militaire israélien de Salem a décidé le report du jugement contre le député prisonnier Hussam Khadr, président du comité de défense des droits des réfugiés palestiniens, et cela à la demande de l'avocat Riad al-Anis, avocat du député, pour le 27 novembre prochain.

On indique que la demande de report a été faite afin qu'un jugement ne puisse pas être prononcé en cette période de tension extrême suscitée par les forces israéliennes, jugement qui risque d'être extrêmement injuste, comme le sont actuellement tous les jugements émis par les tribunaux israéliens envers les prisonniers palestiniens.

Le député Hussam Khadr a été amené au tribunal, les mains et les pieds attachés, mais levant les mains en signe de victoire.

Rappelons que le député Hussam Khadr a été arrêté le 17 mars 2003. Il est père de trois enfants, et il est âgé de 44 ans.

Le comité national de défense du député prisonnier Hussam Khadr avait annoncé que le procès du député allait reprendre le dimanche 23 octobre, au tribunal militaire de Salem.

Selon le quotidien Haaretz, les sources militaires et de la sécurité israéliennes affirment que le procureur militaire a rencontré beaucoup de difficultés pour prouver une partie des accusations contre le député Hussam Khadr, suite à sa résistance aux tortures et son refus d'avouer une quelconque charge contre lui.

C'est ce qui a conduit au fait que les chefs d'accusation sont plutôt modérés et qu'il a été décidé qu'un seul juge, au lieu de trois, siègeraient au tribunal.

Selon le communiqué du comité national de défense, M Tayseer Nasrallah, coordinateur du comité, a exprimé son soulagement sur l'issue que semble prendre la détention du député, affirmant que la raison de ce recul des autorités de l'occupation revient en premier lieu à la résistance de Hussam Khadr tout au long de 90 jours d'interrogatoires, où les services de renseignements ont utilisé toutes les formes de pressions psychologiques, morales et physiques, pour lui arracher des aveux.

M. Nasrallah a affirmé que la cause du député Hussam Khadr est juste, son arrestation est politique et vise à se venger de ses positions politiques de refus de l'occupation israélienne. Il a appelé à la mobilisation des institutions juridiques et humanitaires, et des comités de défense des droits de l'homme, à soutenir la juste cause du député et de réclamer sa libération et la libération immédiate de tous les prisonniers.


 

Déclaration du Comité de Soutien à Hussam Khader, début septembre 2005

La seizième audition du procès de Hussam Khader, député palestinien, détenu illégalement par Israël depuis 2 ans et demi aura lieu le 4 septembre 2005

Cette audience du procès se déroulera au tribunal militaire de Salem en Cisjordanie. Hussam Khader est un dirigeant palestinien populaire, membre du Fatah pour le district de Naplouse, et un ancien fonctionnaire ministériel.

Lavocat et l’équipe de défenseurs de Khader ont exprimé leurs inquiétudes quant au déroulement du procès jusqu’à maintenant.Lors de la dernière audition le 29 juin 2005, les responsables israéliens ont admis, alors quils étaient interrogés à la barre, que les preuves et les déclarations des témoins, destinés à incriminer M. Khader, avaient été fabriqués de toute pièce. Bien quil ait été soumis à de longs interrogatoires, y compris la torture, pendant sa détention renouvelée, M. Khader a toujours récusé les accusations portées contre lui.

LUnion Interparlementaire (IUP) de juristes qui suit et surveille laffaire de M.Khader depuis deux ans, a envoyé M. Simon Foreman, son observateur juridique, pour suivre laudition de juin 2005. M. Foreman sera aussi présent à la prochaine audience. LIPU a exprimé de sérieuses inquiétudes quant aux violations du droit international dans laffaire de M. Khader à ce jour. L IPU a plus particulièrement exprimé "sa profonde préoccupation de ce laccusation repose essentiellementsur les déclarations dune personne qui nest pas elle même un témoin crédible".

45 parlementaires européens du Parlement européen, le Parlement britannique, le Conseil Législatif palestinien et la Knesset israélienne, plus les parlements algérien, suisse, brésilien et philippin ont fait savoir leur inquiétude concernant laffaire Khader et ont demandé sa libération immédiate.

La preuve principale contre M. Khader repose sur les déclarations de ce témoin.L’équipe des défenseurs de M. Khader sest vu interdire à ce jour dinterroger ce témoin sur les circonstances de son interrogatoire, afin quils puissent établir si ses déclarations avaient été obtenues sous la contrainte ou la pression. Le témoin a déclaré quil avait été torturé lui même pendant lenquête et quil avait subi des pressions pour incriminer M. Khader dans sa confession bien quil nait jamais eu de contact direct avec lui.

La Cour na pas autorisé les défenseurs de M. Khaders à soumettre les témoins de laccusation à un contre interrogatoire à propos des preuves secrètes "supposées" impliquer M. Khader dans des activités criminelles. La défense de H.Khader a déposé une motion à la Cour dappel militaire, demandant que soit produite la preuve secrète enregistrée contre M. Khader, étant donné quune telle pièce pourrait servir à le disculper. La Cour a rejeté la motion. Laccusation utilise aussi contre M. Khader de pièces à conviction tenues secrètes. En interdisant à M. Khader et ses avocats davoir accès à des documents à charge sur lesquels laffaire est basée, le procès ne lest plus que de nom. Il est truqué et bien loin des normes internationales dun procès équitable.

Lors de la dernière audience le 29 juin 2005, M. Khader a été autorisé à sadresser à la Cour pour la première fois. Il a parlé de la torture à laquelle il a été soumis pendant les 90 jours de son interrogatoire. Bien que la torture ait été déclarée illégale par la Cour Suprême israélienne en 1999, les prisonniers palestiniens continuent à y être soumis, [elle est utilisée]comme moyen dinterrogatoire. Khader a dit à la Cour quun groupe doffidiers des services secrets lavait interrogé, et lavait aussi soumis à la torture, pendant des jours durant au point quil ne savait plus si c’était le jour ou la nuit.

A un moment il a été détenu dans la prison dIsraël de sinistre renommée : Facility 1391. A de multiples occasions, des officiers des services secrets sont venus dans sa chambre pendant quil dormait. Ils le forçaient alors à se lever, à rester debout contre le mur et on lui convrait la tête dun sac. On lui liait les bras et les jambes et il arrivait quil reste deux jours comme ça .On lui donnait très peu deau et de nourriture, en conséquent il était très faible.A plusieurs reprises on lui a interdit daller aux toilettes.

Le Comité populaire de Soutien à Hussam Khader et à tous les Prisonniers palestiniens est très préoccupé du manque d’équité dans le déroulement du procès de M. Khader à ce jour et surtout de la probabilité quil soit condamné à une lourde peine de prison, sans avoir eu un procès juste.

Le Comité appelle les organisations de défense des droits humains et la communauté internationale à faire pression sur les autorités israéliennes afin de sassurer que les critères juridiques internationaux seront appliqués dans le procès de M. Khader. Si ceci nest pas garanti, M. Khader doit être libéré immédiatement et les accusations contre lui retirées.

On peut trouver un rapport complet sur laffaire de Hussam Khaderpar le Comité de Soutien à M. Khader sur le site de la campagne : www.hussamkhader.org/english

 

 

1) Arabs48 http://www.arabs48.com - 4 septembre 2005

2) Comité de Soutien à Hussam Khader et à tous les prisonniers palestiniens, traduction : C. Léostic, Afps

Intro et surlignage : C. Léostic, Afps


 

Rencontre avec le député prisonnier Hussam Khadr, avant le procès
4 septembre 2005 
Les deux députés Jamal Zahalka et Muhammad Barake ont rencontré ce dimanche Hussam Khadr, membre du conseil législatif palestinien et député, avant la séance du procès. Au cours de la rencontre, les discussions ont porté sur la situation politique dans la région, et notamment dans la scène palestinienne, après le démantèlement des colonies de la bande de Gaza.
Le député Hussam Khadr a insisté sur la nécessité de maintenir l'unité nationale palestinienne face aux dangers qui guettent le peuple palestinien, insistant sur le fait que l'unité est la garantie sûre pour faire face à tous les complots qui visent le peuple palestinien.
Khadr a appelé à accorder la priorité à la question des prisonniers palestiniens, en cette période, et d'agir pour les faire tous libérer des prisons de l'occupation.
Le député a dénoncé le massacre commis à Shefa'amr, et a demandé aux députés Jamal Zahalka et Muhammad Barake de transmettre ses condoléances aux parents des martyrs.
De leur côté, les députés Zahalka et Barake ont salué la résistance du député Khadr dans les prisons de l'occupation, et notamment lors des interrogatoires menés de façon barbare, qui ont duré plus de 90 jours, sans que les instructeurs puissent tirer un seul aveu du député.
Zahalka et Baraké ont affirmé que le procès de Khadr est un procès politique mené par des autorités d'occupation contre un membre élu dans le parlement du peuple palestinien, et ils ont insisté sur la nécessité de réclamer sa libération immédiate. Ils ont dénoncé la poursuite de l'arrestation des dirigeants politiques et ont demandé l'arrêt immédiat de telles pratiques qui visent à empêcher la représentativité politique du peuple palestinien, réclamant la libération immédiate des deux députés palestiniens, Hussam Khadr et Marwan Barghouty et du dirigeant du FPLP, Abdel Rahim Mallouh.
Ils ont également affirmé que la libération des prisonniers palestiniens fait partie intégrante de tout processus de négociations. Ils ont affirmé que la loi internationale stipule que la libération de tous les prisonniers fait partie de la cessation de toute occupation, et si Israël prétend que l'occupation de Gaza s'est achevée, il devra donc libérer immédiatement au moins tous les prisonniers de la bande de Gaza.
 
les deux députés ont ensuite assisté au procès qui s'est tenu dans le tribunal militaire de Salem.


 

Le député prisonnier Hussam Khadr : le retrait de Gaza est le premier pas vers la liberté et la libération

19/8/2005
Le député Hussam Khadr, président du comité de dégense des droits des réfugiés palestiniens, a considéré, de sa prison à Haddarim, que le retrait de la bande de Gaza est un pas important vers le démantèlement du projet colonial sioniste, tout en appelant à ne pas exagérer les manifestations de joie. C'est ce qu'a annoncé l'avocat du député, Riad al-Anis, qui lui a rendu visite récemment.
L'avocat a déclaré que le député Khadr partage l'opinion de ceux qui considèrent que le retrait de Gaza est le fruit des luttes de notre peuple et de sa résistance héroïque face aux plans israéliens visant à s'étendre et à perpétuer l'occupation. Il a appelé à la préservation de cette réalisation historique en considérant qu'elle appartient au peuple palestinien, avec ses martyrs, ses prisonniers, ses brigades de la résistance et ses formations nationales. Il a déclaré : "Nous devons profiter de l'expérience, des leçons du premier redéploiement israélien après la signature des accords d'Oslo ainsi que de la mauvaise administration, de l'anarchie et de la corruption qui l'ont suivi, où ont disparu toutes les promesses qui voulaient transformer les régions desquelles l'armée israélienne se retirait en nouvelle Singapour. Nous n'avons pas su mettre le retrait au service de notre peuple palestinien, mais il a été mis au service d'une petite minorité qui a obtenu des provilèges et qui recherchait l'approbation israélienne. Notre projet national est tombé alors à la merci de ces derniers qui recherchaient leurs intérêts personnels". Il a ajouté : "Nous devons sérieusement étudier nos failles en cette période, consacrer nos efforts à tirer les leçons et fonder à partir de là notre politique envers la nouvelle donne avec le retrait des forces de l'occupation et des colons de la bande de Gaza".
Le député Khadr a également dit que l'occupation israélienne veut que le retrait soit un terme, refusant de le lier à d'autres pas, et il essaie même, de faire de la bande de Gaza une grande prison, isolée de son environnement palestinien. Il s'agit d'un des défis auquel doitvent faire face l'Autorité palestinienne et le peuple palestinien, pour faire de ce retrait le début de la pluie et non la fin. D'autres défis nous attendent, comme la manière de diriger nos affaires intérieures, la poursuite de l'étape de la libération nationale que notre peuple mène depuis une centaine d'année, il y a aussi le dossier d'al-Quds, des réfugiés, des colonies, du mur raciste, des prisonniers, des frontières, toutes exigeant de nouvelles batailles.
En ce qui concerne le dossier des prisonniers, le député Khadr a ajouté qu'il n'est pas normal que les prisonniers de la bande de Gaza soient maintenus en prison alors qu'il s'agit d'un retrait et du contrôle total de la bande de Gaza par l'Autorité. Il est temps, pour considérer qu'il s'agit d'une libération totale, que tous les prisonniers de la bande de Gaza soient libérés, et cela doit être le premier pas après le retrait."
Le député Hussam Khadr a mis en garde le gouvernement de l'occupation israélienne d'isoler la Cisjordanie et de renforcer ses mesures répressives contre les citoyens, et de lancer ses colons à l'assaut des Palestiniens pour y commettre des crimes, comme ce qui s'est passé dans la colonie de Chilo il y a quelques jours lorsqu'un colon israélien a tué quatre citoyens, et avant, à Shafa'Amr. Le député Khadr a demandé à l'avocat Riad al-anis de transmettre ses condoléances aux familles des martyrs de Shafa'Amr, de Sanjil, de Kfar Qalil et Qalqylia, assassinés par les colons.
Le député Hussam Kahdr a salué la décision du président de l'Autorité palestinienne pour avoir défini la daute du 21 janvier pour les élections législatives, considérant qu'il s'agit d'une mesure importante dans la voie de la formation d'un système palestinien démocratique, appelant toutes les forces nationales et islamiques, ainsi que les personnalités nationales à participer aux élections et à présenter leurs candidatures au conseil législatif palestinien.
Rappelons que le procès du député Khadr reprendra le 4 septembre prochain, où seront entendus des témoins en liaison avec l'affaire.



 

 

Le député prisonnier Hussam Khadr met en garde contre une redoutable attaque sur les dirigeants prisonniers
31 mai 2005
Le député prisonnier Hussam Khadr a fermement dénoncé la dernière mesure d'isolement du député prisonnier Marwan Barghouty, secrétaire du Fateh en Cisjordanie, entreprise par la direction des prisons israéliennes. En effet, Marwan Barghouty a été transféré de la prison de Haddarim vers les cellules de l'isolement de la prison de Beer Saba'. Tout en étant une violation flagrante des droits de l'homme, a précisé le député Hussam Khadr, et une preuve de l'aspect inhumain de cette politique, cette mesure est aussi le couronnement d'un plan fomenté par les services de renseignements visant les dirigeants et responsables du mouvement national des prisonniers, à la tête duquel se trouve le militant Barghouty, dans le but de les empêcher de s'exprimer et de participer à la prise de décision, notamment lors des prochaines échéances, comme les élections législatives et le 6ème congrès du mouvement Fateh prévu au mois d'août prochain. more


Communiqué du comité de défense du prisonnier Hussam Khadr et des prisonniers palestiniens

20 mars 2005

Report du procès du député Hussam Khadr jusqu'au 11 avril 2005

Le tribunal militaire israélien de Salem a reporté le procès du prisonnier Hussam Khadr, président du comité de défense des droits des réfugiés palestiniens, au 11 avril prochain. Le tribunal s'est réuni à huis-clos pour étudier le dossier du député Khadr, qui a duré depuis 11 h du matin jusqu'à 4 heures de l'après-midi, dans le cadre de mesures sécuritaires renforcées. Au cours de cette séance, un témoin du procureur a été entendu, il s'agit du dénommé Ariel, un des hommes des services du renseignements israéliens qui avaient interrogé le député Khadr.

Le témoin a présenté des enregistrements vidéo et sonores prétendant qu'il s'agit d'enregistrements pris de gens sous surveillance ayant des relations avec le député. L'avocat Riad al-Anis qui défend le député Khadr a affirmé que lors de la prochaine séance, le député Khadr pourra se défendre lui-même.

Le député Hussam Khadr a déclaré à la presse que les prisonniers palestiniens ont contribué aux efforts pour instaurer l'accalmie, ayant eu un rôle important pour cela. C'est pourquoi "j'appelle le président Abu Mazen à exercer des pressions sur le gouvernement israélien et sur Sharon afin qu'ils s'engagent effectivement dans la libération des prisonniers, sinon l'accalmie n'aura aucun sens et ne peut durer", affirmant que les prisonniers refusent de revenir à l'expérience des négociations d'Oslo, car ils sont pour une solution globale et juste.

Le député membre de la Knesset, Muhammad Barake, a assisté au début de la séance du tribunal exprimant sa solidarité ave le député Hussam Khadr et avec tous les prisonniers palestiniens, affirmant son refus de ce procès et de ses conséquences.

A la fin de la séance, le tribunal a autorisé la famille du député Hussam à le voir pour quelques minutes, après une attente de cinq heures.

Dimanche 20 mars 2005


 
Détenu depuis 2 ans sur de fausses accusations, le parlementaire palestinien, Hussam Khader, affronte sa dernière audition devant le tribunal
Par Hussam Khader
> info@hussamkhader.org


Le dimanche 20 mars 2005 aura lieu la prochaine audience pour Hussam Khader, le membre du Conseil législatif palestinien (Parlement), au tribunal militaire de Salem.


D'abord arrêté en mars 2003, Hussam Khader a été détenu, en violation des lois internationales et des Droits de l'Homme, dans diverses prisons israéliennes pendant 2 ans, dont un an en emprisonnement solitaire.

C'est la12ème fois que le procès de Khader est reporté et aucune date de jugement n'a été encore fixée. Khader nie les accusations contre lui et déclare qu'elles sont fabriquées et qu’elles ont été obtenues à partir d'un témoin placé sous contrainte et sous pression.

Après l'audience précédente de Khader devant le tribunal en novembre 2004, un membre de la Knesset, Jamal Zahalka, a accusé les autorités israéliennes d’avoir fabriqué la preuve contre Khader.


Le soutien international pour la cause de Hussam Khader et sa détention illégale continue de croître :

· L'Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) et le Comité sur les Droits de l'Homme des Parlementaires du Syndicat Interparlementaire ont tous les deux exprimé leurs inquiétudes sur l'illégalité du processus juridique dans cette affaire et sur les conditions de détention de Khader, sur les méthodes d'interrogatoire employées, sur l'accès insatisfaisant à ses avocats et sur les restrictions graves faites aux visites de sa famille – tout cela en violation des Lois internationales sur les Droits de l'Homme.

· L'Union Interparlementaire (une organisation internationale des Parlements d’Etats souverains représentant les 130 parlements mondiaux, y compris la Knesset israélienne) a observé le cas de Khader pendant 2 ans. Elle a publié 5 résolutions exprimant des inquiétudes graves sur l’affaire Khader et sur les violations sérieuses du droit international dans son cas


Adoptée les 24-27 janvier 2005, la dernière résolution concernant Hussam Khader (Affaire N° PAL/04), souligne en particulier le transfert illégal forcé des prisonniers palestiniens, y compris Khader, sur le territoire israélien pour les besoins de l’accusation, et l'incompatibilité de certains méthodes d'interrogatoire et conditions de détention avec la Loi internationale sur les Droits de l'Homme auxquelles Khader et d'autres prisonniers ont été soumis.

L’UIP a décidé d'envoyer un observateur juridique au jugement de Khader, comme ils l’ont fait dans l’affaire du membre du CLP emprisonné, Marwan Barghouti.
Après le procès de Barghouti, le jurisconsulte de l' UIP a conclu dans son rapport que :
« Les nombreuses infractions au droit international rappelées dans ce rapport rendent impossible la conclusion que M. Barghouti a eu un procès équitable'.
(Voir : http://www.ipu.org/english/issues/hrdocs/174/report.htm).

L'UIP continue d’observer les développements dans l’affaire Khader.



Une motion de la la Chambre des Communes britannique sur les prisonniers palestiniens, soumise en décembre 2004, et signée par près de plus de 100 parlementaires, a exprimé des inquiétudes concernant les milliers de prisonniers dans les prisons israéliennes, et en particulier "les sérieuses préoccupations juridiques soulevées par l'Union Interparlementaire lorsqu'il s'agit des parlementaires palestiniens emprisonnés Marwan Barghouti et Hussam Khader".
(Voir : http://edm.ais.co.uk/weblink/html/motion.html/ref=243)

Le Comité Populaire de Soutien à HUSSAM KHADER demande la libération immédiate d’Hussam Khader et l’abandon des accusations fabriquées contre lui.


 
Communiqué du comité populaire de soutien au député Hussam Khadr et aux prisonniers palestiniens

Le tribunal militaire israélien reporte les discussions dans la question du député Hussam Khadr au 6 mars prochain

Le tribunal militaire israélien qui s'est réuni spécialement ce dimanche 28 novembre 2004 à Salem pour discuter de la question du député Hussam Khadr, membre de conseil législatif palestinien et président du comité de défense des droits des réfugiés palestiniens, a reporté la séance au 6 mars prochain, en 2005, après avoir entendu un des témoins du procureur dénommé Yonal, qui fait partie de l'équipe des instructeurs des renseignements israéliens, ayant supervisé les interrogatoires.
La séance a eu lieu en présence de l'avocat du député, Riad al-Anis, à 10 heures du matin. Le président du tribunal a affirmé que la séance est secrète, les forces de police ont interdit l'entrée à Jamal Zahalka, député à la Knesset qui se trouvait dans sa salle dès le matin, et interdit à Tayseer Nasrallah, coordinateur du comité populaire de soutien au député Khadr et aux prisonniers palestiniens, ainsi qu'à sa soeur, Layla Khadr, d'entrer dans la salle. Plusieurs journalistes arabes et étrangers se trouvaient à l'extérieur de la salle du tribunal.
Après de longues heures, le tribunal a autorisé le député Hussam Khadr de rencontrer l'assistance, pendant la pause, qui n'a duré que cinq minutes. Hussam Khadr a déclaré que la période post-Arafat est une période sensible, très grave, minutieuse, et qu'elle nécesité une direction nationale unie, qui fonctionne de façon collective, et qui reste fidèle aux constantes nationales palestiniennes, renforçant l'unité nationale palestinienne, la lutte contre la corruption, le jugement des corrompus et la mise en place de l'Etat des institutions et du droit. Elle doit faire le choix de la résistance à l'occupation.
Le député Hussam Khadr a insisté sur la nécessité de renforcer les institutions nationales de Fateh, de ne pas passer outre ses décisions collectives et démocratiques, étant donné que ces institutions sont élues démocratiquement et elles sont seules capables de remplir le vide laissé par le décès du président Arafat. Il a aussi déclaré son respect de toutes les institutions organisationnelles, et que le peuple palestinien a besoin d'une direction dynamique pour dépasser la situation difficile actuelle.

Le député Jamal Zahalka a commenté le procès de Hussam Khadr, disant que ce procès est formel, qu'il n'a aucun lien avec la justice ou le droit, il s'agit d'un procès politique, avec des considérations uniquement politiques, et non juridiques. Il a appelé à la libération immédiate des deux députés palestiniens, Marwan Barghouty et Hussam Khadr, affirmant la nécessité de renforcer la campagne internationale pour leur libération, en faisant pression sur le gouvernement israélien, et notamment parce que le peuple palestinien a besoin d'eux dans la période actuelle, étant donné qu'ils jouissent d'une grande popularité et une grande capacité à régler les problèmes, à contribuer à renforcer l'appareil politique palestinien, à garantir la stabilité interne de la scène palestinienne.
Quant à Tayseer Nasrallah, il a ajouté que le député palestinien Hussam Khadr a le moral très élevé, et que son procès ne fait que renforcer sa foi et sa force dans la justice de la cause palestinienne pour laquelle il se bat. Nasrallah a insisté sur l'importance de la question des prisonniers dans toutes les discussions ou accords futurs entre Israël et l'Autorité palestinienne, car ignorer cette question ne conduira pas à la paix, au contraire.

Il faut rappeler que les autorités de l'occupation israélienne ont arrêté le député Hussam Khadr il y a 20 mois sans procès, et qu'elles l'accusent de financer les Brigades des Martyrs al-Aqsa, ce que Hussam Khadr nie catégoriquement, et son emprisonnement n'est qu'une manière de faire taire sa voix et de l'isoler de son peuple.
L'association Ansar el-sageen a considéré que le procès du député Khadr est une parodie qui est dépourvue de toutes considérations juridiques, elle a appelé à juger l'occupation et les criminels de guerre israéliens et non les dirigeants du peuple palestinien et les combattants pour la liberté.
 
 


Hussam Khader, membre du Conseil Législatif Palestinien est détenu
illégalement en Israel depuis 20 mois.
Communiqué de Presse du 24 novembre 2004
Hussam Khader : 9ème audience non-légale devant un tribunal le 28 novembre
2004


Hussam Khader, membre du Conseil législatif palestinien, sera présenté devant le tribunal militaire de Salem le dimanche 28 novembre à 10 hpour sa dernière audience de tribunal.  Khader a été arrêté en mars 2003 et est détenu depuis illégalement en Israel.  En tant que membre du Conseil législatif palestinien, l'arrestation et la détention illégale de Khader viole son immunité parlementaire.

Khader a nié les charges contre lui et clament qu'elles sont fabriquées et quelles ont été obtenues à partir d'un témoin soumis à la contrainte et à la pression.  L'accusation utilise maintenant une preuve secrète dans le cas de Khader.  Une des raisons au report de son procès était de donner le temps à l'accusation de fournir un certificat de l'armée israélienne classifiant le document lié au témoin principal et aux témoins additionnels - dont des membres des services de sécurité générale israélienne - comme preuve secrète qui ne sera pas présentée au tribunal devant l'accusé et son équipe de défense.  La date du procès de Khader n'a pas été encore fixée.

Pendant sa détention, Hussam Khader a été soumis à un traitement inhumain, dont la privation de sommeil etil a été soumis à des interrogatoires pendant des périodes prolongées.  Khader a été maintenu en emprisonnement solitaire pendant presque une année, qui s'est terminée seulement après qu'il ait fait une grève de la faim en mars 2004 pour protester contre ses conditions de détention non-satisfaisantes.

Khader a participé pour la deuxieme fois cette année à une grève de la faim pendant 19 jours en août 2004, avec plus de 4.000 autres prisonniers politiques palestiniens, pour demander que leurs droits en vertu du droit international, et en tant que prisonniers de guerre, soient respectés, et pour demander la fin de la torture et des conditions de détention illégales et inhumaines. Khader, comme tous les autres prisonniers de Naplouse et d'autres prisonniers de "sécurité", s'est vu refusé toutes les visites de sa famille depuis son arrestation.

L'Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT) et l'Union InterParlementaire (IPU) ont exprimé des inquiétudes concernant l'illégalité du processus légal dans le cas de Hussam Khader et de ses conditions de détention, des méthodes d'interrogatoires employées, de l'accès insatisfaisant à ses avocats, et du
fait que toute preuve de l'accusation ne lui ait pas été communiquée ni à ses avocats.  L'IPU est une organisation internationale de 130 parlements nationaux dans le monde entier, y compris la Knesset Israel.  Dans leur dernière résolution concernant le cas de Khader en octobre 2004, l'IPU a demandé que Khader bénéficie des garanties d'un procès équitable énoncées dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le premier ministre palestinien Qureia a invité le 20 novembre 2004, les Etats-Unis à faire pression sur Israel pour que soient libérés les leaders palestiniens Marwan Barghouti, Hussam Khader et d'autres leaders palestiniens emprisonnés.  Il a dit qu'il aborderait leurs cas avec le Secrétaire d'état des Etats-Unis, Colin Powell, au cours de sa visite cette semaine.
 

Hussam Khader est le Président du Comité pour la Défense des Droits des Réfugiés palestiniens en Palestine.  Réfugié lui-même, il est un avocat loyal d'une solution juste au problème des réfugiés palestiniens basée sur le droit international.

"Le droit au retour est au coeur du problème palestinien... sans accorder aux réfugiés leurs droits, il ne peut y avoir aucune paix durable dans la région... nous ne pouvons pas permettre au nettoyage ethnique de triompher... le droite du retour est une question de vie ou de mort pour les réfugiés et pour la cause nationale palestinienne dans l'ensemble.  La cause des réfugiés est la cause palestinienne ".

Hussam Khader se pose également comme avocat des réformes, de la responsabilité financière, et du respect envers les droits de l'homme. Interviewé en 2002 par le New York Times, avant son arrestation, Khader a dit :
''Je suis allé à la Knesset, et ils m'ont présenté comme un homme de paix... Je suis allé à Neve Shalom et j'ai prêché la coexistence.  Je suis allé au Caire et j'ai prêché la normalisation.  Mais maintenant, je suis juste un autre nombre dans l'ordinateur des Israéliens.  Il n'y a rien dans mon dossier qui indique, "C'était un partenaire de la Paix".  Maintenant je suis un autre visage palestinien sur lequel les soldats peuvent braquer leur ''lampes-torches.''
Khader est un membre indépendant du Comité Directeur du Groupe de Surveillance des Droits de l'Homme Palestinien (PHRMG est un membre du réseau de l'OMCT), Président du Comité des Réfugiés du Conseil législatif palestinien, et a été
Président au Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Khader s'est exprimé contre les attaques-suicides en Israel, et a constamment souligné que la cause principale des attaques-suicides est l'occupation
militaire brutale et illégale contre laquelle il a consacré sa vie à lutter et à faire campagne.  Avant le premier intifada en 1987, Khader avait déjà été arrêté 23 fois par l'arméed'occupation  israélienne.  Il a été également détenu pendant 1½ an, et a été placé en état d'arrestation chez lui pendant un an. En janvier 1988, il fut le premier activiste de l'intifada à être expulsé de Palestine, et il est revenu en Palestine après les Accords d'Oslo en 1994. En exil, il est devenu membre du Conseil National Palestinien (PNC). Le Comité Populaire de soutien au membre du CLP, Hussam Khader et aux prisonniers politiques palestiniens demandent :
 

LA LIBERATION IMMEDIATE DE HUSSAM KHADER
Et demande que :
Israel assume ses engagements internationaux concernant le traitement des
prisonniers palestiniens et respecte les droits de l'homme de base.
Pour plus d'informations sur la Campagne de soutien à Hussam Kgader et aux
prisonniers politiques palestiniens :

http://www.hussamkhader.org 
Tel/fax: +972 9 2338930, Mobile: +972 59 382930,  +052 476593
info@hussamkhader.com


 

Le député Hussam Khadr appelle à resserrer les rangs et à assumer la responsabilité nationale

 30 octobre 2004

Le député Hussam Khadr a lancé un appel de la prison de Haddarim appelant les masses du peuple palestinien à être à la hauteur de la responsabilité nationale, en cette période critique de l’histoire de notre cause nationale, considérant que l’occupation israélienne porte l’entière responsabilité de la détérioration de la santé du président Arafat, à cause du siège qui lui a été imposé dès le début de l’Intifada par l’armée israélienne. Khadr a ajouté que la sympathie et les sentiments populaires dont bénéficie Yasser Arafat de la part du peuple palestinien témoigne de l’ampleur de la crainte de l’avenir chez ce peuple. Arafat est celui qui a mené la lutte nationale palestinienne tout au long des décades passées, s’appuyant sur ses qualités et aptitudes personnelles. Personne n’a jamais envisagé la période post-Arafat, mais sa maladie a mis les sentiments et les raisonnements palestiniens devant des questionnements qui n’avaient pas été pris en compte auparavant, surtout que la maladie de Arafat intervient dans une période politique trouble, aggravant la situation, étant donné que le gouvernement israélien cherche à imposer la politique du fait accompli.

Khadr a appelé la direction palestinienne à rejeter les divergences passées et à prendre au sérieux la nouvelle donne. Le président Arafat et sa maladie, ajoute t-il, nous mettent devant des équations difficiles et des possibilités épouvantables, qui exigent de tous un effort collectif pour sortir de cette période trouble, en prenant garde et en s’opposant à ceux qui essaient de prendre le pouvoir par la force.

Le député Hussam Khadr a ensuite appelé à la nécessité de mettre en action tous les cadres  à l’intérieur de l’OLP, et notamment la présidence du conseil national, le comité exécutif et le conseil central, mais aussi le comité central de Fateh et le conseil révolutionnaire, afin que ces institutions puissent être en action permanente.

Khadr a mis en garde contre la présence de ceux qui cherchent à semer l’anarchie à l’intérieur de notre société, ce qui exige une précaution et un éveil élevé, au sein de tout notre peuple et de ses institutions de la sécurité, pour faire face à tous ceux qui veulent profiter du départ du président, dans le but de se faire soigner, pour imposer leurs programmes et leurs propres agendas.


 
traduit par l'association Palestine en Marche
 24 oct, 2004

Le député Hussam Khadr a déclaré que la direction des prisons israéliennes poursuit la répression des détenus palestiniens, affirmant que la situation risque d'empirer.

Dans un entretien avec l'avocat de l'institution Mandela, Buthayna Daqmaq, qui a visité le député dans la prison de Haddarim, il a ajouté qu'une légère amélioration a eu lieu suite à la grève des prisonniers au mois d'août, grève qui a duré 18 jours. Il a indiqué que la direction des prisons continue à retarder à appliquer les promesses faites lors de la grève de la faim. La pratique de la fouille à nu continue à être pratiquée.

L'avocat Buthayna Daqmaq a également visité le prisonnier Rakad Salem, secrétaire général du Front de libération arabe, précisant qu'il souffre encore d'une pneumonie et de maux aux yeux, et que sa situation médicale était critique. L'avocat a déclaré que les visites entre les sections de la prison de Haddarim étaient toujours interdites.

Elle a également visité la prison de Nafha, et rencontré 8 prisonniers, qui sont Mu'ammar Shahrour de Tulkarm, Na'el Barghouty de Kawbar, Ashraf Yasini de Bireh, Ibrahim Sarahne, mari de la prisonnière Irina Sarahne, de Dheyshe, Ahmad Farraj de Shwayka, Tawfiq Abu Na'im de Ghaza. Le prisonnier Abu Na'im, représentant des prisonniers, a déclaré qu'il y a des cas de malades gravement atteints dans la prison de Nafha et qu'aucun remède ou soin ne leur est apporté. De plus, la durée de la récréation a été limitée de deux heures à une demi-heure. La politique de la fouille à nu se mpoursuit ainsi que la pratique des amendes aux prisonniers.

Il se trouve actuellement 800 prisonniers palestiniens dans la prison de Nafha. Plusieurs nouveaux prisonniers ont été amenés dans cette prison, parmi eux Firas Jarrar, Ala' Bhays, Ayman Shawa, Walid Akl, Ghassan Mardawi, Ramzi Halabi, Firas Umari, Ghassan Rami Braykh, Muslima Thabet et Mustapha Muslimani.

Plusieurs prisonniers ont été transférés au cours des derniers jours vers les sections A et B de la prison, augmentant la pression du fait du manque d'espace. La direction de la prison a également interdit à 200 prisonniers (30 de Cisjordanie et 170 de Gaza) des visites familiales, contrairement à ce qu'elle prétend, que les prisonniers interdits de visite sont seulement 20.

L'avocat Daqmaq a pu visiter le prisonnier Ibrahim Sarahne dans la prison de Nafha, qui vit des conditions très difficiles, sa femme étant prisonnière et ses deux filles ne peuvent voir leurs parents. Ses deux frères Mousa et Khalil sont également en prison, le premier a été condamné à une longue période de prison alors que le second a été condamné à la prison à vie + 20 ans.

Beaucoup de prisonniers subissent le même sort, en étant empêchés de voir les autres membres de la famille prisonniers. Beaucoup de prisonniers ne peuvent voir leurs frères et les parents ont des difficultés à rendre visite à tous leurs enfants, étant donnés qu'ils ne sont pas ensemble.

 

Par ailleurs, Maître Daqmaq a visité Qahira Saadi, qui se trouve dans la prison de Neve Ternzia, condamnée à trois fois prison à vie, et dont le jugement est paru le 29 août 2004. Qahira Saadi a affirmé à l'avocat que la situation médicale des prisonnières est critique, la direction de la prison négligeant totalement la santé des détenue, ajoutant que la fouille à nu des prisonnières est poursuivie, surtout lorsqu'elles reviennent du tribunal.

Le mari de Qahira Saadi se trouve dans la prison de Nafha, et il est en détention administrative. Qahira Saadi a quatre enfants.

Qahira Saadi a également déclaré que la plupart des prisonnières souffrent du mal de dos, à cause de l'humidité des pièces et des matelas, sans parler des tortures et des coups qu'elles reçoivent, pour les raisons les plus futiles.

 

La direction de la prison de Haddarim a interdit le 22 octobre la rencontre de l'avocat Raed Dsouki, de l'association Ansar al-sageen, avec le prisonnier Samir Qintar, sous prétexte des causes sécuritaires.

Les deux prisonniers Khaled Mardawi et Abbas Sayyed de la prison de Haddarim qui ont pu rencontrer l'avocat ont déclaré que la situation est toujours en attente, concernant les revendications des prisonniers, un mois et demi après la fin de la grève de la faim. Les deux prisonniers ont expliqué que les repas sont insuffisants, surtout avec le mois de Ramadan, que la direction des prisons empêche l'achat de légumes et fruits et autres produits de la cantine, elle refuse également que les prisonniers reçoivent des colis alimentaires de l'extérieur. Les quelques produits qu'il est possible d'acheter à la cantine ont vu leurs prix doubler, forme de racket pratiquée par la direction des prisons.

L'avocat a pu visiter également les mineurs détenus dans la prison Asharon, et rencontré Ibrahim Hamid, mais la direction de la prison lui a interdit de rencontrer le mineur Ismä'il Rajabi.

Le prisonnier mineur Ibrahim Hamid a déclaré que la direction de la prison lui a interdit la visite de ses parents, que la politique des amendes, allant jusqu'à 600 shekels, est de plus en plus pratiquée, et si le prisonnier ne peut payer cette amende, à partir de son compte à la cantine, la somme est automatiquement prélevée sur son compte quand il est de nouveau créditeur. La direction des prisons a aussi obligé les jeunes à payer la chemise qu'ils portent, 180 shekels.


 
Le député Hussam Khadr appelle à renforcer l'intifada

18 Oct,2004

Le député prisonnier Hussam Khadr, membre du conseil législatif palestinien a appelé à activer le rôle des institutions palestiniennes, garantie pour la lutte contre la corruption et le renforcement de l'unité nationale, et de poursuivre la résistance pour la réalisation des droits nationaux.

Dans une lettre envoyée par le député de sa prison de Haddarim, à l'occasion du mois de Ramadan, Hussam Khadr affirme que le chemin de la résistance est le seul qui puisse garantir les droits du peuple palestinien, et la preuve en est le retrait israélien attendu de la bande de Gaza, qui est dû aux coups portés par la résistance. Khadr affirme que cette situation exige la nécessité d'unir les efforts, de développer et d'activer le rôle des masses et des institutions, quelles que soient les pertes et les réalisations, c'est le prix que payent les peuples qui luttent pour l'indépendance de leur pays et leur liberté.

Khadr a dénoncé avec force les appels de certains pour arrêter l'Intifada et le retour aux négociations. Il a mis en garde contre le projet d'Ariel Sharon qui vise à enterrer le projet national palestinien dans le cadre de la grande prison de Gaza, et d'abandonner définitivement la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien représentés par la création d'un Etat palestinien sur les terres occupées en1967 et le droit de retour des réfugiés, ce qui signifie la nécessité de poursuivre le projet national et la résistance à la colonisation et toutes les formes de l'occupation en Cisjordanie occupée, tout comme cela exige la nécessité d'activer le rôle des institutions de l'autorité nationale palestinienne en garantissant une lutte contre la corruption et en améliorant l'action et le soutien à l'unité nationale palestinienne.

Concernant la préparation des élections palestiniennes, Khadr a ajouté : "j'aurais souhaité que les élections soient conçues comme un outil important pour la réforme politique, administrative et sociale, mais je crains que ces élections ne soient qu'une façon de détourner notre peuple de son programme national de lutte, et qu'elles ne se transforment en un cercueil de l'intifada avant la réalisation de ses buts".

Dans sa lettre, le député Khadr aborde la période après la grève de la faim illimitée que le mouvement des prisonniers a entamé au mois d'août dernier, affirmant que la direction des prisons a trahi ses engagements qu'elle avait faits au cours de la grève. Elle a entamé des discussions partielles et donné des promesses pour une amélioration partielle de quelques conditions de détention, mais cela reste loin du niveau exigé, face à la souffrance supportée par la grève. Ce qui nécessite l'unité des actions du mouvement des prisonniers, la poursuite de ses revendications et la nécessité d'élever le soutien de la part de l'autorité, des institutions populaires, pour faire pression sur Israël afin qu'il accepte les revendications des prisonniers, et notamment dans les instances internationales et juridiques, pour mettre fin aux humiliations et à la torture exercée en permanence contre les prisonniers.


 

Report du procès du député prisonnier Hussam Khadr

19 Sep 2004

Communiqué de l'association de solidarité avec le prisonnier Hussam Khadr et

les prisonniers palestiniens

Report du procès du prisonnier député Hussam Khadr au 28 novembre prochain  dimanche 19 septembre

Le tribunal militaire vient de reporter ce matin le procès du député Hussam  Khadr au 28 novembre prochain pour entendre de nouveau les mêmes témoins et  émettre un nouvel ordre pour dévoiler les renseignements secrets concernant  l'affaire du député Khadr.  Le tribunal s'était réuni pour une séance spéciale à Salem, ce dimanche 19  septembre pour juger de l'affaire du député prisonnier Hussam Khadr, membre  du conseil législatif palestinien et président du comité de défense des  droits des réfugiés palestiniens.  L'avocat Riad al-Anis qui assurait la défense du député Khadr a déclaré que  le tribunal a tenu deux séances, l'une le matin, au cours de laquelle le  témoin prisonnier Khaled Khadish, secrétaire du mouvement Fateh dans le camp  de Balata, et que les autorités israéliennes de l'occupation emprisonnent  depuis un an et demi sans jugement, a été entendu. Khadish a nié toute  relation militaire entre lui et le député Khadr. Au cours de la seconde  séance, qui était fermée, avec la présence du procureur israélien, le  conseiller juridique des services de renseignements israéliens, ainsi que  l'avocat Riad al-Anis, les témoins du procureur, qui sont du Shin-Beth, qui  avaient arraché des aveux sous la torture à un des prisonnier blessés et que  ce dernier avait nié lors de la dernière séance du tribunal, environ six  mois auparavant, le 15 mars dernier.  Le premier témoin membre du Shin-beth, dénommé Ariel, a déclaré que les  accusés qui avaient avoué contre le député Khadr l'avait fait de plein gré  et sans pressions, d'après lui, et lorsque l'avocat Riad al-Anis a essayé de  contrecarrer ces prétentions, et de décrire les moyens utilisés par les  services de renseignements pour arracher des aveux, les services de  renseignements ont apporté un ordre du dirigeant de la région militaire  israélienne centrale interdisant de dévoiler tout renseignement sur les  moyens utilisés lors des interrogatoires par les services de renseignements.    Le député Khadr a été amené au tribunal, les mains et les pieds attachés, il  semblait fatigué, surtout après les 18 jours de grève de la faim qu'il avait  menée avec ses compagnons prisonniers. Mais il avait toujours ce regard qui  exprime sa forte détermination.  I faut rappeler que les forces de l'occupation israélienne avait mené un  raid contre la maison du député Hussam Khadr, dans le camp de Balata, il y a  un an et demi, en dynamitant ses portes, en mettant à sac toutes les  affaires et en tirant des coups de feu dans tous les sens, après avoir  confisqué des documents personnels, ainsi que l'ordinateur. Les forces de  l'occupation l'ont arrêté et l'ont accusé d'être en relation avec les  brigades des martyrs d'al-Aqsa, ce qu'il a nié tout au long des  interrogatoires dans les cellules des services des renseignements, qui ont  duré trois mois. Pendant ces mois d'interrogatoires, Hussam Khadr a subi  toutes formes de pressions, psychologiques et corporelles, il a été torturé  par les services de renseignements et transféré dans diverses prisons.  Il y a quelques jours, les forces de l'occupation ont mené un raid contre le  bureau du député Hussam Khadr, dans la ville de Naplouse, cassant les portes  et détruisant ce qui s'y trouvait.  Le tribunal n'a autorisé qu'à sa mère et son jeune fils, Ahmad, âgé de sept  ans, d'entrer dans la salle du tribunal. Sa grande fille, Amani, âgée de 13  ans, a déclaré qu'elle s'attendait à voir son père, qu'elle n'avait pas vu  depuis six mois, lors de la dernière séance du tribunal. Etant donné que les  parents n'ont pas le droit de visite, les séances du tribunal sont les  seules occasions pendant lesquelles les parents peuvent voir ceux qui sont  emprisonnés.


 
Le député Hussam Khadr appelle à renforcer l'intifada

15 oct, 2004

Le député prisonnier Hussam Khadr, membre du conseil législatif palestinien a appelé à activer le rôle des institutions palestiniennes, garantie pour la   lutte contre la corruption et le renforcement de l'unité nationale, et de   poursuivre la résistance pour la réalisation des droits nationaux.   Dans une lettre envoyée par le député de sa prison de Haddarim, à l'occasion   du mois de Ramadan, Hussam Khadr affirme que le chemin de la résistance est   le seul qui puisse garantir les droits du peuple palestinien, et la preuve   en est le retrait israélien attendu de la bande de Gaza, qui est dû aux   coups portés par la résistance. Khadr affirme que cette situation exige la   nécessité d'unir les efforts, de développer et d'activer le rôle des masses   et des institutions, quelles que soient les pertes et les réalisations,   c'est le prix que payent les peuples qui luttent pour l'indépendance de leur   pays et leur liberté.   Khadr a dénoncé avec force les appels de certains pour arrêter l'Intifada et   le retour aux négociations. Il a mis en garde contre le projet d'Ariel   Sharon qui vise à enterrer le projet national palestinien dans le cadre de   la grande prison de Gaza, et d'abandonner définitivement la reconnaissance   des droits nationaux du peuple palestinien représentés par la création d'un   Etat palestinien sur les terres occupées en1967 et le droit de retour des   réfugiés, ce qui signifie la nécessité de poursuivre le projet national et   la résistance à la colonisation et toutes les formes de l'occupation en   Cisjordanie occupée, tout comme cela exige la nécessité d'activer le rôle   des institutions de l'autorité nationale palestinienne en garantissant une   lutte contre la corruption et en améliorant l'action et le soutien à l'unité   nationale palestinienne.   Concernant la préparation des élections palestiniennes, Khadr a ajouté :   "j'aurais souhaité que les élections soient conçues comme un outil important   pour la réforme politique, administrative et sociale, mais je crains que ces   élections ne soient qu'une façon de détourner notre peuple de son programme   national de lutte, et qu'elles ne se transforment en un cercueil de   l'intifada avant la réalisation de ses buts".   Dans sa lettre, le député Khadr aborde la période après la grève de la faim   illimitée que le mouvement des prisonniers a entamé au mois d'août dernier,   affirmant que la direction des prisons a trahi ses engagements qu'elle avait   faits au cours de la grève. Elle a entamé des discussions partielles et   donné des promesses pour une amélioration partielle de quelques conditions   de détention, mais cela reste loin du niveau exigé, face à la souffrance   supportée par la grève. Ce qui nécessite l'unité des actions du mouvement   des prisonniers, la poursuite de ses revendications et la nécessité d'élever   le soutien de la part de l'autorité, des institutions populaires, pour faire   pression sur Israël afin qu'il accepte les revendications des prisonniers,   et notamment dans les instances internationales et juridiques, pour mettre   fin aux humiliations et à la torture exercée en permanence contre les   prisonniers.

 

L'armée israélienne saccage le Siège du Comité de soutien aux prisonniers Hussam-Khader à Naplouse

10 sept 2004

Un groupe de soldats israéliens, armés de mitraillettes, a envahi par surprise le siège de l'Association de soutien aux prisonniers de Ghassan Khader à Naplouse. Ils y ont provoqué de graves dégâts. La porte d'entrée a été forcée, les ordinateurs et les dossiers ont été fouillés et endommagés, toutes les affiches et matériel d'information ont été détruits. Hussam Khader, membre du Conseil Législatif Palestinien, a été arrêté le 17 mars 2003 et il fait partie des résistants qui ont suivi la grève de la faim dans les prisons israéliennes, commencée le 16 août dernier.

En réponse à la brutalité des forces israéliennes, le peuple palestinien dans son ensemble ainsi que le Comité, qui défend les droits des prisonniers politiques, condamnent cette attaque et considèrent qu'elle n'est qu'un des nombreux crimes commis contre le peuple palestinien par des autorités israéliennes d'occupation.

Le Comité continuera à défendre Hussam Khader et demande instamment au peuple palestinien et à tous les citoyens épris de justice de par le monde à intensifier les pressions sur les autorités israéliennes afin d'obtenir la libération de tous les prisonniers politiques et la fin de l'occupation des territoires palestiniens par l'Etat d'Israël


 

20 August, 2004

Des prisonniers ont été transférés, déclare le député prisonnier Hussam Khadr

Le député palestinien prisonnier, Hussam Khadr, a déclaré que les forces de l'occupation ont procédé au transfert de plusieurs prisonniers des prisons centrales vers d'autres prisons, pour leur briser le moral et casser la grève.

Le député prisonnier a déclaré à son avocat, Riyad Anis, qui l'a visité ce vendredi dans la prison de Haddarim : Plusieurs prisonniers malades ont rejoint la grève, bien que leurs camarades leur ont conseillé de ne pas le faire, et plusieurs prisonniers commencent à voir leur santé se détériorer. Il a rappelé qu'il souffrait personnellement de maux à la poitrine, mais qu'il poursuivrait la grève pour défendre la dignité et la liberté des prisonniers.

Le député Hussam Khadr a lancé un appel aux organismes juridiques et des droits de l'homme leur demandant de porter plainte devant les tribunaux internationaux contre l'administration pénitentiaire israélienne, et la poursuivre pour ses pratiques inhumaines contre les prisonniers, qui violent très franchement le droit international et la quatrième convention de Genève.

Hussam Khadr a appelé par ailleurs les prisonniers qui se trouvent dans les camps militaires (Ofer et Meggido) à participer massivement à la solidarité avec les prisonniers, qui sont ce vendredi à leur 6ème jour de grève de la faim.

Le député prisonnier a commenté aussi la déclaration du ministre israélien de la sécurité où il appelle les prisonniers à mener la grève jusqu'à la mort, disant que ces déclarations sont la preuve du racisme et de l'arrogance des directions des prisons et du ministère, mais qu'elles expriment également la faillite de l'institution israélienne devant la volonté du mouvement des prisonniers déterminé à obtenir ses droits, et ces déclarations, a-t-il ajouté, ne font que renforcer la détermination des prisonniers à poursuivre le mouvement, et le mouvement se poursuivra jusqu'à l'obtention de ses droits.

Par ailleurs, la plupart des provinces palestiniennes ont assisté à des manifestations populaires massives après la prière du vendredi, manifestations auxquelles avait appelé le Haut comité de suivi des affaires des prisonniers, qui regroupe l'ensemble des forces politiques et associations nationales et islamiques, avec Nadi al-asir, en solidarité avec les prisonniers dans les prisons de l'occupation.

Les manifestations ont eu lieu à Jénine, Naplouse, Tulkarm, Bethlehem, Qalqylia, Ghaza, avec la participation de dizaines de milliers de personnes qui ont levé des drapeaux et des mots d'ordre, affirmant le droit des prisonniers à des traitements humains, selon les lois et les traités internationaux, et ils ont scandé des slogans favorables aux prisonniers et à leurs demandes.

D'autre part, les sermons dans les mosquéeds ont toutes insisté sur la nécessité de soutenir la lutte des prisonniers contre les autorités pénitentiaires israéliennes.      En Egypte, les organisations de jeunesse organisent le samedi, au siège de l'Union des femmes Palestiniennes au Caire, un sit-in de solidarité avec les grévistes de la faim. Les membres de l'ambassade palestinienne, les représentants des partis et organisations égyptiennes ainsi que les organisations pouplaires palestiniennes en Egypte participent à ce sit-in.

La Ligue arabe a, de son côté, demandé l'intervention rapide des Nations-Unies pour soutenir les revendications des prisonniers. Le porte-parole de la Ligue arabe, Hussam Zaki, a affirmé que "le secrétaire général de La Ligue arabe, Amru Moussa, a affirmé la nécessité de constituer des comités internationaux pour enquêter sur les pratiques commises par les autorités de l'occupation israélienne dans les prisons et les centres de détention, à l'encontre des prisonniers palestiniens."

L'intervention de la Ligue arabe vise à donner une dimension internationale à la grève des prisonniers, selon le porte-parole, indiquant que la Ligue arabe est en train de mener des contacts dans ce sens.


 

Le comité populaire de soutien avec le député Hussam Khadr et les prisonniers palestiniens

a diffusé un communiqué en provenance du député prisonnier, qui se trouve en isolement dans la prison de Bir Saba, affirmant que le mouvement des prisonniers suit avec grande colère ce qui se déroule sur la scène palestinienne, et notamment après l'assassinat des deux dirigeants de la résistance, cheikh Ahmad Yassine et dr. Abdul Aziz Rantissi, déclarant que ces assassinats vont nécessairement déclencher un nouveau tournant dans la résistance palestinienne contre l'occupation, car c'est l'occupation qui est la source de tous les problèmes, de la violence, de l'anarchie dans la région du Proche-Orient et dans le monde.
Il a affirmé : "notre peuple ne se taira pas après l'assassinat de nos deux grands dirigeants, et leur martyre apportera à Israël des jours noirs qu'il n'a pas encore connus. Sharon réalisera la faute qu'il a commise, car il a mis Hamas en entier dans une voie dont personne ne peut imaginer à quoi elle peut mener."
 
Concernant la rencontre entre Sharon et Bush, et les déclarations promesses et garanties qui ont suivi, concernant la négation du droit au retour, la légalisation de la colonisation et la non-reconnaissance des frontières de 67 pour les frontières de l'Etat Palestinien, Hussam Khadr a déclaré que ces promesses sont aussi dangereuses qu'effrontées, mais elles réclament et nécessitent notre unité et notre détermination politique.
 Elles devraient amener les auteurs des diverses initiatives insensées de revenir sur leurs positions car leurs initiatives suscitent des divisions et des troubles internes, ajoutant : "Ceux qui croient qu'ils peuvent passer outre les droits des réfugiés à retourner dans leurs villages et propriétés se font des illusions et ignorent la structure militante de notre peuple qui a fait échouer des dizaines de projets liquidateurs depuis les années 50 jusqu'à présent".
 Le député Hussam Khadr a appelé les masses du peuple palestinien, à l'intérieur et à l'extérieur, à riposter contre ces déclarations, avec force, en manifestant massivement le jour de la Nakba, le 15 mai prochain.
Par ailleurs, le député prisonnier a déclaré, concernant les menaces criminelles de Sharon et de sa bande contre le président palestinien, qu'elles doivent être prises au sérieux, et c'est pourquoi il appelle à un large mouvement populaire dans le pays et l'exil, la formation d'une protection populaire autour du siège du président, comme cela s'est passé il y a quelques mois lorsque les masses palestiniennes ont protégé pendant un mois entier le siège du président, afin de préserver la symbolique historique et militante de notre peuple et de notre nation arabe.
Khadr a ajouté que Sharon ne veut pas savoir que Arafat est le choix démocratique palestinien, il représente la légalité historique et la symbolique de la résistance, et d'autre part, il représente la légalité électorale. Arafat est au pouvoir grâce aux urnes et non pas par l'intermédiaire des chars israéliens ou américains, et parmi nous, il n'y a ni de Karzaï, ni de conseil collaborateur, et nous, en tant que Palestiniens, nous pouvons discuter et être en désaccord, à l'intérieur de la légalité et non contre la légalité, et notre défense aujourd'hui de Yasser Arafat est une défense du projet national palestinien dans son ensemble, car Arafat est visé en tant que projet national de libération et en tant que constantes nationales.
 Khadr a insisté sur la nécessité de relever la situation du Fateh, car Fateh est capable de renforcer le choix national résistant dans son ensemble en s'appuyant sur les constantes et l'unité nationale.


 
Report du procès du député Hussam Khadr jusqu'au 16 mai prochain

 Le tribunal militaire israélien de Salem, au nord de la Cisjordanie, a reporté le procès du député Hussam Khadr, membre du conseil législatif palestinien, au 16 mai prochain.

L'avocat Riad al-Anis a déclaré que le tribunal a entendu le 15 mars les témoignages d'un témoin essentiel dans l'affaire, que le procureur militaire a convoqué, qui a nié ses précédentes déclarations contre le député Khadr affirmant que les aveux ont été obtenus sous la torture.
Le procureur militaire accuse le député de plusieurs accusations, dont l'appartenance à une organisation ennemie, le soutien aux Brigades d'al-Aqsa, ce que nie le député Hussam Khadr qui préside le comité de défense des droits des réfugiés palestiniens.
La dernière séance du tribunal s'était déroulée à la fin de l'année 2003 où avait été entendu le témoin principal qui a nié avoir connu Khadr, accusant les renseignements israéliens d'avoir fait pression sur lui et l'avoir torturé pour qu'il accuse le député. L'avocat al-Anis a déclaré qu'à la prochaine séance, le procureur entendra les services de renseignements israéliens.
Il a déclaré également qu'il n'y avait aucune justification légale pour l'arrestation de son client, étant donné qu'il est membre élu dans le conseil législatif, indiquant qu'il a envoyé une lettre à la Haute cour israélienne pour autoriser les médias d'assister à la séance du tribunal.
Le député Khadr avait été arrêté dans sa maison, dans le camp de Balata, près de la ville de Naplouse, le 17 mars 2003, au cours d'une opération militaire.
Au moment même du procès, le comité populaire de solidarité avec le député Hussam Khadr et les prisonniers palestiniens avait organisé trois événements de solidarité dans les villes de Ramallah et de Gaza, et devant le tribunal militaire. Le président du comité, Tayseer Nasrallah a déclaré que le député prisonnier a subi des séances d'interrogatoire extrêmement pénibles, il a été en isolement pour de longues périodes dans la prison de Petah Tekva, ajoutant que les interrogateurs ont utilisé plusieurs moyens de torture physique et psychologique.
Tayseer Nasrallah a réclamé que l'Autorité palestinienne et le premier ministre accordent plus d'importance à la question des prisonniers et réclament leur libération immédiate.
De son côté, le conseil législatif palestinien a dénoncé, dans un communiqué, la poursuite de l'incarcération par les forces d'occupation des deux députés, Hussam Khadr et Marwan Barghouty, ainsi que les conditions dans lesquels les deux députés sont détenus, soumis aux méthodes les plus viles d'humiliation et de torture.
Dans un communiqué, le comité de la présidence du conseil affirme que la détention des deux députés, Barghouty et Khadr est une violation flagrante des lois et des traités internationaux, ainsi que des accords bilatéraux, étant donné qu'ils sont membres élus de façon démocratique du conseil législatif, et qu'ils jouissent d'une totale immunité étant des parlementaires et des personnalités politiques.

Un an après l’arrestation du député Hussam Khadr

Les plans pour faire taire la voix courageuse échouent

Isolement complet et des moyens d’interrogatoire extrêmement durs tout au long de douze mois d’emprisonnement

 

Un an déjà que le député, la voix téméraire qui est devenue la voix de tous les opprimés et des délaissés. C’est le député prisonnier Hussam Khadr, membre du conseil législatif palestinien et président du comité de défense des droits des réfugiés palestiniens.

Une voix qui a été occultée par les barreaux de la prison mais qui est restée vive parmi les millions de Palestiniens et d’Arabes, une voix poursuivant à transmettre ses positions courageuses à travers les murs de la prison, pour apporter un peu de chaleur à ses amis, et faire échec aux plans de ceux qui ont planifié son arrestation pour faire taire sa voix.

Les milieux des médias, les journalistes et les politiques, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, ont ressenti son absence, comme l’ont ressentie les gens pauvres et les gens du labeur pour qui il était une référence chaque fois qu’ils faisaient face à une épreuve, et il est devenu un appui pour les milliers de prisonniers dans les prisons israéliennes qui ressentent le poids de l’injustice qui pèse sur eux.

Les ruelles du camp de Balata, elles aussi, ressentent son absence, ces ruelles dans lesquelles il a vécu et a grandi, alors que ses photos décorent les rues du camp. Les couloirs de l’université nationale an-Najah, où il a terminé ses études universitaires, sont tristes aussi à cause de son absence. Mais ce sont surtout les masses de réfugiés dans les cœurs desquels il a semé le ferme attachement au droit au retour sur la terre des ancêtres, malgré tous les complots et les hostilités, qui ressentent durement son absence.

Le soutien et la solidarité avec lui ne sont pas limités aux frontières du pays, ils se sont étendus à toutes les parties de la terre, traversant les mers et les langues, marquant ainsi une attitude noble qui renforce les positions courageuses.

Des efforts bénévoles se sont mis au service de sa cause pour faire apparaître le degré d’attachement au député courageux, aucune prison n’ayant réussi à couper les liens entre lui et ses amis.

 

Le kidnapping

Le soir du 17 mars 2003, une opération de l’armée israélienne vise la maison du député Hussam Khadr. Des bruits d’explosion accompagnent l’entrée en force dans la maison. De nombreuses forces encerclent la maison, au milieu des cris des soldats, des coups de feu nourris dans la maison et les maisons avoisinante, tout cela aboutit à l’arrestation. Des traces de l’agression sont visibles dans toute la maison, des balles vides sont éparpillées partout, ces balles que le fils du député, Ahmad, rassemble rapidement pour qu’elles soient des pièces témoins de l’agression en pleine nuit.

Bien que la maison de Hussam Khadr ait été agressée plusieurs fois les années précédentes, ce fut l’agression la plus violente, avec l’utilisation d’explosifs pour faire sauter l’entrée de la maison, avec les tirs des coups de feu, avec l’entrée de dizaines de soldats pour une opération qui a commencé en pleine nuit pour finir avec le lever du soleil.

Après le retrait des forces israéliennes de la maison, les habitants du camp et des quartiers voisins ont accouru à la maison pour apporter du réconfort, et tous se sentaient tristes d’avoir perdu une voix courageuse qui porte leurs sourcis.

 

Dans les caves des interrogatoires

90 jours, il ne s’agit pas seulement d’un simple chiffre, que Hussam Khadr a vécu dans les caves des interrogatoires fascistes, 90 jours qui n’étaient pas suffisants, pour l’occupant, pour semer sa haine sur le corps de cet homme libre, au moment où pour Hussam, rien ne pouvait le faire dévier de ses positions, de sa force, de sa fermeté face aux interrogateurs de l’occupation.

Autant les interrogatoires devenaient plus durs et apportaient plus de souffrances, autant Hussam Khadr devenait plus ferme, plus partient et plus fort face à l’oppression de la prison et du geôlier. La prison de Petah Tikva fut le début de son long parcours d’interrogatoire, que Hussam a vécu dans toutes ses conditions difficiles, où l’occupant a exercé toutes formes de torture physique et psychique, à commencer par la privation de sommeil au cours de longues périodes, par la privation ensuite de nourriture, à l’exception de ce qui pouvait le garder en vie, en passant par la position du shabeh et d’autres moyens de torture, et souvent, il était installé sur une petite chaise, dont la base faisait à peine 25 cm2, de 30 cm de hauteur, et ses mains étaient attachées à l’arrière, pour de longues périodes.

Quant à l’interrogatoire dans la prison de Akka, le comportement était différent avec Hussam Khadr, l’équipe des interrogatoires ayant complètement changé. Khadr subissait un interrogatoire poussé, jusqu’à un interrogatoire d’une durée de 96 heures, sans s’arrêter et où plus de dix interrogateurs se relayaient, sans pourtant obtenir un quelconque aveu. Le Shabak a dû demander l’intervention de son responsable Avi Dekhter, qui a commencé lui-même à l’interroger. Mais Hussam est resté solide face à toutes les méthodes utilisées. Il fut ensuite transféré à la prison d’al-Jalama, pour une période de quatre jours, qui furent également très éprouvants, les moyens étant les mêmes sauf en ce qui concerne la pression psychologique. Puis il fut de nouveau envoyé à Petah Tikva. Ensuite à la prison secrète qui porte le chiffre 1391, et dans cette prison, les interrogateurs ont exercé, à l’abri du regard, toutes formes de torture sauvages, étant donné qu’il s’agit d’une prison qui n’est pas sous le contrôle de la direction des prisons israéliennes, et où les interrogateurs exercent un interrogatoire militaire, le prisonnier ne pouvant même pas savoir l’identité de l’interrogateur pendant toute la période où il se trouve dans cette prison.

Après l’interrogatoire, le député Hussam Khadr a été transféré à plusieurs prisons, dont Ramlé, Bir Saba’, Haddarim, Shatta, pour revenir à Bir Saba’. Dans toutes ces prisons, Hussam a connu l’isolement dans des cellules dépourvues de toutes les possibilités de vie humaine.

Des accusations mais…

Le tribunal militaire a accusé Hussam Khadr de plus de dix accusations, parmi lesquelles le fait de faire partie d’une organisation ennemie, telle que cela est décrit dans le chef d’accusation, qu’il est également en relation avec des forces ennemies à l’étranger, qu’il a reçu de l’argent pour mener des opérations militaires pour le compte des Brigades d’al-Aqsa. Et malgré toutes les accusations dont il est faussement accusé, il n’a reconnu aucune, et c’est pourquoi les interrogateurs ont essayé d’obliger d’autres prisonniers d’avouer leurs relations militaires avec Hussam Khadr, mais les témoins ont renié leurs aveux pour lesquels ils avaient été contraints, au cours de la dernière séance du tribunal.

 

Le comité populaire

Il fallait bien qu’un comité puisse prendre en charge la campagne de soutien au député Hussam Khadr, et ce fut la naissance du comité populaire de solidarité avec le député Hussam Khadr et les prisonniers palestiniens, au cours d’un rassemblement populaire auquel ont participé des représentants de toutes les formations et institutions populaires et civiles.

Tayseer Nasrallah, membre du conseil national palestinien, et coordinateur du comité explique qu’il s’agit d’un comité populaire qui regroupe des membres des deux conseils, national et législatif, des personnalités et des hommes de religion, des cadres féminins, des universitaires, des gens des médias, des avocats, des membres des institutions juridiques et des représentants des forces nationales et islamiques. Le comité a pour but d’organiser la solidarité et de mener des actions de protestation contre l’arrestation du député Hussam Khadr et de tous les prisonniers qui se trouvent dans les prisons de l’occupation.

La solidarité n’est pas uniquement le fait des Palestiniens de l’intérieur, mais elle est aussi celle des Palestiniens de l’exil, au Liban, en Syrie, en Jordanie, en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et dans d’autres parties du monde, car Hussam Khadr, tout en étant membre du conseil législatif, est l’une des personnalités dirigeantes les plus populaires pour les réfugiés, il est président de l’un des comités les plus importants de défense du droit au retour et c’est le comité de défense des droits des réfugiés palestiniens, qui s’est distingué par ses attitudes claires et courageuses, et toujours actif pour défendre les réfugiés et leurs droits. 

Le comité s’est réuni pour la première fois dans le bureau du député Hussma Khadr, dans le camp de Balata, le samedi 22 mars 2003, jour de la naissance du comité.

Tayseer Nasrallah ajoute que le comité a mené plusieurs activités de solidarité avec le député Khadr au cours de l’année passée, dont un sit-in devant le siège de la Croix-Rouge et la remise de pétitions, l’organisation de rassemblements populaires, de manifestations de protestations contre la politique des arrestations dans plusieurs régions palestiniennes et ailleurs, ainsi que la publication de tracts d’information sur les conditions des prisonniers, les mauvais traitements qu’ils subissent dans les prisons. Il a indiqué que le comité est parvenu à faire connaître la situation des prisonniers dans les réunions publiques, les rencontres, les journaux et au cours de la rencontre avec les délégations officielles.

 

Privations

Umm al-‘Abed, mère du prisonnier Khadr, dit que c’est la première fois que Hussam est prisonnier et qu’elle ne peut le voir pendant un an, elle l’a aperçu une seule fois dans le tribunal, plusieurs mois après son arrestation. Elle poursuit : « Je me lève toutes les nuits, et je dirige mes invocations pour que Dieu soit satisfait de lui, lui permette de réussir, et c’est le fils le plus cher ». Elle indique qu’elle attend son jugement, heure après heure, pour qu’elle puisse le voir, mais en regrettant de ne pouvoir le faire que de loin, et que ses enfants ne puissent pas le saluer, ou entrer dans le tribunal.

Sa sœur Daad se rappelle la première fois qu’elle a aperçu Hussam, cent dix jours après son arrestation. Il sortait de l’intrrogatoire, les mains et les pieds durement attachés, et là, elle a éclaté en sanglots, et a failli se disputer avec le gardien.

L’absence de Hussam a des répercussions profondes sur les enfants de Hussam. Ahmad s’était habitué à se faire raconter tous les soirs une histoire par son père, et il pleure parfois quand il a besoin de ses histoires. Daad raconte qu’Ahmad se tient plusieurs fois devant la photo de son père et se met à lui envoyer des baisers. Il se lève parfois la nuit et dit : j’ai rêvé que j’ai joué avec mon père ;

Quant à Amira, qui a neuf ans, elle se rappelle comment tous les vendredis, leur père les emmenait en promenade et qu’il leur achetait des jouets, alors qu’Amani, qui a 12 ans, elle a perdu l’être à qui elle pouvait raconter tous ses secrets.

Le jour de la remise des diplômes est durement ressenti par les trois enfants, car ils sont privés des cadeaux de leur père, et il en est de même pour les jours de fête ;

 

Des attitudes héroïques

Tous ceux qui connaissent Hussam, le connaissent grâce à ses attitudes politiques nationales qui n’ont pas changé avec le changement des situations. Il a toujours été celui qui appelait à assumer la responsabilité, disant : la responsabilité est sensation, sentiment, pensée, disponibiité, don… non la prétention d’un menteur… Elle est conviction et foi en un principe et un message, une capacité à se vouer pour un but élevé et immense. Il n’y a pas de plus élevé que l’homme palestinien, le citoyen qui ploie sous les soucis, qui est enchaîné par l’absence de loi, d’institution et de responsabilité collective envers lui.. Il n’y a pas de plus immense que l’appartenance à la patrie, la Palestine, la terre, l’histoire occultée et occupée par des ennemis qui veulent nous ôter toute lumière, nous empêcher de faire un pas, et c’est pour cela que personne n’a le droit d’abandonner la dignité humaine, ou un seul grain de la Palestine ».

Hussam est l’une des plus personnalités les plus importantes réclamant la nécessité de reformes dans l’Autorité palestinienne, et la nécessité d’agir de manière professionnelle dans les structures de la sécurité. Il réclame de mettre chacun à sa place appropriée et de demander des comptes à ceux qui manquent à leur devoir au service du peuple palestinien. Il est l’un des critiques les plus virulents contre les interventions étrangères dans les affaires intérieures palestiniennes. Il dit : « la responsabilité nécessite d’activer les institutions de notre autorité nationale palestinienne comme l’une des réalisations matérielles les plus importantes de notre peuple, de demander des comptes aux corrompus, de renforcer et de maintenir l’esprit de la résistance légale contre l’occupation ».

Hussam est ainsi apparu comme un homme, un dirigeant et un défenseur des droits des réfugiés. Il a critiqué toute solution ne prenant pas en compte leur question, affirmant qu’elle n’aurait aucun avenir, mais qu’elle ne ferait que susciter de nouvelles tensions. Il mettait en garde contre le fait de ne pas écouter les points de vue des réfugiés concernant les solutions proposées et a considéré que l’occupation et la corruption ne sont que les deux faces d’une seule monnaie.

En prison, Hussam n’a pas modifié ses opinions, mais au contraire, la prison l’a rendu encore plus fort et plus ferme, plus capable de porter la responsabilité et d’exprimer les soucis des détenus et de défendre leur cause. Il faisait état de la situation catastrophique des prisonniers par l’intermédiaire de son avocat Riad al-Anis. Il insistait sur le fait que tous les prisonniers et les détenus dans toutes les prisons et les centres de détention israéliens vivaient des conditions de détention insupportables, et demandait l’intervention des institutions internationales pour sauver la vie des prisonniers, ainsi que celle des institutions populaires pour les aider. Il avait lancé un appel au gouvernement d’Abu Mazin et ensuite au gouvernement d’Ahmad Qorei’ de faire de la question des prisonniers une priorité, disant : le gouvernement palestinien ne doit pas signer d’accord avec Israël qu’après la libération de tous les prisonniers et prisonnières ».

Quant à l’accord de Genève, Hussam Khadr l’a considéré comme une atteinte claire aux constantes palestiniennes, et notamment en ce qui concerne la question des réfugiés, disant : cet accord ne représente pas la position des réfugiés, mais plutôt celui de ceux qui l’ont signé, uniquement, il représente un recul net vis-à-vis des décisions des conseils nationaux » et a appelé à ce moment à faire échouer et à résister contre cet accord, à refuser de le signer et de s’accrocher aux constantes nationales et aux droits du peuple palestinien.

 

L’arrestatoin pour des motifs politiques

Tayseer Nasrallah, membre du conseil national et coordinateur du comité populaire de solidarité avec le député Hussam Khadr et les prisonniers palestiniens voit que cette arrestation est une arrestation politique et est une violation flagrante de l’immunité parlementaire dont jouit tout membre du conseil législatif.

Concernant la personnalité de Khadr, Tayseer Nasrallah affirme que la vie et les conditions dans lesquelles a vécu Hussam ont forgé sa personnalité, ajoutant : « Hussam a vécu avec le Fateh depuis sa plus tendre enfance, puis il a mené sa vie d’étudiant, ayant un rôle distinctif dans le mouvement de la jeunesse estudiantine, il a ensuite été déporté hors de la Palestine, puis emprisonné, tout ceci a forgé une personnalité capable de connaître les sources des failles et comment les réformer.

 

Nadi al-asir, 13 mars 2004

 

 Le comité populaire de solidarité avec le député Hussam Khadr et les

8/2/2004

  Le comité populaire de solidarité avec le député Hussam Khadr et lesdétenus palestiniens vient d'annoncer que des détenus de la prison de Beer Saba ont transmis un message concernant le député prisonnier, membre du conseil législatif palestinien et l'un des membres de la direction du Fateh en Cisjordanie, et président du comité de défense des droits des réfugiés.

 En effet, Hussam Khadr est placé en isolement complet à l'intérieur de la partie 4, cellule n° 14. Cette cellule ne peut contenir qu'une seule personne et est dépourvue de tout ce qui est nécessaire à une vie humaine.

Le député souffre du dos et la direction de la prison l'empêche de rencontrer et de se mêler aux autres prisonniers. La direction de la prison l'empêche également de rencontrer ses avocats, et aucun avocat n'a pu le rencontrer depuis le 27 décembre dernier. Il est de plus constamment transporté d'une prison à l'autre, afin qu'il ne puisse pas "influer sur le moral des autres prisonniers".

 Les prisonniers de la prison de Shatta avaient déclaré à l'époque où Hussam Khadr y avait été transféré qu'il avait refusé d'être fouillé de façon humiliante, ce qui a amené les autres prisonniers à se mobiliser autour de lui et à le prendre pour exemple.

 La pratique de la fouille humiliante consiste à obliger le prisonnier à ôter tous ses vêtements devant les gardiens. Suite à ce mouvement de solidarité avec lui, la direction de la prison l'a transféré à la prison de Haddarim, et l'a enfermé dans une cellule pour trois semaines, avant de le transférer à une cellule d'isolement dans la prison de Beer Saba'.  La direction des prisons utilise plusieurs moyens pour humilier et détruire le moral des prisonniers, comme le fait de leur demander de se dévêtir entièrement devant leurs geôliers, ou de les enfermer pendant longtemps dans des cellules d'isolement, ou de leur présenter des aliments infectes, de les empêcher de rencontrer leurs avocats, ou de procéder à des fouilles fréquentes des cellules et de confisquer leurs affaires personnelles.

Suite à ces informations alarmantes sur l'état de santé du député Hussam Khadr, la famille du député a lancé un appel urgent à l'Autorité Palestinienne, à Nadi al-asir al-filistini et à toutes les institutions humanitaires et juridiques internationales pour leur demander d'assumer leurs responsabilités envers tous les prisonniers et exiger qu'ils soient immédiatement libérés mais aussi de susciter dans les instances internationales les graves situations dans lesquelles vivent les prisonniers Hussam Khadr, Marwan Barghouty, Nasir Aways, Ahmad Barghouty et Doudin et d'autres prisonniers qui se trouvent en isolement depuis des mois, et même des années, dans les prisons israéliennes.  L'avocat Riad al-Anis a déclaré que l'arrestation du député Hussam Khadr est une arrestation politique, dont le but est de faire taire sa voix qui défend le droit des réfugiés palestiniens et demande l'instauration d'une société palestinienne démocratique avec une séparation des rôles et des pouvoirs, et le combat de la corruption.  Rappelons que le député Hussam Khadr a été arrêté le 17 mars 2003 dans sa maison située dans le camp Balata. Il a été interrogé de façon brutale, pendant 90 jours, et Israël le tranfère d'une prison à l'autre depuis qu'il a été arrêté, pour l'isoler entièrement des autres prisonniers palestiniens. Hussam Khadr est le fondateur du premier comité de défense des droits des réfugiés palestiniens, en 1994. Il est connu pour ses positions fermes et sa voix qui refuse toutes les solutions illusoires voulant éviter de régler le droit au retour des réfugiés, leur compensation et le droit à récupérer leurs biens. C'est pourquoi il avait refusé plusieurs documents ou projets qui avaient nié ces droits. Hussam Khadr est connu également pour ses positions claires dénonçant et appelant à combattre l'occupation par tous les moyens légaux reconnus par les instances internationales.


Palestine occupée : le député Hussam Khadr a de nouveau été transféré et mi en isolement

16 jan, 2004

Le comité populaire de soutien avec le député Hussam Khadr et les prisonniers palestiniens annonce qu'il vient de recevoir des nouvelles de la prison de Beer Saba, selon lesquelles la direction de la prison de Haddarim a de nouveau transféré le député à la prison de Beer Saba, alors qu'elle refusait toutes les demandes de visites des avocats.

L'interdiction de visites des avocats au député prisonnier entre dans le cadre de l'empêcher à faire des déclarations, à faire taire sa voix, car il appelle à la résistance et au maintien du droit au retour des réfugiés.

La direction de la prison a mis en isolement le député Hussma Khadr, dans la partie "Ishel".

Tayseer Nasrallah, coordinateur de la campagne de soutien populaire, explique cette mesure par le fait que les autorités d'occupation et d'incarcération intensifient leurs répressions pour empêcher le peuple palestinien de s'exprimer, pour poursuivre leurs politiques de destruction des villes, des villages et des camps palestiniens, d'arrestations massives et d'expropriations des terres, pour lui imposer sa solution qui n'est que la liquidation de la question palestinienne.

Tayseer Nasrallah s'est étonné du silence international sur les crimes israéliens quotidiens, et a appelé à des actions au plus haut niveau pour dénoncer la situation insupportable des prisonniers.

Le comité populaire a affirmé que le conseil législatif devrait être plus sérieux avec le dossier des prisonniers et devrait réclamer sans attendre la libération immédiate des deux députés prisonniers, Hussam Khadr et Marwan Barghouty.


Le député Hussam Khadr a été transféré à la prison de Haddarim
Par R. Ousseiran

13-01-2004

Source : Palestine en Marche

Les autorités d'occupation israéliennes ont décidé, après le procès de Hussam Khadr, de le transférer pour le priver des contacts qu'il pourrait avoir avec les autres prisonniers.
Comme l'a expliqué M. Tayseer Nasrallah, le coordinateur du comité de soutien aux prisonniers politiques palestiniens, le transfert du député Hussam Khadr d'une prison à une autre, intervient souvent en réponse à l'influence active qu'il exerce sur les prisonniers que le député prisonnier a l'occasion de voir dans les prisons israéliennes.
Les autorités d'occupation israéliennes ont décidé, après le procès de Hussam Khadr, de le transférer pour le priver des contacts qu'il pourrait avoir avec les autres prisonniers.
Il faut noter que c'est la septième fois depuis son arrestation que Hussam Khadr est transféré dans une prison différente.
Dans sa dernière déclaration, le député a condamné la dernière invasion israélienne et les attaques contre la ville de Naplouse et le camp de réfugiés de Balata.
Khader a indiqué que le gouvernement de Sharon montre un désespoir encore plus grand dans sa tentative d'éradiquer et de déraciner l'Intifada et le mouvement de la résistance dans les territoires en général et dans les camps de réfugiés en particulier. Malgré cela, Khader croit que l'Intifada va se poursuivre et que la terreur de l'occupation va cesser à cause de la lutte interminable du peuple palestinien et du soutien de ses amis dans le monde.
Khader a été particulièrement critique envers le silence des Etats arabes en ce qui concerne les attaques des sionistes contre les Palestiniens. Il a ensuite appelé l'ensemble des Palestiniens à faire face aux nouveaux défis, à unir leurs rangs et d'agir ensemble pour mettre fin à l'occupation israélienne des territoires palestiniens.
Il a de nouveau appelé tous les gens épris de paix dans le monde à exercer encore plus de pressions diplomatiques et politiques sur Israël afin qu'il stoppe ses actes cruels contre les Palestiniens en général et contre les prisonniers politiques palestiniens en particulier.
Le député Hussam Khadr attend son prochain procès qui a été reporté par les officiels israéliens qui se sont retrouvés sans une vraie affaire, lorsque le principal témoin de l'accusation a avoué avoir été brutalisé et torturé pour témoigner et qu'il a retiré ses déclarations contre le député Hussam Khadr.


Interdiction des médias à couvrir les séances du tribunal

Les témoins du procureur retirent leurs aveux et affirment avoir été contraints à avouer contre le député Khadr

Hier, mercredi 17 décembre, le tribunal militaire de Salem s'est réuni spécialement pour traiter de l'affaire du député prisonnier Hussam Khadr, membre du parlement palestinien et président du comité de défense des droits des réfugiés palestiniens, qui est détenu dans les prisons israéliennes depuis 9 mois. Le tribunal a entendu les déclarations de l'un des témoins du procureur contre le député Khadr.

Le tribunal militaire avait présenté plusieurs chefs d'accusation contre le député Khadr l'accusant de soutenir les Brigades des martyrs d'al-Aqsa, la branche militaire du mouvement Fateh, de lui fournir de l'argent pour acheter des armes servant à accomplir des opérations contre les cibles israéliennes, ainsi que d'entretenir des rapports avec des parties hostiles à Israël, et de taire des informations ayant eu pour conséquence la mort d'Israéliens.

Le député Hussam Khadr avait nié toutes ces accusations les considérant comme une manoeuvre politique pour l'emprisonner et le juger, à cause de ses opinions politiques qui refusent l'occupation, et cela en accord avec certaines parties de l'Autorité qui voient ses déclarations critiques envers la corruption dangereuses pour elles. Pour cela, l'arrestation n'a aucune relation avec la question sécuritaire, mais c'est une arrestation politique pour juger l'Intifada et ses symboles.

L'avocat Riad al-Anis, qui a défendu le député Hussam Khadr, a déclaré que le tribunal a entendu un des principaux témoins du procureur qui a retiré ses aveux contre le député Khadr, ce témoin ayant déclaré que les aveux étaient dûs à la pression et à la torture exercées par les services de renseignements israéliens, qu'il a été arrêté alors qu'il était blessé, et qu'ils l'ont contraint aux aveux, qui ne sont qu'une histoire de toutes pièces visant à arrêter le député Khadr et satisfaire quelques parties qui lui sont hostiles dans la scène palestinienne.

Les aurorités de l'occupation ont poursuivi leur politique visant à empêcher que la vérité soit dévoilée, en interdisant les médias d'assister au procès. En effet, le porte-parole de l'armée israélienne a émis une décision interdisant les divers médias à entrer dans la salle du tribunal et à couvrir les minutes des séances.

Le membre arabe de la Knesset , Azmi Bishara et le secrétaire du Rassemblement démocratique Awad Abdul Fattah ainsi que Muhammad Natour, président du comité al-Nida' de Shafa Amr, Khaled Yassine président du comité de secours populaire de Shafa Amr et des représentants de la municipalité d'Um al-Fahem, ainsi que plusieurs citoyens palestiniens à l'intérieur de la ligne verte, ont assisté à la séance du tribunal.

A la clôture de la séance qui a duré 5 heures, le conseil du tribunal a déclaré le report du procès au 15/3/2004 afin de poursuivre l'interrogatoire du témoin.

Taysir Nasrallah, coordinateur du comité populaire de soutien au député Hussam Khadr et aux prisonniers palestiniens, a déclaré que l'interdiction faite aux médias d'entrer aux tribunal est contraire aux lois pratiquées par les tribunaux, car le tribunal doit être ouvert à la presse et aux autres médias. Il a aussi saluté la position des représentants et des organismes arabes à l'intérieur de la ligne verte, ainsi que les membres arabes de la Knesset qui suivent constamment la question des prisonniers et qui soutiennent la lutte du peuple palestinien.

Nadi al-Asir al-Filistini (Club des prisonniers palestiniens)


 22/9/2003

Les auditions de ce jour et la possibilité d'une incarcération sans fin

Après plusieurs reports et plusieurs mois d'enfermement dans différentes prisons, le tribunal militaire israélien a de nouveau reporté la comparution de Hussam Khadr, membre du Parlement Palestinien, à la période de décembre 2003. En plus à toutes les anciennes charges qui pesaient sur lui, qui incluent, entre autre, la participation à des complots pour aider à des actes hostiles à Israël, la cour israélienne a présenté une nouvelle charge aujourd'hui qui accuse le député Khadr d'avoir gardé secret des informations qui menacent la sécurité des citoyens israéliens. Cette nouvelle accusation, si elle est prouvée, signifie la prison à vie du député Khadr. Il faut cependant noter, que Khadr a rejeté toutes les allégations, anciennes et récentes, et toutes les fausses accusations portées contre lui. KHadr est un dirigeant politique et un officiel élu qui est impliqué dans des activités politiques appelant une solution pacifique du conflit israélo-palestinien sur la base de deux Etats qui reconnaisse les buts nationaux du peuple palestinien. Son opposition verbale à la fois aux forces d'occupation israéliennes dans les territoires et à la corruption qui a existé dans l'Autorité Palestinienne est la principale raison de son incarcération.  Khadr est en prison depuis le mois de mars de cette année, et sa famille n'a pas reçu le droit de lui rendre visite, depuis son arrestation. Au cours des auditions d'aujourd'hui, la cour militaire israélienne a de nouveau rejeté la demande de l'avocat autorisant sa rencontre avec ses jeunes enfants. Il a pu seulement rencontré l'une de ses soeurs, qui a rapporté un message de lui, appelant tous les Palestiniens à rester unis dans la poursuite de leurs droits légitimes et reconnus sur le plan international.


Hussam Khader in die Negev Wüste verlegt

06/08/03

Palästinensische Quellen gaben heute, den 06.08.03 bekannt, dass der palästinensische Parlamentsabgeordnete Hussam Khader, der sich seit März 2003 in israelischer Haft befindet, aus dem Ramle-Gefängnis nach Beer Sheba  in der Negev Wüste verlegt wurde.

Mitgefangene berichteten dass Khader selbst nicht darüber informiert wurde, wohin er gebracht werden sollte, und erst im Nachhinein wurde bekannt, dass man ihn nach Beer Sheba gebracht habe, wo er sich in Isolationshaft befände. In der Isolationshaft hat der Häftling keinerlei Kontakt zu anderen Insassen und darf seine Zelle nicht verlassen. Weder die Familie noch Khaders Anwalt wurden bisher von den zuständigen Behörden über Khaders Verlegung informiert.

Tayseer Nasrallah, der Vorsitzende des Komitees zur Solidarität mit Hussam Khader und anderen politischen Gefangenen nimmt an, dass Khader verlegt wurde um seinen Einfluss auf die anderen Häftlinge und die palästinensische Öffentlichkeit zu vermindern.

Noch vor wenigen Wochen, hatten verschiedene Menschenrechtsorganisationen, darunter das Mandela Institut, Khaders schlechten Gesundheitszustand hervorgehoben. Dieser hat ein Herzleiden und seit den langwierigen Verhören, während denen er in schmerzhaften Positionen gefesselt blieb, starke Rückenschmerzen. Außerdem ist er durch Schlafmangel geschwächt. Seine Familie befürchtet nun, dass sich sein Zustand durch die berüchtigten Haftbedingungen in der Wüste noch verschlechtern wird. Völkerrechtlich gesehen ist Israel für die Gesundheit seiner Gefangenen verantwortlich. In der Realität gehört das Ausnutzen von Krankheit und Schmerzen zu den alltäglichen Verhörmethoden in israelischen Gefängnissen.


 LE TRIBUNAL MILITAIRE ISRAELIEN SE REUNIT MARDI POUR  EXAMINER LES ACCUSATIONS CONTRE LE DEPUTE HUSSAMN KHODR 

Le tribunal militaire israélien consacrera sa séance du mardi premier juillet 2003 à Salem pour examiner la prolongation de la détention du député Hussam Khodr, membre du conseil législatif palestinien et président du comité de défense des droits des réfugiés palestiniens.

L'avocat Riad al-Anis a affirmé que le tribunal va examiner les chefs d'accusation contre le député et décidera ensuite la prolongation de sa détention jusqu'à terminer les décisions légales contre lui, bien que le député Khodr ait nié toutes les accusations portées contre lui.

Il faut rappeler que le député Khodr est en prison depuis 100 jours, et il se trouve actuellement dans la prison de Ramlé.

 

Communiqué du comité populaire de soutien au député Hussam Khodr

et à tous les prisonniers et détenus palestiniens 

FIN DE LA GREVE DE LA FAIM DES PRISONNIERS

DOUDINE ET AL-BARGHOUTY

Deux prisonniers politiques palestiniens qui suivaient la grève de la faim depuis 25 jours ont décidé la nuit dernière de la stopper après les promesses faites par les autorités sionistes de mettre fin à la torture systématique à leur encontre.

Les familles de Musa M. Doudin et Ahmad Barghouty ont annoncé que les deux militants ont décidé de terminer leur grève de la faim après avoir reçu la promesse qu'ils ne seraient plus menottés, pieds liés et en isolement.

Doudin et Barghouty ont commencé leur grève de la faim le 30 Mai dernier pour protester contre "les traitements nazis" que l'administration israélienne leur infligeait.

Cette semaine, des milliers de prisonniers et de détenus avaient rejoint leur grève de la faim, en solidarité avec eux. Des milliers de détenus sont détenus dans les camps de détention, 12, situés dans toute la Palestine. La plupart d'entre eux sont emprisonnés sans aucune charge contre eux, sans procès, ils servent uniquement d'otages pour de futurs échanges, afin d'obtenir des concessions de la part de l'Autorité Palestinienne.

Occupied Jerusalem: 29 June, 2003 (IAP News)


La vie du député Hussam Khodr en danger

L'avocat du député emprisonné depuis 66 jours, Riad al-Anis, a déclaré, suite à la prolongation de laÆ détention de 15 jours prononcée par le tribunal israélien, que la vie du député Hussam Khodr était en danger, à cause de la torture qu'il subit depuis sa détention.

Hussam Khodr a été transféré de la prison tristement célèbre de Akka (du temps des Britanniques, où ont été détenus les combattants palestiniens au temps du mandat), vers la prison de Petah Tikva (où sont détenus aujourd'hui les combattants de la liberté), et les services de renseignements l'interrogent en permanence, dans des conditions de plus en plus dures.
L'avocat Riad al-Anis a demandé la libération immédiate du député Khodr, ou de présenter un chef d'accusation contre lui, mais le tribunal a refusé et a prolongé la détention de 15 jours.

Le député Hussam Khodr, prolongation de sa détention

Le tribunal sioniste prolonge la détention du parlementaire Hussam Khodr de 15 jours. Khodr est l'un des dirigeants du mouvement Fath en Cisjordanie, et président du comité de défense des réfugiés dans le camp de Balata, près de Naplouse.

Les sionistes accusent le député de financer et d'orienter les opérations des brigades des martyrs d'al-Aqsa, accusation que réfute catégoriquement le député Hussam Khodr.

L'avocat du député a annoncé que la situation de Hussam Khodr est de plus en plus critique, la shabak (service de renseignements) ayant refusé de lui permettre de recevoir des soins. Le député a subi ces derniers temps, avant le passage au tribunal, 60 heures sans relâche d'interrogatoires, avec interdiction de dormir et il a été placé dans une cage où il ne pouvait bouger, lui causant des douleurs à la colonne vertébrale.


Protestons contre l'arrestation de Hussam Khader, membre du Conseil Législatif Palestinien

Justice Palestine

Lundi 17 mars 2003, à 4h du matin, par une violente opération d'arrestation, les forces israéliennes, amenées en véhicules blindés et escortées de tanks, ont dynamité la porte de la maison de Hussam KHADER, membre du Conseil Législatif Palestinien, et tiré des dizaines de coup de feu à l'interieur. Puis, ils ont arrêté et emmené Hussam KHADER, vers une destination inconnue.

Après une dure opération de fouille, ils ont emporté ordinateur, téléphone, tampons officiels, dossiers et documents.

Hussam Khader est membre du Conseil Législatif Palestinien, militant responsable du Fatah et depuis 1997 il est une des personnalités indépendantes du conseil d'administration du PHRMG (The Palestinian Human Rights Monitoring Group). Continue


http://www.desinfos.com/infos207/infos0710.html
http://www.solidarite-palestine.org/rdp-pal-030530-2.html
http://www.dissidentvoice.org/Articles5/Othman_Khader2.htm
http://www.courrierinternational.com/interview/avec/shahid.htm
http://set.palestine.free.fr/shahid.htm
http://www.rassegna.it/2002/speciali/palestina/dopo-arafat.htm



 


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