Comité
populaire de solidarité avec
le député Hussam Khader &
les prisonniers palestiniens
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Liberté pour Hussam
Khader
Le 17 mars
2007 marque le 4ème
anniversaire de
l’arrestation et de la
détention illégale de HUSSAM
KHADER, ancien député
palestinien et haut
responsable du Fatah.
Hussam
Khader a été arrêté au cours
d’une attaque violente
israélienne du camp de
Balata Camp le 17 mars
2003 [1].
Après un procès qui a traîné
pendant 2 ans et demi, il a
été condamné à 7 ans
d’emprisonnement par un
tribunal militaire israélien.
Le procès s’est déroulé en
présence d’observateurs de
l’Union interparlementaire (c’était
la première fois que des
observateurs internationaux
suivaient un procès dans un
tribunal militaire israélien)
et en octobre 2005, le
Conseil directeur de l’Union
interparlementaire (IUP) a
produit un rapport sur le
procès de H. Khader. Selon
la conclusion du rapport
"M. Khader, depuis son
arrestation il y a 2 ans et
demi, n’a pas été traité en
accord avec les règles
internationales de procès
équitables ".
Selon le
rapport de l’IUP, plusieurs
fois pendant la détention de
Khader, il "a disparu" hors
de contact avec sa famille
et de son avocat, qui
n’étaient pas informés du
lieu où il se trouvait, en
violation flagrante du droit
international. Le rapport
cite également Khader qui
décrit la torture et les
traitements inhumains qu’il
a subis pendant les périodes
d’interrogatoire intensif et
de détention prolongée.
L’IUP demande que ces
accusations “fassent l’objet
d’une enquête impartiale” (voir
en anglais
http://www.ipu.org/english/issues/hrdocs/177/report.htm
).
Pendant tout
son procès, Hussam Khader a
affirmé être convaincu que
les accusations contre lui
étaient une tentative pour
le réduire au silence à
cause de ses positions
politiques, de ses
commentaires sur la
corruption et le manque de
transparence du gouvernement
précédent et son soutien
sans faille à une juste
solution du problème des
réfugiés et du droit au
retour, tel que défini par
la résolution 194 des
Nations unies. 48
parlementaires de par le
monde ont appellé à la
libération de Khader.
En février
2007, il y avait plus de
11,000 prisonniers
palestiniens dans les
prisons israéliennes [2] :
110 femmes, 382 enfants, 870
en détention administrative
et 40 parlementaires, dont
Marwan Barghouti et Ahmad
Sadat qui a été illégalement
enlevé de la prison de
Jéricho en 2006 [3].
Marwan
Barghouti
Ahmad Saadat,
dirigeant du FPLP
Au moins 117 prisonniers
sont détenus au secret. Et
Israël continue à arrêter
des dizaines de Palestiniens
chaque semaine en
Cisjordanie occupée.
Les
conditions de vie de tous
les prisonniers se sont
considérablement détériorées
l’an passé, alors qu’Israël
continue à violer le droit
international et les droits
humains, dont les
Conventions de Genève, et
continue à utiliser son
système pénitenciaire comme
arme de son occupation
militaire des Territoires
occupés en ne respectant
jamais les droits humains
fondamentaux des prisonniers
palestiniens.
Les grèves
de la faim menées par des
prisonniers en janvier /
février 2007 et la mort d’un
prisonnier, Jamal Hasan
Abdallah Al-Sarahin, qui est
mort en janvier 2007,
illustrent les conditions
terribles et inhumaines dans
les prisons d’Israël.
Que pouvez vous faire ?
Envoyez
une carte à Hussam Khader en
prison :
Hussam
Mahmoud Abdel Rahman Khader,
Beer Sheeva Prison, Eshel
Section No. 4, Area No.
84100, TH 5 9, Israel.
Ecrivez
à vos élus pour les informer
du cas de Hussam Khader et
des 11,000 prisonniers
palestiniens dans les
prisons israéliennes, y
compris les 40 élus
palestiniens.
Demandez
à vos élus d’agir pour faire
en sorte que soient
respectés les droits des
prisonniers palestiniens,
inscrits dans le droit
humanitaire international et
dans les conventions dont
Israël est signataire.
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Palestine – 17-4-2006
Communiqué de presse du Comité
de Soutien à Hussam Khader et aux prisonniers
palestiniens
Solidarité avec les prisonniers palestiniens
17
avril : Jour du Prisonnier Palestiniens
Dans un texte écrit cette semaine, le leader
palestinien emprisonné, Hussam KHADER, appelle
le peuple palestinien et ses dirigeants à
marquer le 17 avril – Jour du Prisonnier
Palestinien. Il appelle également les soutiens
internationaux, qui militent pour la liberté et
la justice partout dans le monde, à se tenir aux
côtés des Palestiniens et des 9.400 prisonniers
victimes de l’occupation militaire brutale
israélienne.
Hussam Khader, un des plus anciens dirigeants du
Fatah et ex-membre du Conseil Législatif
Palestinien, est illégalement détenu par Israël
depuis 3 ans. En novembre 2005, après 2 ans et
demi de procès, il a été condamné à 7 ans de
détention. L’Union Inter-Parlementaire (Inter-Parliamentary
Union – IPU) qui a surveillé le procès, a
exprimé ses sérieuses inquiétudes. Leur
observateur légal a conclu : « Depuis qu’il a
été arrêté il y a 2 ans et demi, Khader n’a pas
bénéficié d’un procès équitable selon les règles
internationales ».
Le
rapport sur le procès réalisé par l’IPU dénonce
plusieurs périodes, pendant sa détention, au
cours desquelles Khader a « disparu » aux yeux
de sa famille et de son avocat, sans qu’ils
soient informés de son sort, en parfaite
violation des lois internationales. Le rapport
dénonce également la torture et les traitements
inhumains subis pendant l’interrogatoire
intensif auquel il a été soumis et la détention
prolongée, et demande que ces faits « fassent
l’objet d’une enquête impartiale ».
Voir :
http://www.ipu.org/english/issues/hrdocs/177/report.htm
Tout au long de son procès, Khader a affirmé que
l’attaque dont il est l’objet est une tentative
pour le réduire au silence, en raison de ses
prises de position politiques, de ses
commentaires sur la corruption et l’opacité de
l’ancien gouvernement, et de son soutien à une
juste résolution de la question des réfugiés et
de leur droit au retour, comme l’indique la
Résolution 194 des Nations-Unies. 84
parlementaires du monde entier ont appelé à la
libération immédiate de Khader.
Hussam Khader est l’un des 9.400 Palestiniens
incarcérés actuellement dans les 28 prisons et
centres de détention en Israël (87% d’entre eux
sont originaires de Cisjordanie et 7% de Gaza).
Il n’est pas le seul à subir des procédures qui
violent les lois internationales sur les Droits
de l’Homme, ainsi que la torture et des
traitements inhumains. Les organisations de
Droits de l’Homme palestiniennes et
internationales relatent que ce sont des
pratiques communes pour des milliers de
Palestiniens emprisonnés.
Israël se sert de l’emprisonnement et de la
détention pour écraser la lutte palestinienne
pour la liberté et la résistance à l’occupation
militaire. En 1999, une étude réalisée par le
Comité International de la Croix-Rouge révélait
que 45% des Palestiniens âgés de moins de 40 ans
avaient été emprisonnés à un moment de leur vie.
Ces chiffres ont considérablement augmenté après
le déclenchement de l’Intifada Al-Aqsa, en
septembre 2000. D’après le Ministère palestinien
des détenus et ex-détenus, depuis l’Intifada
Al-Aqsa, environ 40.000 Palestiniens ont été
arrêtés, dont 500 femmes (parmi lesquelles 120
restent incarcérées) et 4.000 enfants (dont 330
toujours détenus).
13
membres du Conseil Législatif Palestinien sont
en prison, dont Marwan Barghouti et Ahmad Sadaat,
récemment kidnappé dans la prison de Jéricho ;
au cours de la dernière campagne électorale, des
centaines de représentants politiques ont été
arrêtés, tentative pour perturber le processus
démocratique électoral. La torture et les
traitements inhumains que subissent tous les
prisonniers (y compris les femmes et les
enfants) est la routine. Sur le nombre total de
prisonniers, 810 sont des détenus administratifs
contre lesquels aucune charge existe et qui sont
incarcérés pour une durée indéterminée, et 3.908
(41% du nombre total) attendent leur procès. De
nombreux prisonniers et prisonnières (et environ
70 enfants) sont malades et souffrent de
maladies chroniques. Ils ont un besoin urgent de
traitement médical, qui leur sont interdits.
Le
Comité de Soutien à Hussam Khader et aux
Prisonniers Palestiniens appelle à exercer des
pressions sur Israël pour exiger que les
prisonniers palestiniens jouissent des pleins
droits stipulés par les lois et conventions
internationales pour les Droits de l’Homme, dont
Israël est signataire.
|
Le député Hussam Khadr condamné à 7
ans de prison ferme.
La cour suprême
israélienne a condamné ce dimanche le député
Hussam Khadr à sept ans de prison, plus un an
avec sursis.
Dans un entretien
avec le site arabs48, l'avocat du député,
Riyad al-Anis, a déclaré que la condamnation a
été prononcée en fonction de chefs
d'accusation qui ont été modifiés. Il a été
accusé d'avoir fourni une aide financière, en
tant que président du comité de défense des
droits des réfugiés, à un citoyen palestinien,
qui a été plus tard accusé d'avoir des
relations avec les Brigades d'al-Aqsa, et
d'avoir tu les informations qu'il avait sur
des opérations anti-israéliennes. Avec la
modification des chefs d'accusation, le député
a été condamné au tiers de ce que prévoyait le
tribunal, qui l'accusait d'avoir financé les
Brigades d'al-Aqsa et sa relation avec les
opérations contre l'occupation, ainsi que
d'avoir des relations avec le Hezbollah et
l'Iran.
Tayseer Nasrallah,
le coordinateur du comité populaire de
solidarité avec le député Khadr et les
prisonniers palestiniens, a déclaré après la
séance que le tribunal militaire de
l'occupation qui est situé au barrage de Salem
a émis cette condamnation injuste du député
Hussam Khadr, après des délibérations qui ont
duré toute la journée. Il a rappelé que cette
condamnation vient après deux ans et 9 mois de
procès, le tribunal s'étant réuni plusieurs
fois pour l'accuser, mais le député n'a pas
reconnu les charges contre lui.
Il a affirmé
qu'il y aura appel contre ce jugement.
Les forces de
l'occupation israélienne avaient arrêté le
député Hussam Khadr au mois de mars 2003.
PARTICIPONS
MASSIVEMENT A LA CAMPAGNE INTERNATIONALE
POUR LA LIBERATION DE TOUS LES
PRISONNIERS
ARABES ET PALESTINIENS DETENUS DANS LES
PRISONS ISRAELIENNES
LIBERTE POUR LES PRISONNIERS DE LA
LIBERTE
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Report du procès du député prisonnier
Hussam Khadr
divers
agences
24 octobre
2005
Le tribunal
militaire israélien de Salem a décidé le
report du jugement contre le député
prisonnier Hussam Khadr, président du
comité de défense des droits des réfugiés
palestiniens, et cela à la demande de
l'avocat Riad al-Anis, avocat du député,
pour le 27 novembre prochain.
On indique
que la demande de report a été faite afin
qu'un jugement ne puisse pas être prononcé
en cette période de tension extrême
suscitée par les forces israéliennes,
jugement qui risque d'être extrêmement
injuste, comme le sont actuellement tous
les jugements émis par les tribunaux
israéliens envers les prisonniers
palestiniens.
Le député
Hussam Khadr a été amené au tribunal, les
mains et les pieds attachés, mais levant
les mains en signe de victoire.
Rappelons que
le député Hussam Khadr a été arrêté le 17
mars 2003. Il est père de trois enfants,
et il est âgé de 44 ans.
Le comité
national de défense du député prisonnier
Hussam Khadr avait annoncé que le procès
du député allait reprendre le dimanche 23
octobre, au tribunal militaire de Salem.
Selon le
quotidien Haaretz, les sources militaires
et de la sécurité israéliennes affirment
que le procureur militaire a rencontré
beaucoup de difficultés pour prouver une
partie des accusations contre le député
Hussam Khadr, suite à sa résistance aux
tortures et son refus d'avouer une
quelconque charge contre lui.
C'est ce qui
a conduit au fait que les chefs
d'accusation sont plutôt modérés et qu'il
a été décidé qu'un seul juge, au lieu de
trois, siègeraient au tribunal.
Selon le
communiqué du comité national de défense,
M Tayseer Nasrallah, coordinateur du
comité, a exprimé son soulagement sur
l'issue que semble prendre la détention du
député, affirmant que la raison de ce
recul des autorités de l'occupation
revient en premier lieu à la résistance de
Hussam Khadr tout au long de 90 jours
d'interrogatoires, où les services de
renseignements ont utilisé toutes les
formes de pressions psychologiques,
morales et physiques, pour lui arracher
des aveux.
M. Nasrallah
a affirmé que la cause du député Hussam
Khadr est juste, son arrestation est
politique et vise à se venger de ses
positions politiques de refus de l'occupation
israélienne. Il a appelé à la mobilisation
des institutions juridiques et
humanitaires, et des comités de défense
des droits de l'homme, à soutenir la juste
cause du député et de réclamer sa
libération et la libération immédiate de
tous les prisonniers.
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Déclaration du Comité de Soutien à Hussam Khader,
début septembre 2005
La seizième
audition du procès
de Hussam Khader, député
palestinien, détenu
illégalement
par Israël
depuis 2 ans et demi aura lieu le 4 septembre 2005
Cette audience du procès
se déroulera
au tribunal militaire de Salem en Cisjordanie.
Hussam Khader est un dirigeant palestinien
populaire, membre du Fatah pour le district de
Naplouse, et un ancien fonctionnaire ministériel.
L’avocat
et l’équipe
de défenseurs
de Khader ont exprimé
leurs inquiétudes
quant au déroulement
du procès
jusqu’à
maintenant.Lors de la dernière
audition le 29 juin 2005, les responsables israéliens ont admis, alors qu’ils
étaient
interrogés
à
la barre, que les preuves et les déclarations
des témoins,
destinés
à
incriminer M. Khader,
avaient
été
fabriqués
de toute pièce.
Bien qu’il
ait
été
soumis
à
de longs interrogatoires, y compris la torture,
pendant sa détention
renouvelée,
M. Khader
a toujours récusé
les accusations portées
contre lui.
L’Union
Interparlementaire (IUP) de juristes qui suit et
surveille l’affaire
de M.Khader depuis deux ans, a envoyé
M. Simon
Foreman, son observateur juridique, pour suivre l’audition
de juin 2005. M. Foreman
sera aussi présent
à
la prochaine audience. L’IPU
a exprimé
de sérieuses
inquiétudes
quant aux violations du droit international dans l’affaire
de M. Khader
à
ce jour. L’
IPU a plus particulièrement
exprimé
"sa profonde préoccupation
de ce l’accusation
repose essentiellementsur les déclarations
d’une
personne qui n’est
pas elle même
un témoin
crédible".
45 parlementaires européens
du Parlement européen,
le Parlement britannique, le Conseil Législatif
palestinien et la Knesset israélienne,
plus les parlements algérien,
suisse, brésilien
et philippin ont fait savoir leur inquiétude
concernant l’affaire
Khader et ont demandé
sa libération
immédiate.
La preuve principale
contre M. Khader
repose sur les déclarations
de ce témoin.L’équipe
des défenseurs
de M. Khader
s’est
vu interdire
à
ce jour d’interroger
ce témoin
sur les circonstances de son interrogatoire, afin qu’ils
puissent
établir
si ses déclarations
avaient
été
obtenues sous la contrainte ou la pression. Le témoin
a déclaré
qu’il
avait
été
torturé
lui même
pendant l’enquête
et qu’il
avait subi des pressions pour incriminer M. Khader
dans sa confession bien qu’il
n’ait
jamais eu de contact direct avec lui.
La Cour n’a
pas autorisé
les défenseurs
de M. Khader’s
à
soumettre les témoins
de l’accusation
à
un contre interrogatoire
à
propos des preuves secrètes
"supposées"
impliquer M. Khader
dans des activités
criminelles. La défense
de H.Khader a déposé
une motion
à
la Cour d’appel
militaire, demandant que soit produite la preuve
secrète
enregistrée contre M. Khader,
étant
donné
qu’une
telle pièce
pourrait servir
à
le disculper. La Cour a rejeté
la motion. L’accusation
utilise aussi contre M. Khader
de pièces
à
conviction tenues secrètes.
En interdisant
à
M. Khader
et ses avocats d’avoir
accès
à
des documents
à
charge sur lesquels l’affaire
est basée,
le procès
ne l’est
plus que de nom. Il est truqué
et bien loin des normes internationales d’un
procès
équitable.
Lors de la dernière
audience le 29 juin 2005, M. Khader
a
été
autorisé
à
s’adresser
à
la Cour pour la première
fois. Il a parlé
de la torture
à
laquelle il a
été
soumis pendant les 90 jours de son interrogatoire.
Bien que la torture ait
été
déclarée
illégale
par la Cour Suprême
israélienne
en 1999, les prisonniers palestiniens continuent
à y être
soumis, [elle est utilisée]comme
moyen d’interrogatoire.
Khader a dit
à
la Cour qu’un
groupe d’offidiers
des services secrets l’avait
interrogé,
et l’avait
aussi soumis
à
la torture, pendant des jours durant au point qu’il
ne savait plus si c’était
le jour ou la nuit.
A un moment il a
été
détenu
dans la prison d’Israël
de sinistre renommée :
Facility 1391. A de multiples occasions, des
officiers des services secrets sont venus dans sa
chambre pendant qu’il
dormait. Ils le forçaient
alors
à
se lever,
à
rester debout contre le mur et on lui convrait la tête
d’un
sac. On lui liait les bras et les jambes et il
arrivait qu’il
reste deux jours comme
ça
.On lui donnait très
peu d’eau
et de nourriture, en conséquent
il
était
très
faible.A plusieurs reprises on lui a interdit d’aller
aux toilettes.
Le Comité
populaire de Soutien
à
Hussam Khader et
à
tous les Prisonniers palestiniens est très
préoccupé
du manque d’équité
dans le déroulement
du procès
de M. Khader
à
ce jour et surtout de la probabilité
qu’il
soit condamné
à
une lourde peine de prison, sans avoir eu un procès
juste.
Le Comité
appelle les organisations de défense
des droits humains et la communauté
internationale
à
faire pression sur les autorités
israéliennes
afin de s’assurer
que les critères
juridiques internationaux seront appliqués
dans le procès
de M. Khader.
Si ceci n’est
pas garanti, M. Khader
doit
être
libéré
immédiatement
et les accusations contre lui retirées.
On peut trouver un
rapport complet sur l’affaire
de Hussam Khaderpar le Comité
de Soutien
à
M. Khader
sur le site de la campagne :
www.hussamkhader.org/english
1) Arabs48
http://www.arabs48.com
- 4 septembre 2005
2) Comité
de Soutien
à
Hussam Khader et
à
tous les prisonniers palestiniens, traduction :
C. Léostic,
Afps
Intro et surlignage :
C. Léostic,
Afps
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Rencontre avec le député prisonnier Hussam Khadr,
avant le procès
4 septembre 2005
Les deux députés Jamal Zahalka et Muhammad Barake
ont rencontré ce dimanche Hussam Khadr, membre du
conseil législatif palestinien et député, avant la
séance du procès. Au cours de la rencontre, les
discussions ont porté sur la situation politique
dans la région, et notamment dans la scène
palestinienne, après le démantèlement des colonies
de la bande de Gaza.
Le député Hussam Khadr a insisté sur la nécessité de
maintenir l'unité nationale palestinienne face aux
dangers qui guettent le peuple palestinien,
insistant sur le fait que l'unité est la garantie
sûre pour faire face à tous les complots qui visent
le peuple palestinien.
Khadr a appelé à accorder la priorité à la question
des prisonniers palestiniens, en cette période, et
d'agir pour les faire tous libérer des prisons de
l'occupation.
Le député a dénoncé le massacre commis à Shefa'amr,
et a demandé aux députés Jamal Zahalka et Muhammad
Barake de transmettre ses condoléances aux parents
des martyrs.
De leur côté, les députés Zahalka et Barake ont
salué la résistance du député Khadr dans les prisons
de l'occupation, et notamment lors des
interrogatoires menés de façon barbare, qui ont duré
plus de 90 jours, sans que les instructeurs puissent
tirer un seul aveu du député.
Zahalka et Baraké ont affirmé que le procès de Khadr
est un procès politique mené par des autorités
d'occupation contre un membre élu dans le parlement
du peuple palestinien, et ils ont insisté sur la
nécessité de réclamer sa libération immédiate. Ils
ont dénoncé la poursuite de l'arrestation des
dirigeants politiques et ont demandé l'arrêt
immédiat de telles pratiques qui visent à empêcher
la représentativité politique du peuple palestinien,
réclamant la libération immédiate des deux députés
palestiniens, Hussam Khadr et Marwan Barghouty et du
dirigeant du FPLP, Abdel Rahim Mallouh.
Ils ont également affirmé que la libération des
prisonniers palestiniens fait partie intégrante de
tout processus de négociations. Ils ont affirmé que
la loi internationale stipule que la libération de
tous les prisonniers fait partie de la cessation de
toute occupation, et si Israël prétend que
l'occupation de Gaza s'est achevée, il devra donc
libérer immédiatement au moins tous les prisonniers
de la bande de Gaza.
les deux députés ont ensuite assisté au procès qui
s'est tenu dans le tribunal militaire de Salem.
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Le député
prisonnier Hussam Khadr : le retrait de Gaza est le
premier pas vers la liberté et la libération
19/8/2005
Le député Hussam Khadr, président du comité de dégense
des droits des réfugiés palestiniens, a considéré, de sa
prison à Haddarim, que le retrait de la bande de Gaza
est un pas important vers le démantèlement du projet
colonial sioniste, tout en appelant à ne pas exagérer
les manifestations de joie. C'est ce qu'a annoncé
l'avocat du député, Riad al-Anis, qui lui a rendu visite
récemment.
L'avocat a déclaré que le député Khadr partage l'opinion
de ceux qui considèrent que le retrait de Gaza est le
fruit des luttes de notre peuple et de sa résistance
héroïque face aux plans israéliens visant à s'étendre et
à perpétuer l'occupation. Il a appelé à la préservation
de cette réalisation historique en considérant qu'elle
appartient au peuple palestinien, avec ses martyrs, ses
prisonniers, ses brigades de la résistance et ses
formations nationales. Il a déclaré : "Nous devons
profiter de l'expérience, des leçons du premier
redéploiement israélien après la signature des accords
d'Oslo ainsi que de la mauvaise administration, de
l'anarchie et de la corruption qui l'ont suivi, où ont
disparu toutes les promesses qui voulaient transformer
les régions desquelles l'armée israélienne se retirait
en nouvelle Singapour. Nous n'avons pas su mettre le
retrait au service de notre peuple palestinien, mais il
a été mis au service d'une petite minorité qui a obtenu
des provilèges et qui recherchait l'approbation
israélienne. Notre projet national est tombé alors à la
merci de ces derniers qui recherchaient leurs intérêts
personnels". Il a ajouté : "Nous devons sérieusement
étudier nos failles en cette période, consacrer nos
efforts à tirer les leçons et fonder à partir de là
notre politique envers la nouvelle donne avec le retrait
des forces de l'occupation et des colons de la bande de
Gaza".
Le député Khadr a également dit que l'occupation
israélienne veut que le retrait soit un terme, refusant
de le lier à d'autres pas, et il essaie même, de faire
de la bande de Gaza une grande prison, isolée de son
environnement palestinien. Il s'agit d'un des défis
auquel doitvent faire face l'Autorité palestinienne et
le peuple palestinien, pour faire de ce retrait le début
de la pluie et non la fin. D'autres défis nous attendent,
comme la manière de diriger nos affaires intérieures, la
poursuite de l'étape de la libération nationale que
notre peuple mène depuis une centaine d'année, il y a
aussi le dossier d'al-Quds, des réfugiés, des colonies,
du mur raciste, des prisonniers, des frontières, toutes
exigeant de nouvelles batailles.
En ce qui concerne le dossier des prisonniers, le député
Khadr a ajouté qu'il n'est pas normal que les
prisonniers de la bande de Gaza soient maintenus en
prison alors qu'il s'agit d'un retrait et du contrôle
total de la bande de Gaza par l'Autorité. Il est temps,
pour considérer qu'il s'agit d'une libération totale,
que tous les prisonniers de la bande de Gaza soient
libérés, et cela doit être le premier pas après le
retrait."
Le député Hussam Khadr a mis en garde le gouvernement de
l'occupation israélienne d'isoler la Cisjordanie et de
renforcer ses mesures répressives contre les citoyens,
et de lancer ses colons à l'assaut des Palestiniens pour
y commettre des crimes, comme ce qui s'est passé dans la
colonie de Chilo il y a quelques jours lorsqu'un colon
israélien a tué quatre citoyens, et avant, à Shafa'Amr.
Le député Khadr a demandé à l'avocat Riad al-anis de
transmettre ses condoléances aux familles des martyrs de
Shafa'Amr, de Sanjil, de Kfar Qalil et Qalqylia,
assassinés par les colons.
Le député Hussam Kahdr a salué la décision du président
de l'Autorité palestinienne pour avoir défini la daute
du 21 janvier pour les élections législatives,
considérant qu'il s'agit d'une mesure importante dans la
voie de la formation d'un système palestinien
démocratique, appelant toutes les forces nationales et
islamiques, ainsi que les personnalités nationales à
participer aux élections et à présenter leurs
candidatures au conseil législatif palestinien.
Rappelons que le procès du député Khadr reprendra le 4
septembre prochain, où seront entendus des témoins en
liaison avec l'affaire.
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Le député prisonnier Hussam Khadr met en garde contre
une redoutable attaque sur les dirigeants prisonniers
31 mai 2005
Le député
prisonnier Hussam Khadr a fermement dénoncé la
dernière mesure d'isolement du député prisonnier
Marwan Barghouty, secrétaire du Fateh en Cisjordanie,
entreprise par la direction des prisons israéliennes.
En effet, Marwan Barghouty a été transféré de la
prison de Haddarim vers les cellules de l'isolement de
la prison de Beer Saba'. Tout en étant une violation
flagrante des droits de l'homme, a précisé le député
Hussam Khadr, et une preuve de l'aspect inhumain de
cette politique, cette mesure est aussi le
couronnement d'un plan fomenté par les services de
renseignements visant les dirigeants et responsables
du mouvement national des prisonniers, à la tête
duquel se trouve le militant Barghouty, dans le but de
les empêcher de s'exprimer et de participer à la prise
de décision, notamment lors des prochaines échéances,
comme les élections législatives et le 6ème congrès du
mouvement Fateh prévu au mois d'août prochain.
more
Communiqué du comité de défense du prisonnier Hussam
Khadr et des prisonniers palestiniens
Report du procès
du député Hussam Khadr jusqu'au 11 avril 2005
Le tribunal militaire
israélien de Salem a reporté le procès du prisonnier
Hussam Khadr, président du comité de défense des
droits des réfugiés palestiniens, au 11 avril prochain.
Le tribunal s'est réuni à huis-clos pour étudier le
dossier du député Khadr, qui a duré depuis 11 h du
matin jusqu'à 4 heures de l'après-midi, dans le cadre
de mesures sécuritaires renforcées. Au cours de cette
séance, un témoin du procureur a été entendu, il
s'agit du dénommé Ariel, un des hommes des services du
renseignements israéliens qui avaient interrogé le
député Khadr.
Le témoin a présenté des
enregistrements vidéo et sonores prétendant qu'il
s'agit d'enregistrements pris de gens sous
surveillance ayant des relations avec le député.
L'avocat Riad al-Anis qui défend le député Khadr a
affirmé que lors de la prochaine séance, le député
Khadr pourra se défendre lui-même.
Le député Hussam Khadr a
déclaré à la presse que les prisonniers palestiniens
ont contribué aux efforts pour instaurer l'accalmie,
ayant eu un rôle important pour cela. C'est pourquoi "j'appelle
le président Abu Mazen à exercer des pressions sur le
gouvernement israélien et sur Sharon afin qu'ils
s'engagent effectivement dans la libération des
prisonniers, sinon l'accalmie n'aura aucun sens et ne
peut durer", affirmant que les prisonniers refusent de
revenir à l'expérience des négociations d'Oslo, car
ils sont pour une solution globale et juste.
Le député membre de la
Knesset, Muhammad Barake, a assisté au début de la
séance du tribunal exprimant sa solidarité ave le
député Hussam Khadr et avec tous les prisonniers
palestiniens, affirmant son refus de ce procès et de
ses conséquences.
A la fin de la séance, le
tribunal a autorisé la famille du député Hussam à le
voir pour quelques minutes, après une attente de cinq
heures.
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Détenu depuis 2 ans sur
de fausses accusations, le parlementaire palestinien,
Hussam Khader, affronte sa dernière audition devant le
tribunal
Par Hussam Khader
>
info@hussamkhader.org
Le dimanche 20 mars 2005 aura lieu la prochaine audience
pour Hussam Khader, le membre du Conseil législatif
palestinien (Parlement), au tribunal militaire de Salem.
D'abord arrêté en mars 2003, Hussam Khader a été détenu,
en violation des lois internationales et des Droits de
l'Homme, dans diverses prisons israéliennes pendant 2
ans, dont un an en emprisonnement solitaire.
C'est la12ème fois que le procès de Khader est reporté
et aucune date de jugement n'a été encore fixée. Khader
nie les accusations contre lui et déclare qu'elles sont
fabriquées et qu’elles ont été obtenues à partir d'un
témoin placé sous contrainte et sous pression.
Après l'audience précédente de Khader devant le tribunal
en novembre 2004, un membre de la Knesset, Jamal
Zahalka, a accusé les autorités israéliennes d’avoir
fabriqué la preuve contre Khader.
Le soutien international pour la cause de Hussam
Khader et sa détention illégale continue de croître :
· L'Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) et le
Comité sur les Droits de l'Homme des Parlementaires du
Syndicat Interparlementaire ont tous les deux exprimé
leurs inquiétudes sur l'illégalité du processus
juridique dans cette affaire et sur les conditions de
détention de Khader, sur les méthodes d'interrogatoire
employées, sur l'accès insatisfaisant à ses avocats et
sur les restrictions graves faites aux visites de sa
famille – tout cela en violation des Lois
internationales sur les Droits de l'Homme.
· L'Union Interparlementaire (une organisation
internationale des Parlements d’Etats souverains
représentant les 130 parlements mondiaux, y compris la
Knesset israélienne) a observé le cas de Khader pendant
2 ans.
Elle a publié 5 résolutions exprimant des inquiétudes
graves sur l’affaire Khader et sur les violations
sérieuses du droit international dans son cas
Adoptée les 24-27 janvier 2005, la dernière résolution
concernant Hussam Khader (Affaire N° PAL/04), souligne
en particulier le transfert illégal forcé des
prisonniers palestiniens, y compris Khader, sur le
territoire israélien pour les besoins de l’accusation,
et l'incompatibilité de certains méthodes
d'interrogatoire et conditions de détention avec la Loi
internationale sur les Droits de l'Homme auxquelles
Khader et d'autres prisonniers ont été soumis.
L’UIP a décidé d'envoyer un observateur juridique au
jugement de Khader, comme ils l’ont fait dans l’affaire
du membre du CLP emprisonné, Marwan Barghouti.
Après le procès de Barghouti, le jurisconsulte de l' UIP
a conclu dans son rapport que :
« Les nombreuses infractions au droit international
rappelées dans ce rapport rendent impossible la
conclusion que M. Barghouti a eu un procès équitable'.
(Voir :
http://www.ipu.org/english/issues/hrdocs/174/report.htm).
L'UIP continue d’observer les développements dans
l’affaire Khader.
Une motion de la la Chambre des Communes britannique sur
les prisonniers palestiniens, soumise en décembre 2004,
et signée par près de plus de 100 parlementaires, a
exprimé des inquiétudes concernant les milliers de
prisonniers dans les prisons israéliennes, et en
particulier "les sérieuses préoccupations juridiques
soulevées par l'Union Interparlementaire lorsqu'il
s'agit des parlementaires palestiniens emprisonnés
Marwan Barghouti et Hussam Khader".
(Voir :
http://edm.ais.co.uk/weblink/html/motion.html/ref=243)
Le Comité Populaire de Soutien à HUSSAM KHADER demande
la libération immédiate d’Hussam Khader et l’abandon des
accusations fabriquées contre lui.
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Communiqué du comité populaire
de soutien au député Hussam Khadr et aux prisonniers
palestiniens
Le tribunal militaire israélien reporte les discussions
dans la question du député Hussam Khadr au 6 mars
prochain
Le tribunal militaire israélien qui s'est réuni
spécialement ce dimanche 28 novembre 2004 à Salem pour
discuter de la question du député Hussam Khadr, membre
de conseil législatif palestinien et président du comité
de défense des droits des réfugiés palestiniens, a
reporté la séance au 6 mars prochain, en 2005, après
avoir entendu un des témoins du procureur dénommé Yonal,
qui fait partie de l'équipe des instructeurs des
renseignements israéliens, ayant supervisé les
interrogatoires.
La séance a eu lieu en présence de l'avocat du député,
Riad al-Anis, à 10 heures du matin. Le président du
tribunal a affirmé que la séance est secrète, les forces
de police ont interdit l'entrée à Jamal Zahalka, député
à la Knesset qui se trouvait dans sa salle dès le matin,
et interdit à Tayseer Nasrallah, coordinateur du comité
populaire de soutien au député Khadr et aux prisonniers
palestiniens, ainsi qu'à sa soeur, Layla Khadr, d'entrer
dans la salle. Plusieurs journalistes arabes et
étrangers se trouvaient à l'extérieur de la salle du
tribunal.
Après de longues heures, le tribunal a autorisé le
député Hussam Khadr de rencontrer l'assistance, pendant
la pause, qui n'a duré que cinq minutes. Hussam Khadr a
déclaré que la période post-Arafat est une période
sensible, très grave, minutieuse, et qu'elle nécesité
une direction nationale unie, qui fonctionne de façon
collective, et qui reste fidèle aux constantes
nationales palestiniennes, renforçant l'unité nationale
palestinienne, la lutte contre la corruption, le
jugement des corrompus et la mise en place de l'Etat des
institutions et du droit. Elle doit faire le choix de la
résistance à l'occupation.
Le député Hussam Khadr a insisté sur la nécessité de
renforcer les institutions nationales de Fateh, de ne
pas passer outre ses décisions collectives et
démocratiques, étant donné que ces institutions sont
élues démocratiquement et elles sont seules capables de
remplir le vide laissé par le décès du président Arafat.
Il a aussi déclaré son respect de toutes les
institutions organisationnelles, et que le peuple
palestinien a besoin d'une direction dynamique pour
dépasser la situation difficile actuelle.
Le député Jamal Zahalka a commenté le procès de Hussam
Khadr, disant que ce procès est formel, qu'il n'a aucun
lien avec la justice ou le droit, il s'agit d'un procès
politique, avec des considérations uniquement politiques,
et non juridiques. Il a appelé à la libération immédiate
des deux députés palestiniens, Marwan Barghouty et
Hussam Khadr, affirmant la nécessité de renforcer la
campagne internationale pour leur libération, en faisant
pression sur le gouvernement israélien, et notamment
parce que le peuple palestinien a besoin d'eux dans la
période actuelle, étant donné qu'ils jouissent d'une
grande popularité et une grande capacité à régler les
problèmes, à contribuer à renforcer l'appareil politique
palestinien, à garantir la stabilité interne de la scène
palestinienne.
Quant à Tayseer Nasrallah, il a ajouté que le député
palestinien Hussam Khadr a le moral très élevé, et que
son procès ne fait que renforcer sa foi et sa force dans
la justice de la cause palestinienne pour laquelle il se
bat. Nasrallah a insisté sur l'importance de la question
des prisonniers dans toutes les discussions ou accords
futurs entre Israël et l'Autorité palestinienne, car
ignorer cette question ne conduira pas à la paix, au
contraire.
Il faut rappeler que les autorités de l'occupation
israélienne ont arrêté le député Hussam Khadr il y a 20
mois sans procès, et qu'elles l'accusent de financer les
Brigades des Martyrs al-Aqsa, ce que Hussam Khadr nie
catégoriquement, et son emprisonnement n'est qu'une
manière de faire taire sa voix et de l'isoler de son
peuple.
L'association Ansar el-sageen a considéré que le procès
du député Khadr est une parodie qui est dépourvue de
toutes considérations juridiques, elle a appelé à juger
l'occupation et les criminels de guerre israéliens et
non les dirigeants du peuple palestinien et les
combattants pour la liberté.
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Hussam Khader, membre du Conseil
Législatif Palestinien est détenu
illégalement en Israel depuis 20 mois.
Communiqué de Presse du 24 novembre 2004
Hussam Khader : 9ème audience non-légale devant un
tribunal le 28 novembre
2004
Hussam Khader, membre du Conseil législatif palestinien,
sera présenté devant le tribunal militaire de Salem le
dimanche 28 novembre à 10 hpour sa dernière audience de
tribunal. Khader a été arrêté en mars 2003 et est
détenu depuis illégalement en Israel. En tant que
membre du Conseil législatif palestinien, l'arrestation
et la détention illégale de Khader viole son immunité
parlementaire.
Khader a nié les charges contre lui et clament qu'elles
sont fabriquées et quelles ont été obtenues à partir
d'un témoin soumis à la contrainte et à la pression.
L'accusation utilise maintenant une preuve secrète dans
le cas de Khader. Une des raisons au report de son
procès était de donner le temps à l'accusation de
fournir un certificat de l'armée israélienne classifiant
le document lié au témoin principal et aux témoins
additionnels - dont des membres des services de sécurité
générale israélienne - comme preuve secrète qui ne sera
pas présentée au tribunal devant l'accusé et son équipe
de défense. La date du procès de Khader n'a pas été
encore fixée.
Pendant sa détention, Hussam Khader a été soumis à un
traitement inhumain, dont la privation de sommeil etil a
été soumis à des interrogatoires pendant des périodes
prolongées. Khader a été maintenu en emprisonnement
solitaire pendant presque une année, qui s'est terminée
seulement après qu'il ait fait une grève de la faim en
mars 2004 pour protester contre ses conditions de
détention non-satisfaisantes.
Khader a participé pour la deuxieme fois cette année à
une grève de la faim pendant 19 jours en août 2004, avec
plus de 4.000 autres prisonniers politiques
palestiniens, pour demander que leurs droits en vertu du
droit international, et en tant que prisonniers de
guerre, soient respectés, et pour demander la fin de la
torture et des conditions de détention illégales et
inhumaines. Khader, comme tous les autres prisonniers de
Naplouse et d'autres prisonniers de "sécurité", s'est vu
refusé toutes les visites de sa famille depuis son
arrestation.
L'Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT) et
l'Union InterParlementaire (IPU) ont exprimé des
inquiétudes concernant l'illégalité du processus légal
dans le cas de Hussam Khader et de ses conditions de
détention, des méthodes d'interrogatoires employées, de
l'accès insatisfaisant à ses avocats, et du
fait que toute preuve de l'accusation ne lui ait pas été
communiquée ni à ses avocats. L'IPU est une
organisation internationale de 130 parlements nationaux
dans le monde entier, y compris la Knesset Israel. Dans
leur dernière résolution concernant le cas de Khader en
octobre 2004, l'IPU a demandé que Khader bénéficie des
garanties d'un procès équitable énoncées dans le Pacte
international relatif aux droits civils et politiques.
Le premier ministre palestinien Qureia a invité le 20
novembre 2004, les Etats-Unis à faire pression sur
Israel pour que soient libérés les leaders palestiniens
Marwan Barghouti, Hussam Khader et d'autres leaders
palestiniens emprisonnés. Il a dit qu'il aborderait
leurs cas avec le Secrétaire d'état des Etats-Unis,
Colin Powell, au cours de sa visite cette semaine.
Hussam Khader est le Président du Comité pour la
Défense des Droits des Réfugiés palestiniens en
Palestine. Réfugié lui-même, il est un avocat loyal
d'une solution juste au problème des réfugiés
palestiniens basée sur le droit international.
"Le droit au retour est au coeur du problème palestinien...
sans accorder aux réfugiés leurs droits, il ne peut y
avoir aucune paix durable dans la région... nous ne
pouvons pas permettre au nettoyage ethnique de triompher...
le droite du retour est une question de vie ou de mort
pour les réfugiés et pour la cause nationale
palestinienne dans l'ensemble. La cause des réfugiés
est la cause palestinienne ".
Hussam Khader se pose également comme avocat des
réformes, de la responsabilité financière, et du respect
envers les droits de l'homme. Interviewé en 2002 par le
New York Times, avant son arrestation, Khader a dit :
''Je suis allé à la Knesset, et ils m'ont présenté comme
un homme de paix... Je suis allé à Neve Shalom et j'ai
prêché la coexistence. Je suis allé au Caire et j'ai
prêché la normalisation. Mais maintenant, je suis juste
un autre nombre dans l'ordinateur des Israéliens. Il
n'y a rien dans mon dossier qui indique, "C'était un
partenaire de la Paix". Maintenant je suis un autre
visage palestinien sur lequel les soldats peuvent
braquer leur ''lampes-torches.''
Khader est un membre indépendant du Comité Directeur du
Groupe de Surveillance des Droits de l'Homme Palestinien
(PHRMG est un membre du réseau de l'OMCT), Président du
Comité des Réfugiés du Conseil législatif palestinien,
et a été
Président au Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Khader s'est exprimé contre les attaques-suicides en
Israel, et a constamment souligné que la cause
principale des attaques-suicides est l'occupation
militaire brutale et illégale contre laquelle il a
consacré sa vie à lutter et à faire campagne. Avant le
premier intifada en 1987, Khader avait déjà été arrêté
23 fois par l'arméed'occupation israélienne. Il a été
également détenu pendant 1½ an, et a été placé en état
d'arrestation chez lui pendant un an. En janvier 1988,
il fut le premier activiste de l'intifada à être expulsé
de Palestine, et il est revenu en Palestine après les
Accords d'Oslo en 1994. En exil, il est devenu membre du
Conseil National Palestinien (PNC). Le Comité Populaire
de soutien au membre du CLP, Hussam Khader et aux
prisonniers politiques palestiniens demandent :
LA LIBERATION IMMEDIATE DE HUSSAM KHADER
Et demande que :
Israel assume ses engagements internationaux concernant
le traitement des
prisonniers palestiniens et respecte les droits de
l'homme de base.
Pour plus d'informations sur la Campagne de soutien à
Hussam Kgader et aux
prisonniers politiques palestiniens :
http://www.hussamkhader.org
Tel/fax: +972 9 2338930, Mobile: +972 59 382930, +052
476593
info@hussamkhader.com
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Le député
Hussam Khadr appelle à resserrer les rangs et à assumer
la responsabilité nationale
30 octobre 2004
Le député Hussam Khadr a lancé un appel
de la prison de Haddarim appelant les masses du peuple
palestinien à être à la hauteur de la responsabilité
nationale, en cette période critique de l’histoire de
notre cause nationale, considérant que l’occupation
israélienne porte l’entière responsabilité de la
détérioration de la santé du président Arafat, à cause
du siège qui lui a été imposé dès le début de l’Intifada
par l’armée israélienne. Khadr a ajouté que la sympathie
et les sentiments populaires dont bénéficie Yasser
Arafat de la part du peuple palestinien témoigne de
l’ampleur de la crainte de l’avenir chez ce peuple.
Arafat est celui qui a mené la lutte nationale
palestinienne tout au long des décades passées,
s’appuyant sur ses qualités et aptitudes personnelles.
Personne n’a jamais envisagé la période post-Arafat,
mais sa maladie a mis les sentiments et les
raisonnements palestiniens devant des questionnements
qui n’avaient pas été pris en compte auparavant, surtout
que la maladie de Arafat intervient dans une période
politique trouble, aggravant la situation, étant donné
que le gouvernement israélien cherche à imposer la
politique du fait accompli.
Khadr a appelé la direction
palestinienne à rejeter les divergences passées et à
prendre au sérieux la nouvelle donne. Le président
Arafat et sa maladie, ajoute t-il, nous mettent devant
des équations difficiles et des possibilités
épouvantables, qui exigent de tous un effort collectif
pour sortir de cette période trouble, en prenant garde
et en s’opposant à ceux qui essaient de prendre le
pouvoir par la force.
Le député Hussam Khadr a ensuite appelé
à la nécessité de mettre en action tous les cadres à
l’intérieur de l’OLP, et notamment la présidence du
conseil national, le comité exécutif et le conseil
central, mais aussi le comité central de Fateh et le
conseil révolutionnaire, afin que ces institutions
puissent être en action permanente.
Khadr a mis en garde contre la présence
de ceux qui cherchent à semer l’anarchie à l’intérieur
de notre société, ce qui exige une précaution et un
éveil élevé, au sein de tout notre peuple et de ses
institutions de la sécurité, pour faire face à tous ceux
qui veulent profiter du départ du président, dans le but
de se faire soigner, pour imposer leurs programmes et
leurs propres agendas.
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traduit par
l'association Palestine en Marche
24 oct, 2004
Le
député Hussam Khadr a déclaré que la direction des
prisons israéliennes poursuit la répression des
détenus palestiniens, affirmant que la situation
risque d'empirer.
Dans
un entretien avec l'avocat de l'institution Mandela,
Buthayna Daqmaq, qui a visité le député dans la prison
de Haddarim, il a ajouté qu'une légère amélioration a
eu lieu suite à la grève des prisonniers au mois
d'août, grève qui a duré 18 jours. Il a indiqué que la
direction des prisons continue à retarder à appliquer
les promesses faites lors de la grève de la faim. La
pratique de la fouille à nu continue à être pratiquée.
L'avocat Buthayna Daqmaq a également visité le
prisonnier Rakad Salem, secrétaire général du Front de
libération arabe, précisant qu'il souffre encore d'une
pneumonie et de maux aux yeux, et que sa situation
médicale était critique. L'avocat a déclaré que les
visites entre les sections de la prison de Haddarim
étaient toujours interdites.
Elle a
également visité la prison de Nafha, et rencontré 8
prisonniers, qui sont Mu'ammar Shahrour de Tulkarm,
Na'el Barghouty de Kawbar, Ashraf Yasini de Bireh,
Ibrahim Sarahne, mari de la prisonnière Irina Sarahne,
de Dheyshe, Ahmad Farraj de Shwayka, Tawfiq Abu Na'im
de Ghaza. Le prisonnier Abu Na'im, représentant des
prisonniers, a déclaré qu'il y a des cas de malades
gravement atteints dans la prison de Nafha et qu'aucun
remède ou soin ne leur est apporté. De plus, la durée
de la récréation a été limitée de deux heures à une
demi-heure. La politique de la fouille à nu se
mpoursuit ainsi que la pratique des amendes aux
prisonniers.
Il se
trouve actuellement 800 prisonniers palestiniens dans
la prison de Nafha. Plusieurs nouveaux prisonniers ont
été amenés dans cette prison, parmi eux Firas Jarrar,
Ala' Bhays, Ayman Shawa, Walid Akl, Ghassan Mardawi,
Ramzi Halabi, Firas Umari, Ghassan Rami Braykh,
Muslima Thabet et Mustapha Muslimani.
Plusieurs prisonniers ont été transférés au cours des
derniers jours vers les sections A et B de la prison,
augmentant la pression du fait du manque d'espace. La
direction de la prison a également interdit à 200
prisonniers (30 de Cisjordanie et 170 de Gaza) des
visites familiales, contrairement à ce qu'elle prétend,
que les prisonniers interdits de visite sont seulement
20.
L'avocat Daqmaq a pu visiter le prisonnier Ibrahim
Sarahne dans la prison de Nafha, qui vit des
conditions très difficiles, sa femme étant prisonnière
et ses deux filles ne peuvent voir leurs parents. Ses
deux frères Mousa et Khalil sont également en prison,
le premier a été condamné à une longue période de
prison alors que le second a été condamné à la prison
à vie + 20 ans.
Beaucoup de prisonniers subissent le même sort, en
étant empêchés de voir les autres membres de la
famille prisonniers. Beaucoup de prisonniers ne
peuvent voir leurs frères et les parents ont des
difficultés à rendre visite à tous leurs enfants,
étant donnés qu'ils ne sont pas ensemble.
Par
ailleurs, Maître Daqmaq a visité Qahira Saadi, qui se
trouve dans la prison de Neve Ternzia, condamnée à
trois fois prison à vie, et dont le jugement est paru
le 29 août 2004. Qahira Saadi a affirmé à l'avocat que
la situation médicale des prisonnières est critique,
la direction de la prison négligeant totalement la
santé des détenue, ajoutant que la fouille à nu des
prisonnières est poursuivie, surtout lorsqu'elles
reviennent du tribunal.
Le
mari de Qahira Saadi se trouve dans la prison de Nafha,
et il est en détention administrative. Qahira Saadi a
quatre enfants.
Qahira
Saadi a également déclaré que la plupart des
prisonnières souffrent du mal de dos, à cause de
l'humidité des pièces et des matelas, sans parler des
tortures et des coups qu'elles reçoivent, pour les
raisons les plus futiles.
La
direction de la prison de Haddarim a interdit le 22
octobre la rencontre de l'avocat Raed Dsouki, de
l'association Ansar al-sageen, avec le prisonnier
Samir Qintar, sous prétexte des causes sécuritaires.
Les
deux prisonniers Khaled Mardawi et Abbas Sayyed de la
prison de Haddarim qui ont pu rencontrer l'avocat ont
déclaré que la situation est toujours en attente,
concernant les revendications des prisonniers, un mois
et demi après la fin de la grève de la faim. Les deux
prisonniers ont expliqué que les repas sont
insuffisants, surtout avec le mois de Ramadan, que la
direction des prisons empêche l'achat de légumes et
fruits et autres produits de la cantine, elle refuse
également que les prisonniers reçoivent des colis
alimentaires de l'extérieur. Les quelques produits
qu'il est possible d'acheter à la cantine ont vu leurs
prix doubler, forme de racket pratiquée par la
direction des prisons.
L'avocat a pu visiter également les mineurs détenus
dans la prison Asharon, et rencontré Ibrahim Hamid,
mais la direction de la prison lui a interdit de
rencontrer le mineur Ismä'il Rajabi.
Le
prisonnier mineur Ibrahim Hamid a déclaré que la
direction de la prison lui a interdit la visite de ses
parents, que la politique des amendes, allant jusqu'à
600 shekels, est de plus en plus pratiquée, et si le
prisonnier ne peut payer cette amende, à partir de son
compte à la cantine, la somme est automatiquement
prélevée sur son compte quand il est de nouveau
créditeur. La direction des prisons a aussi obligé les
jeunes à payer la chemise qu'ils portent, 180 shekels.
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Le député Hussam Khadr appelle à renforcer l'intifada
18 Oct,2004
Le
député prisonnier Hussam Khadr, membre du conseil
législatif palestinien a appelé à activer le rôle des
institutions palestiniennes, garantie pour la lutte
contre la corruption et le renforcement de l'unité
nationale, et de poursuivre la résistance pour la
réalisation des droits nationaux.
Dans
une lettre envoyée par le député de sa prison de
Haddarim, à l'occasion du mois de Ramadan, Hussam
Khadr affirme que le chemin de la résistance est le
seul qui puisse garantir les droits du peuple
palestinien, et la preuve en est le retrait israélien
attendu de la bande de Gaza, qui est dû aux coups
portés par la résistance. Khadr affirme que cette
situation exige la nécessité d'unir les efforts, de
développer et d'activer le rôle des masses et des
institutions, quelles que soient les pertes et les
réalisations, c'est le prix que payent les peuples qui
luttent pour l'indépendance de leur pays et leur
liberté.
Khadr
a dénoncé avec force les appels de certains pour
arrêter l'Intifada et le retour aux négociations. Il a
mis en garde contre le projet d'Ariel Sharon qui vise
à enterrer le projet national palestinien dans le
cadre de la grande prison de Gaza, et d'abandonner
définitivement la reconnaissance des droits nationaux
du peuple palestinien représentés par la création d'un
Etat palestinien sur les terres occupées en1967 et le
droit de retour des réfugiés, ce qui signifie la
nécessité de poursuivre le projet national et la
résistance à la colonisation et toutes les formes de
l'occupation en Cisjordanie occupée, tout comme cela
exige la nécessité d'activer le rôle des institutions
de l'autorité nationale palestinienne en garantissant
une lutte contre la corruption et en améliorant
l'action et le soutien à l'unité nationale
palestinienne.
Concernant la préparation des élections
palestiniennes, Khadr a ajouté : "j'aurais souhaité
que les élections soient conçues comme un outil
important pour la réforme politique, administrative et
sociale, mais je crains que ces élections ne soient
qu'une façon de détourner notre peuple de son
programme national de lutte, et qu'elles ne se
transforment en un cercueil de l'intifada avant la
réalisation de ses buts".
Dans
sa lettre, le député Khadr aborde la période après la
grève de la faim illimitée que le mouvement des
prisonniers a entamé au mois d'août dernier, affirmant
que la direction des prisons a trahi ses engagements
qu'elle avait faits au cours de la grève. Elle a
entamé des discussions partielles et donné des
promesses pour une amélioration partielle de quelques
conditions de détention, mais cela reste loin du
niveau exigé, face à la souffrance supportée par la
grève. Ce qui nécessite l'unité des actions du
mouvement des prisonniers, la poursuite de ses
revendications et la nécessité d'élever le soutien de
la part de l'autorité, des institutions populaires,
pour faire pression sur Israël afin qu'il accepte les
revendications des prisonniers, et notamment dans les
instances internationales et juridiques, pour mettre
fin aux humiliations et à la torture exercée en
permanence contre les prisonniers.
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Report du procès du député
prisonnier Hussam Khadr
19 Sep 2004
Communiqué de l'association de solidarité avec le
prisonnier Hussam Khadr et
les prisonniers palestiniens
Report du procès du prisonnier député Hussam Khadr au 28
novembre prochain dimanche 19 septembre
Le tribunal militaire vient de reporter ce matin le
procès du député Hussam Khadr au 28 novembre prochain
pour entendre de nouveau les mêmes témoins et émettre
un nouvel ordre pour dévoiler les renseignements secrets
concernant l'affaire du député Khadr. Le tribunal
s'était réuni pour une séance spéciale à Salem, ce
dimanche 19 septembre pour juger de l'affaire du député
prisonnier Hussam Khadr, membre du conseil législatif
palestinien et président du comité de défense des
droits des réfugiés palestiniens. L'avocat Riad
al-Anis qui assurait la défense du député Khadr a
déclaré que le tribunal a tenu deux séances, l'une le
matin, au cours de laquelle le témoin prisonnier Khaled
Khadish, secrétaire du mouvement Fateh dans le camp de
Balata, et que les autorités israéliennes de
l'occupation emprisonnent depuis un an et demi sans
jugement, a été entendu. Khadish a nié toute relation
militaire entre lui et le député Khadr. Au cours de la
seconde séance, qui était fermée, avec la présence du
procureur israélien, le conseiller juridique des
services de renseignements israéliens, ainsi que
l'avocat Riad al-Anis, les témoins du procureur, qui
sont du Shin-Beth, qui avaient arraché des aveux sous
la torture à un des prisonnier blessés et que ce
dernier avait nié lors de la dernière séance du
tribunal, environ six mois auparavant, le 15 mars
dernier. Le premier témoin membre du Shin-beth, dénommé
Ariel, a déclaré que les accusés qui avaient avoué
contre le député Khadr l'avait fait de plein gré et
sans pressions, d'après lui, et lorsque l'avocat Riad
al-Anis a essayé de contrecarrer ces prétentions, et de
décrire les moyens utilisés par les services de
renseignements pour arracher des aveux, les services de
renseignements ont apporté un ordre du dirigeant de la
région militaire israélienne centrale interdisant de
dévoiler tout renseignement sur les moyens utilisés
lors des interrogatoires par les services de
renseignements. Le député Khadr a été amené au
tribunal, les mains et les pieds attachés, il semblait
fatigué, surtout après les 18 jours de grève de la faim
qu'il avait menée avec ses compagnons prisonniers. Mais
il avait toujours ce regard qui exprime sa forte
détermination. I faut rappeler que les forces de
l'occupation israélienne avait mené un raid contre la
maison du député Hussam Khadr, dans le camp de Balata,
il y a un an et demi, en dynamitant ses portes, en
mettant à sac toutes les affaires et en tirant des
coups de feu dans tous les sens, après avoir confisqué
des documents personnels, ainsi que l'ordinateur. Les
forces de l'occupation l'ont arrêté et l'ont accusé
d'être en relation avec les brigades des martyrs
d'al-Aqsa, ce qu'il a nié tout au long des
interrogatoires dans les cellules des services des
renseignements, qui ont duré trois mois. Pendant ces
mois d'interrogatoires, Hussam Khadr a subi toutes
formes de pressions, psychologiques et corporelles, il a
été torturé par les services de renseignements et
transféré dans diverses prisons. Il y a quelques jours,
les forces de l'occupation ont mené un raid contre le
bureau du député Hussam Khadr, dans la ville de
Naplouse, cassant les portes et détruisant ce qui s'y
trouvait. Le tribunal n'a autorisé qu'à sa mère et son
jeune fils, Ahmad, âgé de sept ans, d'entrer dans la
salle du tribunal. Sa grande fille, Amani, âgée de 13
ans, a déclaré qu'elle s'attendait à voir son père,
qu'elle n'avait pas vu depuis six mois, lors de la
dernière séance du tribunal. Etant donné que les
parents n'ont pas le droit de visite, les séances du
tribunal sont les seules occasions pendant lesquelles
les parents peuvent voir ceux qui sont emprisonnés.
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Le député Hussam Khadr appelle à
renforcer l'intifada
15 oct, 2004
Le député prisonnier Hussam Khadr, membre du conseil
législatif palestinien a appelé à activer le rôle des
institutions palestiniennes, garantie pour la
lutte contre la corruption et le renforcement de l'unité
nationale, et de poursuivre la résistance
pour la réalisation des droits nationaux.
Dans une lettre envoyée par le député de sa prison de
Haddarim, à l'occasion du mois de Ramadan,
Hussam Khadr affirme que le chemin de la résistance est
le seul qui puisse garantir les droits du peuple
palestinien, et la preuve en est le retrait
israélien attendu de la bande de Gaza, qui est dû aux
coups portés par la résistance. Khadr affirme que cette
situation exige la nécessité d'unir les
efforts, de développer et d'activer le rôle des masses
et des institutions, quelles que soient les pertes et
les réalisations, c'est le prix que payent
les peuples qui luttent pour l'indépendance de leur
pays et leur liberté. Khadr a dénoncé avec
force les appels de certains pour arrêter l'Intifada et
le retour aux négociations. Il a mis en garde contre le
projet d'Ariel Sharon qui vise à enterrer le
projet national palestinien dans le cadre de
la grande prison de Gaza, et d'abandonner définitivement
la reconnaissance des droits nationaux du
peuple palestinien représentés par la création d'un
Etat palestinien sur les terres occupées en1967 et le
droit de retour des réfugiés, ce qui
signifie la nécessité de poursuivre le projet national
et la résistance à la colonisation et toutes
les formes de l'occupation en Cisjordanie
occupée, tout comme cela exige la nécessité d'activer le
rôle des institutions de l'autorité
nationale palestinienne en garantissant une
lutte contre la corruption et en améliorant l'action et
le soutien à l'unité nationale palestinienne.
Concernant la préparation des élections palestiniennes,
Khadr a ajouté : "j'aurais souhaité que les
élections soient conçues comme un outil important
pour la réforme politique, administrative et sociale,
mais je crains que ces élections ne soient
qu'une façon de détourner notre peuple de son programme
national de lutte, et qu'elles ne se transforment en un
cercueil de l'intifada avant la réalisation
de ses buts". Dans sa lettre, le député
Khadr aborde la période après la grève de la faim
illimitée que le mouvement des prisonniers a entamé au
mois d'août dernier, affirmant que la
direction des prisons a trahi ses engagements qu'elle
avait faits au cours de la grève. Elle a
entamé des discussions partielles et donné
des promesses pour une amélioration partielle de
quelques conditions de détention, mais cela
reste loin du niveau exigé, face à la souffrance
supportée par la grève. Ce qui nécessite l'unité des
actions du mouvement des prisonniers, la
poursuite de ses revendications et la nécessité d'élever
le soutien de la part de l'autorité, des institutions
populaires, pour faire pression sur Israël
afin qu'il accepte les revendications des prisonniers,
et notamment dans les instances internationales et
juridiques, pour mettre fin aux humiliations
et à la torture exercée en permanence contre les
prisonniers. |
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L'armée israélienne saccage le
Siège du Comité de soutien aux prisonniers Hussam-Khader
à Naplouse
10 sept 2004
Un groupe de soldats israéliens, armés de mitraillettes,
a envahi par surprise le siège de l'Association de
soutien aux prisonniers de Ghassan Khader à Naplouse.
Ils y ont provoqué de graves dégâts. La porte d'entrée a
été forcée, les ordinateurs et les dossiers ont été
fouillés et endommagés, toutes les affiches et matériel
d'information ont été détruits. Hussam Khader, membre du
Conseil Législatif Palestinien, a été arrêté le 17 mars
2003 et il fait partie des résistants qui ont suivi la
grève de la faim dans les prisons israéliennes,
commencée le 16 août dernier.
En réponse à la brutalité des forces israéliennes, le
peuple palestinien dans son ensemble ainsi que le Comité,
qui défend les droits des prisonniers politiques,
condamnent cette attaque et considèrent qu'elle n'est
qu'un des nombreux crimes commis contre le peuple
palestinien par des autorités israéliennes d'occupation.
Le Comité continuera à défendre Hussam Khader et demande
instamment au peuple palestinien et à tous les citoyens
épris de justice de par le monde à intensifier les
pressions sur les autorités israéliennes afin d'obtenir
la libération de tous les prisonniers politiques et la
fin de l'occupation des territoires palestiniens par
l'Etat d'Israël
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20 August, 2004
Des prisonniers ont été
transférés, déclare le député prisonnier Hussam Khadr
Le député palestinien prisonnier, Hussam Khadr, a
déclaré que les forces de l'occupation ont procédé au
transfert de plusieurs prisonniers des prisons centrales
vers d'autres prisons, pour leur briser le moral et
casser la grève.
Le député prisonnier a déclaré à son avocat, Riyad Anis,
qui l'a visité ce vendredi dans la prison de Haddarim :
Plusieurs prisonniers malades ont rejoint la grève, bien
que leurs camarades leur ont conseillé de ne pas le
faire, et plusieurs prisonniers commencent à voir leur
santé se détériorer. Il a rappelé qu'il souffrait
personnellement de maux à la poitrine, mais qu'il
poursuivrait la grève pour défendre la dignité et la
liberté des prisonniers.
Le député Hussam Khadr a lancé un appel aux organismes
juridiques et des droits de l'homme leur demandant de
porter plainte devant les tribunaux internationaux
contre l'administration pénitentiaire israélienne, et la
poursuivre pour ses pratiques inhumaines contre les
prisonniers, qui violent très franchement le droit
international et la quatrième convention de Genève.
Hussam Khadr a appelé par ailleurs les prisonniers qui
se trouvent dans les camps militaires (Ofer et Meggido)
à participer massivement à la solidarité avec les
prisonniers, qui sont ce vendredi à leur 6ème jour de
grève de la faim.
Le député prisonnier a commenté aussi la déclaration du
ministre israélien de la sécurité où il appelle les
prisonniers à mener la grève jusqu'à la mort, disant que
ces déclarations sont la preuve du racisme et de
l'arrogance des directions des prisons et du ministère,
mais qu'elles expriment également la faillite de
l'institution israélienne devant la volonté du mouvement
des prisonniers déterminé à obtenir ses droits, et ces
déclarations, a-t-il ajouté, ne font que renforcer la
détermination des prisonniers à poursuivre le mouvement,
et le mouvement se poursuivra jusqu'à l'obtention de ses
droits.
Par ailleurs, la plupart des provinces palestiniennes
ont assisté à des manifestations populaires massives
après la prière du vendredi, manifestations auxquelles
avait appelé le Haut comité de suivi des affaires des
prisonniers, qui regroupe l'ensemble des forces
politiques et associations nationales et islamiques,
avec Nadi al-asir, en solidarité avec les prisonniers
dans les prisons de l'occupation.
Les manifestations ont eu lieu à Jénine, Naplouse,
Tulkarm, Bethlehem, Qalqylia, Ghaza, avec la
participation de dizaines de milliers de personnes qui
ont levé des drapeaux et des mots d'ordre, affirmant le
droit des prisonniers à des traitements humains, selon
les lois et les traités internationaux, et ils ont
scandé des slogans favorables aux prisonniers et à leurs
demandes.
D'autre part, les sermons dans les mosquéeds ont toutes
insisté sur la nécessité de soutenir la lutte des
prisonniers contre les autorités pénitentiaires
israéliennes. En Egypte, les organisations de
jeunesse organisent le samedi, au siège de l'Union des
femmes Palestiniennes au Caire, un sit-in de solidarité
avec les grévistes de la faim. Les membres de
l'ambassade palestinienne, les représentants des partis
et organisations égyptiennes ainsi que les organisations
pouplaires palestiniennes en Egypte participent à ce
sit-in.
La Ligue arabe a, de son côté, demandé l'intervention
rapide des Nations-Unies pour soutenir les
revendications des prisonniers. Le porte-parole de la
Ligue arabe, Hussam Zaki, a affirmé que "le secrétaire
général de La Ligue arabe, Amru Moussa, a affirmé la
nécessité de constituer des comités internationaux pour
enquêter sur les pratiques commises par les autorités de
l'occupation israélienne dans les prisons et les centres
de détention, à l'encontre des prisonniers palestiniens."
L'intervention de la Ligue arabe vise à donner une
dimension internationale à la grève des prisonniers,
selon le porte-parole, indiquant que la Ligue arabe est
en train de mener des contacts dans ce sens.
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Le comité populaire de soutien
avec le député Hussam Khadr et les prisonniers
palestiniens
a
diffusé un communiqué en provenance du député prisonnier,
qui se trouve en isolement dans la prison de Bir Saba,
affirmant que le mouvement des prisonniers suit avec
grande colère ce qui se déroule sur la scène
palestinienne, et notamment après l'assassinat des deux
dirigeants de la résistance, cheikh Ahmad Yassine et dr.
Abdul Aziz Rantissi, déclarant que ces assassinats vont
nécessairement déclencher un nouveau tournant dans la
résistance palestinienne contre l'occupation, car c'est
l'occupation qui est la source de tous les problèmes, de
la violence, de l'anarchie dans la région du Proche-Orient
et dans le monde.
Il a affirmé : "notre peuple ne se taira pas après
l'assassinat de nos deux grands dirigeants, et leur
martyre apportera à Israël des jours noirs qu'il n'a pas
encore connus. Sharon réalisera la faute qu'il a commise,
car il a mis Hamas en entier dans une voie dont personne
ne peut imaginer à quoi elle peut mener."
Concernant la rencontre entre Sharon et Bush, et les
déclarations promesses et garanties qui ont suivi,
concernant la négation du droit au retour, la
légalisation de la colonisation et la non-reconnaissance
des frontières de 67 pour les frontières de l'Etat
Palestinien, Hussam Khadr a déclaré que ces promesses
sont aussi dangereuses qu'effrontées, mais elles
réclament et nécessitent notre unité et notre
détermination politique.
Elles devraient amener les auteurs des diverses
initiatives insensées de revenir sur leurs positions car
leurs initiatives suscitent des divisions et des
troubles internes, ajoutant : "Ceux qui croient qu'ils
peuvent passer outre les droits des réfugiés à retourner
dans leurs villages et propriétés se font des illusions
et ignorent la structure militante de notre peuple qui a
fait échouer des dizaines de projets liquidateurs depuis
les années 50 jusqu'à présent".
Le député Hussam Khadr a appelé les masses du peuple
palestinien, à l'intérieur et à l'extérieur, à riposter
contre ces déclarations, avec force, en manifestant
massivement le jour de la Nakba, le 15 mai prochain.
Par ailleurs, le député prisonnier a déclaré, concernant
les menaces criminelles de Sharon et de sa bande contre
le président palestinien, qu'elles doivent être prises
au sérieux, et c'est pourquoi il appelle à un large
mouvement populaire dans le pays et l'exil, la formation
d'une protection populaire autour du siège du président,
comme cela s'est passé il y a quelques mois lorsque les
masses palestiniennes ont protégé pendant un mois entier
le siège du président, afin de préserver la symbolique
historique et militante de notre peuple et de notre
nation arabe.
Khadr a ajouté que Sharon ne veut pas savoir que Arafat
est le choix démocratique palestinien, il représente la
légalité historique et la symbolique de la résistance,
et d'autre part, il représente la légalité électorale.
Arafat est au pouvoir grâce aux urnes et non pas par
l'intermédiaire des chars israéliens ou américains, et
parmi nous, il n'y a ni de Karzaï, ni de conseil
collaborateur, et nous, en tant que Palestiniens, nous
pouvons discuter et être en désaccord, à l'intérieur de
la légalité et non contre la légalité, et notre défense
aujourd'hui de Yasser Arafat est une défense du projet
national palestinien dans son ensemble, car Arafat est
visé en tant que projet national de libération et en
tant que constantes nationales.
Khadr a insisté sur la nécessité de relever la
situation du Fateh, car Fateh est capable de renforcer
le choix national résistant dans son ensemble en
s'appuyant sur les constantes et l'unité nationale.
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Report du procès du député Hussam Khadr jusqu'au 16 mai
prochain
Le tribunal militaire israélien de Salem, au nord de la
Cisjordanie, a reporté le procès du député Hussam Khadr,
membre du conseil législatif palestinien, au 16 mai
prochain.
L'avocat Riad al-Anis a
déclaré que le tribunal a entendu le 15 mars les
témoignages d'un témoin essentiel dans l'affaire, que le
procureur militaire a convoqué, qui a nié ses précédentes
déclarations contre le député Khadr affirmant que les
aveux ont été obtenus sous la torture.
Le procureur militaire accuse
le député de plusieurs accusations, dont l'appartenance à
une organisation ennemie, le soutien aux Brigades
d'al-Aqsa, ce que nie le député Hussam Khadr qui préside
le comité de défense des droits des réfugiés palestiniens.
La dernière séance du
tribunal s'était déroulée à la fin de l'année 2003 où
avait été entendu le témoin principal qui a nié avoir
connu Khadr, accusant les renseignements israéliens
d'avoir fait pression sur lui et l'avoir torturé pour
qu'il accuse le député. L'avocat al-Anis a déclaré qu'à la
prochaine séance, le procureur entendra les services de
renseignements israéliens.
Il a déclaré également qu'il
n'y avait aucune justification légale pour l'arrestation
de son client, étant donné qu'il est membre élu dans le
conseil législatif, indiquant qu'il a envoyé une lettre à
la Haute cour israélienne pour autoriser les médias
d'assister à la séance du tribunal.
Le député Khadr avait été
arrêté dans sa maison, dans le camp de Balata, près de la
ville de Naplouse, le 17 mars 2003, au cours d'une
opération militaire.
Au moment même du procès, le
comité populaire de solidarité avec le député Hussam Khadr
et les prisonniers palestiniens avait organisé trois
événements de solidarité dans les villes de Ramallah et de
Gaza, et devant le tribunal militaire. Le président du
comité, Tayseer Nasrallah a déclaré que le député
prisonnier a subi des séances d'interrogatoire extrêmement
pénibles, il a été en isolement pour de longues périodes
dans la prison de Petah Tekva, ajoutant que les
interrogateurs ont utilisé plusieurs moyens de torture
physique et psychologique.
Tayseer Nasrallah a réclamé
que l'Autorité palestinienne et le premier ministre
accordent plus d'importance à la question des prisonniers
et réclament leur libération immédiate.
De son côté, le conseil législatif
palestinien a dénoncé, dans un communiqué, la poursuite de
l'incarcération par les forces d'occupation des deux
députés, Hussam Khadr et Marwan Barghouty,
ainsi que les conditions dans lesquels les deux députés
sont détenus, soumis aux méthodes les plus viles
d'humiliation et de torture.
Dans un communiqué, le comité
de la présidence du conseil affirme que la détention des
deux députés, Barghouty et Khadr est une violation
flagrante des lois et des traités internationaux, ainsi
que des accords bilatéraux, étant donné qu'ils sont
membres élus de façon démocratique du conseil législatif,
et qu'ils jouissent d'une totale immunité étant des
parlementaires et des personnalités politiques.
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Un an
après l’arrestation du député Hussam Khadr
Les
plans pour faire taire la voix courageuse échouent
Isolement complet et des moyens d’interrogatoire extrêmement
durs tout au long de douze mois d’emprisonnement
Un an déjà que le
député, la voix téméraire qui est devenue la voix de tous
les opprimés et des délaissés. C’est le député prisonnier
Hussam Khadr, membre du conseil législatif palestinien et
président du comité de défense des droits des réfugiés
palestiniens.
Une voix qui a été
occultée par les barreaux de la prison mais qui est restée
vive parmi les millions de Palestiniens et d’Arabes, une
voix poursuivant à transmettre ses positions courageuses à
travers les murs de la prison, pour apporter un peu de
chaleur à ses amis, et faire échec aux plans de ceux qui ont
planifié son arrestation pour faire taire sa voix.
Les milieux des
médias, les journalistes et les politiques, que ce soit à
l’intérieur ou à l’extérieur du pays, ont ressenti son
absence, comme l’ont ressentie les gens pauvres et les gens
du labeur pour qui il était une référence chaque fois qu’ils
faisaient face à une épreuve, et il est devenu un appui pour
les milliers de prisonniers dans les prisons israéliennes
qui ressentent le poids de l’injustice qui pèse sur eux.
Les ruelles du camp de
Balata, elles aussi, ressentent son absence, ces ruelles
dans lesquelles il a vécu et a grandi, alors que ses photos
décorent les rues du camp. Les couloirs de l’université
nationale an-Najah, où il a terminé ses études
universitaires, sont tristes aussi à cause de son absence.
Mais ce sont surtout les masses de réfugiés dans les cœurs
desquels il a semé le ferme attachement au droit au retour
sur la terre des ancêtres, malgré tous les complots et les
hostilités, qui ressentent durement son absence.
Le soutien et la
solidarité avec lui ne sont pas limités aux frontières du
pays, ils se sont étendus à toutes les parties de la terre,
traversant les mers et les langues, marquant ainsi une
attitude noble qui renforce les positions courageuses.
Des efforts bénévoles
se sont mis au service de sa cause pour faire apparaître le
degré d’attachement au député courageux, aucune prison
n’ayant réussi à couper les liens entre lui et ses amis.
Le kidnapping
Le soir du 17 mars
2003, une opération de l’armée israélienne vise la maison du
député Hussam Khadr. Des bruits d’explosion accompagnent
l’entrée en force dans la maison. De nombreuses forces
encerclent la maison, au milieu des cris des soldats, des
coups de feu nourris dans la maison et les maisons
avoisinante, tout cela aboutit à l’arrestation. Des traces
de l’agression sont visibles dans toute la maison, des
balles vides sont éparpillées partout, ces balles que le
fils du député, Ahmad, rassemble rapidement pour qu’elles
soient des pièces témoins de l’agression en pleine nuit.
Bien que la maison de
Hussam Khadr ait été agressée plusieurs fois les années
précédentes, ce fut l’agression la plus violente, avec
l’utilisation d’explosifs pour faire sauter l’entrée de la
maison, avec les tirs des coups de feu, avec l’entrée de
dizaines de soldats pour une opération qui a commencé en
pleine nuit pour finir avec le lever du soleil.
Après le retrait des
forces israéliennes de la maison, les habitants du camp et
des quartiers voisins ont accouru à la maison pour apporter
du réconfort, et tous se sentaient tristes d’avoir perdu une
voix courageuse qui porte leurs sourcis.
Dans les caves des
interrogatoires
90 jours, il ne s’agit
pas seulement d’un simple chiffre, que Hussam Khadr a vécu
dans les caves des interrogatoires fascistes,
90 jours qui n’étaient pas suffisants, pour l’occupant, pour
semer sa haine sur le corps de cet homme libre, au moment où
pour Hussam, rien ne pouvait le faire dévier de ses
positions, de sa force, de sa fermeté face aux
interrogateurs de l’occupation.
Autant les
interrogatoires devenaient plus durs et apportaient plus de
souffrances, autant Hussam Khadr devenait plus ferme, plus
partient et plus fort face à l’oppression de la prison et du
geôlier. La prison de Petah Tikva fut le début de son long
parcours d’interrogatoire, que Hussam a vécu dans toutes ses
conditions difficiles, où l’occupant a exercé toutes formes
de torture physique et psychique, à commencer par la
privation de sommeil au cours de longues périodes, par la
privation ensuite de nourriture, à l’exception de ce qui
pouvait le garder en vie, en passant par la position du
shabeh et d’autres moyens de torture, et souvent, il était
installé sur une petite chaise, dont la base faisait à peine
25 cm2, de 30 cm de hauteur, et ses mains étaient attachées
à l’arrière, pour de longues périodes.
Quant à
l’interrogatoire dans la prison de Akka, le comportement
était différent avec Hussam Khadr, l’équipe des
interrogatoires ayant complètement changé. Khadr subissait
un interrogatoire poussé, jusqu’à un interrogatoire d’une
durée de 96 heures, sans s’arrêter et où plus de dix
interrogateurs se relayaient, sans pourtant obtenir un
quelconque aveu. Le Shabak a dû demander l’intervention de
son responsable Avi Dekhter, qui a commencé lui-même à
l’interroger. Mais Hussam est resté solide face à toutes les
méthodes utilisées. Il fut ensuite transféré à la prison
d’al-Jalama, pour une période de quatre jours, qui furent
également très éprouvants, les moyens étant les mêmes sauf
en ce qui concerne la pression psychologique. Puis il fut de
nouveau envoyé à Petah Tikva. Ensuite à la prison secrète
qui porte le chiffre 1391, et dans cette prison, les
interrogateurs ont exercé, à l’abri du regard, toutes formes
de torture sauvages, étant donné qu’il s’agit d’une prison
qui n’est pas sous le contrôle de la direction des prisons
israéliennes, et où les interrogateurs exercent un
interrogatoire militaire, le prisonnier ne pouvant même pas
savoir l’identité de l’interrogateur pendant toute la
période où il se trouve dans cette prison.
Après
l’interrogatoire, le député Hussam Khadr a été transféré à
plusieurs prisons, dont Ramlé, Bir Saba’, Haddarim, Shatta,
pour revenir à Bir Saba’. Dans toutes ces prisons, Hussam a
connu l’isolement dans des cellules dépourvues de toutes les
possibilités de vie humaine.
Des accusations mais…
Le tribunal militaire
a accusé Hussam Khadr de plus de dix accusations, parmi
lesquelles le fait de faire partie d’une organisation
ennemie, telle que cela est décrit dans le chef
d’accusation, qu’il est également en relation avec des
forces ennemies à l’étranger, qu’il a reçu de l’argent pour
mener des opérations militaires pour le compte des Brigades
d’al-Aqsa. Et malgré toutes les accusations dont il est
faussement accusé, il n’a reconnu aucune, et c’est pourquoi
les interrogateurs ont essayé d’obliger d’autres prisonniers
d’avouer leurs relations militaires avec Hussam Khadr, mais
les témoins ont renié leurs aveux pour lesquels ils avaient
été contraints, au cours de la dernière séance du tribunal.
Le comité populaire
Il fallait bien qu’un
comité puisse prendre en charge la campagne de soutien au
député Hussam Khadr, et ce fut la naissance du comité
populaire de solidarité avec le député Hussam Khadr et les
prisonniers palestiniens, au cours d’un rassemblement
populaire auquel ont participé des représentants de toutes
les formations et institutions populaires et civiles.
Tayseer Nasrallah,
membre du conseil national palestinien, et coordinateur du
comité explique qu’il s’agit d’un comité populaire qui
regroupe des membres des deux conseils, national et
législatif, des personnalités et des hommes de religion, des
cadres féminins, des universitaires, des gens des médias,
des avocats, des membres des institutions juridiques et des
représentants des forces nationales et islamiques. Le comité
a pour but d’organiser la solidarité et de mener des actions
de protestation contre l’arrestation du député Hussam Khadr
et de tous les prisonniers qui se trouvent dans les prisons
de l’occupation.
La solidarité n’est
pas uniquement le fait des Palestiniens de l’intérieur, mais
elle est aussi celle des Palestiniens de l’exil, au Liban,
en Syrie, en Jordanie, en Europe, aux Etats-Unis, au Canada,
en Australie et dans d’autres parties du monde, car Hussam
Khadr, tout en étant membre du conseil législatif, est l’une
des personnalités dirigeantes les plus populaires pour les
réfugiés, il est président de l’un des comités les plus
importants de défense du droit au retour et c’est le comité
de défense des droits des réfugiés palestiniens, qui s’est
distingué par ses attitudes claires et courageuses, et
toujours actif pour défendre les réfugiés et leurs droits.
Le comité s’est réuni
pour la première fois dans le bureau du député Hussma Khadr,
dans le camp de Balata, le samedi 22 mars 2003, jour de la
naissance du comité.
Tayseer Nasrallah
ajoute que le comité a mené plusieurs activités de
solidarité avec le député Khadr au cours de l’année passée,
dont un sit-in devant le siège de la Croix-Rouge et la
remise de pétitions, l’organisation de rassemblements
populaires, de manifestations de protestations contre la
politique des arrestations dans plusieurs régions
palestiniennes et ailleurs, ainsi que la publication de
tracts d’information sur les conditions des prisonniers, les
mauvais traitements qu’ils subissent dans les prisons. Il a
indiqué que le comité est parvenu à faire connaître la
situation des prisonniers dans les réunions publiques, les
rencontres, les journaux et au cours de la rencontre avec
les délégations officielles.
Privations
Umm al-‘Abed, mère du
prisonnier Khadr, dit que c’est la première fois que Hussam
est prisonnier et qu’elle ne peut le voir pendant un an,
elle l’a aperçu une seule fois dans le tribunal, plusieurs
mois après son arrestation. Elle poursuit : « Je me lève
toutes les nuits, et je dirige mes invocations pour que Dieu
soit satisfait de lui, lui permette de réussir, et c’est le
fils le plus cher ». Elle indique qu’elle attend son
jugement, heure après heure, pour qu’elle puisse le voir,
mais en regrettant de ne pouvoir le faire que de loin, et
que ses enfants ne puissent pas le saluer, ou entrer dans le
tribunal.
Sa sœur Daad se
rappelle la première fois qu’elle a aperçu Hussam, cent dix
jours après son arrestation. Il sortait de l’intrrogatoire,
les mains et les pieds durement attachés, et là, elle a
éclaté en sanglots, et a failli se disputer avec le gardien.
L’absence de Hussam a
des répercussions profondes sur les enfants de Hussam. Ahmad
s’était habitué à se faire raconter tous les soirs une
histoire par son père, et il pleure parfois quand il a
besoin de ses histoires. Daad raconte qu’Ahmad se tient
plusieurs fois devant la photo de son père et se met à lui
envoyer des baisers. Il se lève parfois la nuit et dit :
j’ai rêvé que j’ai joué avec mon père ;
Quant à Amira, qui a
neuf ans, elle se rappelle comment tous les vendredis, leur
père les emmenait en promenade et qu’il leur achetait des
jouets, alors qu’Amani, qui a 12 ans, elle a perdu l’être à
qui elle pouvait raconter tous ses secrets.
Le jour de la remise
des diplômes est durement ressenti par les trois enfants,
car ils sont privés des cadeaux de leur père, et il en est
de même pour les jours de fête ;
Des attitudes
héroïques
Tous ceux qui
connaissent Hussam, le connaissent grâce à ses attitudes
politiques nationales qui n’ont pas changé avec le
changement des situations. Il a toujours été celui qui
appelait à assumer la responsabilité, disant : la
responsabilité est sensation, sentiment, pensée,
disponibiité, don… non la prétention d’un menteur… Elle est
conviction et foi en un principe et un message, une capacité
à se vouer pour un but élevé et immense. Il n’y a pas de
plus élevé que l’homme palestinien, le citoyen qui ploie
sous les soucis, qui est enchaîné par l’absence de loi,
d’institution et de responsabilité collective envers lui..
Il n’y a pas de plus immense que l’appartenance à la patrie,
la Palestine, la terre, l’histoire occultée et occupée par
des ennemis qui veulent nous ôter toute lumière, nous
empêcher de faire un pas, et c’est pour cela que personne
n’a le droit d’abandonner la dignité humaine, ou un seul
grain de la Palestine ».
Hussam est l’une des
plus personnalités les plus importantes réclamant la
nécessité de reformes dans l’Autorité palestinienne, et la
nécessité d’agir de manière professionnelle dans les
structures de la sécurité. Il réclame de mettre chacun à sa
place appropriée et de demander des comptes à ceux qui
manquent à leur devoir au service du peuple palestinien. Il
est l’un des critiques les plus virulents contre les
interventions étrangères dans les affaires intérieures
palestiniennes. Il dit : « la responsabilité nécessite
d’activer les institutions de notre autorité nationale
palestinienne comme l’une des réalisations matérielles les
plus importantes de notre peuple, de demander des comptes
aux corrompus, de renforcer et de maintenir l’esprit de la
résistance légale contre l’occupation ».
Hussam est ainsi
apparu comme un homme, un dirigeant et un défenseur des
droits des réfugiés. Il a critiqué toute solution ne prenant
pas en compte leur question, affirmant qu’elle n’aurait
aucun avenir, mais qu’elle ne ferait que susciter
de nouvelles tensions. Il mettait en garde contre le fait de
ne pas écouter les points de vue des réfugiés concernant les
solutions proposées et a considéré que l’occupation et la
corruption ne sont que les deux faces d’une seule monnaie.
En prison, Hussam n’a
pas modifié ses opinions, mais au contraire, la prison l’a
rendu encore plus fort et plus ferme, plus capable de porter
la responsabilité et d’exprimer les soucis des détenus et de
défendre leur cause. Il faisait état de la situation
catastrophique des prisonniers par l’intermédiaire de son
avocat Riad al-Anis. Il insistait sur le fait que tous les
prisonniers et les détenus dans toutes les prisons et les
centres de détention israéliens vivaient des conditions de
détention insupportables, et demandait l’intervention des
institutions internationales pour sauver la vie des
prisonniers, ainsi que celle des institutions populaires
pour les aider. Il avait lancé un appel au gouvernement
d’Abu Mazin et ensuite au gouvernement d’Ahmad Qorei’ de
faire de la question des prisonniers une priorité, disant :
le gouvernement palestinien ne doit pas signer d’accord avec
Israël qu’après la libération de tous les prisonniers et
prisonnières ».
Quant à l’accord de
Genève, Hussam Khadr l’a considéré comme une atteinte claire
aux constantes palestiniennes, et notamment en ce qui
concerne la question des réfugiés, disant : cet accord ne
représente pas la position des réfugiés, mais plutôt celui
de ceux qui l’ont signé, uniquement, il représente un recul
net vis-à-vis des décisions des conseils nationaux » et a
appelé à ce moment à faire échouer et à résister contre cet
accord, à refuser de le signer et de s’accrocher aux
constantes nationales et aux droits du peuple palestinien.
L’arrestatoin pour des
motifs politiques
Tayseer Nasrallah,
membre du conseil national et coordinateur du comité
populaire de solidarité avec le député Hussam Khadr et les
prisonniers palestiniens voit que cette arrestation est une
arrestation politique et est une violation flagrante de
l’immunité parlementaire dont jouit tout membre du conseil
législatif.
Concernant la
personnalité de Khadr, Tayseer Nasrallah affirme que la vie
et les conditions dans lesquelles a vécu Hussam ont forgé sa
personnalité, ajoutant : « Hussam a vécu avec le
Fateh depuis sa plus tendre
enfance, puis il a mené sa vie d’étudiant, ayant un rôle
distinctif dans le mouvement de la jeunesse estudiantine, il
a ensuite été déporté hors de la Palestine, puis emprisonné,
tout ceci a forgé une personnalité capable de connaître les
sources des failles et comment les réformer.
Nadi al-asir, 13 mars
2004
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Le comité populaire de
solidarité avec le député Hussam Khadr et les
8/2/2004
Le comité populaire de
solidarité avec le député Hussam Khadr et lesdétenus
palestiniens vient d'annoncer que des détenus de la prison
de Beer Saba ont transmis un message concernant le député
prisonnier, membre du conseil législatif palestinien et
l'un des membres de la direction du Fateh en Cisjordanie,
et président du comité de défense des droits des réfugiés.
En effet, Hussam Khadr
est placé en isolement complet à l'intérieur de la partie
4, cellule n° 14. Cette cellule ne peut contenir qu'une
seule personne et est dépourvue de tout ce qui est
nécessaire à une vie humaine.
Le député souffre du dos et
la direction de la prison l'empêche de rencontrer et de se
mêler aux autres prisonniers. La direction de la prison
l'empêche également de rencontrer ses avocats, et aucun
avocat n'a pu le rencontrer depuis le 27 décembre dernier.
Il est de plus constamment transporté d'une prison à
l'autre, afin qu'il ne puisse pas "influer sur le moral
des autres prisonniers".
Les prisonniers de la
prison de Shatta avaient déclaré à l'époque où Hussam
Khadr y avait été transféré qu'il avait refusé d'être
fouillé de façon humiliante, ce qui a amené les autres
prisonniers à se mobiliser autour de lui et à le prendre
pour exemple.
La pratique de la
fouille humiliante consiste à obliger le prisonnier à ôter
tous ses vêtements devant les gardiens. Suite à ce
mouvement de solidarité avec lui, la direction de la
prison l'a transféré à la prison de Haddarim, et l'a
enfermé dans une cellule pour trois semaines, avant de le
transférer à une cellule d'isolement dans la prison de
Beer Saba'. La direction des prisons utilise
plusieurs moyens pour humilier et détruire le moral des
prisonniers, comme le fait de leur demander de se dévêtir
entièrement devant leurs geôliers, ou de les enfermer
pendant longtemps dans des cellules d'isolement, ou de
leur présenter des aliments infectes, de les empêcher de
rencontrer leurs avocats, ou de procéder à des fouilles
fréquentes des cellules et de confisquer leurs affaires
personnelles.
Suite à ces informations
alarmantes sur l'état de santé du député Hussam Khadr, la
famille du député a lancé un appel urgent à l'Autorité
Palestinienne, à Nadi al-asir al-filistini et à toutes les
institutions humanitaires et juridiques internationales
pour leur demander d'assumer leurs responsabilités envers
tous les prisonniers et exiger qu'ils soient immédiatement
libérés mais aussi de susciter dans les instances
internationales les graves situations dans lesquelles
vivent les prisonniers Hussam Khadr, Marwan Barghouty,
Nasir Aways, Ahmad Barghouty et Doudin et d'autres
prisonniers qui se trouvent en isolement depuis des mois,
et même des années, dans les prisons israéliennes.
L'avocat Riad al-Anis a déclaré que l'arrestation du
député Hussam Khadr est une arrestation politique, dont le
but est de faire taire sa voix qui défend le droit des
réfugiés palestiniens et demande l'instauration d'une
société palestinienne démocratique avec une séparation des
rôles et des pouvoirs, et le combat de la corruption.
Rappelons que le député Hussam Khadr a été arrêté le 17
mars 2003 dans sa maison située dans le camp Balata. Il a
été interrogé de façon brutale, pendant 90 jours, et
Israël le tranfère d'une prison à l'autre depuis qu'il a
été arrêté, pour l'isoler entièrement des autres
prisonniers palestiniens. Hussam Khadr est le fondateur du
premier comité de défense des droits des réfugiés
palestiniens, en 1994. Il est connu pour ses positions
fermes et sa voix qui refuse toutes les solutions
illusoires voulant éviter de régler le droit au retour des
réfugiés, leur compensation et le droit à récupérer leurs
biens. C'est pourquoi il avait refusé plusieurs documents
ou projets qui avaient nié ces droits. Hussam Khadr est
connu également pour ses positions claires dénonçant et
appelant à combattre l'occupation par tous les moyens
légaux reconnus par les instances internationales.
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Palestine
occupée : le député Hussam Khadr a de nouveau été transféré
et mi en isolement
16 jan,
2004
Le comité populaire de soutien
avec le député Hussam Khadr et les prisonniers palestiniens
annonce qu'il vient de recevoir des nouvelles de la prison
de Beer Saba, selon lesquelles la direction de la prison de
Haddarim a de nouveau transféré le député à la prison de
Beer Saba, alors qu'elle refusait toutes les demandes de
visites des avocats.
L'interdiction de visites des
avocats au député prisonnier entre dans le cadre de
l'empêcher à faire des déclarations, à faire taire sa voix,
car il appelle à la résistance et au maintien du droit au
retour des réfugiés.
La direction de la prison a mis
en isolement le député Hussma Khadr, dans la partie "Ishel".
Tayseer Nasrallah, coordinateur
de la campagne de soutien populaire, explique cette mesure
par le fait que les autorités d'occupation et
d'incarcération intensifient leurs répressions pour empêcher
le peuple palestinien de s'exprimer, pour poursuivre leurs
politiques de destruction des villes, des villages et des
camps palestiniens, d'arrestations massives et
d'expropriations des terres, pour lui imposer sa solution
qui n'est que la liquidation de la question palestinienne.
Tayseer Nasrallah s'est étonné
du silence international sur les crimes israéliens
quotidiens, et a appelé à des actions au plus haut niveau
pour dénoncer la situation insupportable des prisonniers.
Le comité populaire a affirmé
que le conseil législatif devrait être plus sérieux avec le
dossier des prisonniers et devrait réclamer sans attendre la
libération immédiate des deux députés prisonniers, Hussam
Khadr et Marwan Barghouty.
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Le député Hussam Khadr a
été transféré à la prison de Haddarim
Par R. Ousseiran
13-01-2004
Source : Palestine en Marche
Les
autorités d'occupation israéliennes ont décidé, après le
procès de Hussam Khadr, de le transférer pour le priver des
contacts qu'il pourrait avoir avec les autres prisonniers.
Comme l'a expliqué M. Tayseer Nasrallah, le coordinateur du
comité de soutien aux prisonniers politiques palestiniens,
le transfert du député Hussam Khadr d'une prison à une
autre, intervient souvent en réponse à l'influence active
qu'il exerce sur les prisonniers que le député prisonnier a
l'occasion de voir dans les prisons israéliennes.
Les autorités d'occupation israéliennes ont décidé, après le
procès de Hussam Khadr, de le transférer pour le priver des
contacts qu'il pourrait avoir avec les autres prisonniers.
Il faut noter que c'est la septième fois depuis son
arrestation que Hussam Khadr est transféré dans une prison
différente.
Dans sa dernière déclaration, le député a condamné la
dernière invasion israélienne et les attaques contre la
ville de Naplouse et le camp de réfugiés de Balata.
Khader a indiqué que le gouvernement de Sharon montre un
désespoir encore plus grand dans sa tentative d'éradiquer et
de déraciner l'Intifada et le mouvement de la résistance
dans les territoires en général et dans les camps de
réfugiés en particulier. Malgré cela, Khader croit que
l'Intifada va se poursuivre et que la terreur de
l'occupation va cesser à cause de la lutte interminable du
peuple palestinien et du soutien de ses amis dans le monde.
Khader a été particulièrement critique envers le silence des
Etats arabes en ce qui concerne les attaques des sionistes
contre les Palestiniens. Il a ensuite appelé l'ensemble des
Palestiniens à faire face aux nouveaux défis, à unir leurs
rangs et d'agir ensemble pour mettre fin à l'occupation
israélienne des territoires palestiniens.
Il a de nouveau appelé tous les gens épris de paix dans le
monde à exercer encore plus de pressions diplomatiques et
politiques sur Israël afin qu'il stoppe ses actes cruels
contre les Palestiniens en général et contre les prisonniers
politiques palestiniens en particulier.
Le député Hussam Khadr attend son prochain procès qui a été
reporté par les officiels israéliens qui se sont retrouvés
sans une vraie affaire, lorsque le principal témoin de
l'accusation a avoué avoir été brutalisé et torturé pour
témoigner et qu'il a retiré ses déclarations contre le
député Hussam Khadr.
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Interdiction des médias à couvrir les séances du tribunal
Les
témoins du procureur retirent leurs aveux et affirment avoir
été contraints à avouer contre le député Khadr
Hier, mercredi 17 décembre,
le tribunal militaire de Salem s'est réuni spécialement pour
traiter de l'affaire du député prisonnier Hussam Khadr,
membre du parlement palestinien et président du comité de
défense des droits des réfugiés palestiniens, qui est détenu
dans les prisons israéliennes depuis 9 mois. Le tribunal a
entendu les déclarations de l'un des témoins du procureur
contre le député Khadr.
Le tribunal militaire avait
présenté plusieurs chefs d'accusation contre le député Khadr
l'accusant de soutenir les Brigades des martyrs d'al-Aqsa,
la branche militaire du mouvement Fateh, de lui fournir de
l'argent pour acheter des armes servant à accomplir des
opérations contre les cibles israéliennes, ainsi que
d'entretenir des rapports avec des parties hostiles à
Israël, et de taire des informations ayant eu pour
conséquence la mort d'Israéliens.
Le député Hussam Khadr avait
nié toutes ces accusations les considérant comme une
manoeuvre politique pour l'emprisonner et le juger, à cause
de ses opinions politiques qui refusent l'occupation, et
cela en accord avec certaines parties de l'Autorité qui
voient ses déclarations critiques envers la corruption
dangereuses pour elles. Pour cela, l'arrestation n'a aucune
relation avec la question sécuritaire, mais c'est une
arrestation politique pour juger l'Intifada et ses symboles.
L'avocat Riad al-Anis, qui a
défendu le député Hussam Khadr, a déclaré que le tribunal a
entendu un des principaux témoins du procureur qui a retiré
ses aveux contre le député Khadr, ce témoin ayant déclaré
que les aveux étaient dûs à la pression et à la torture
exercées par les services de renseignements israéliens,
qu'il a été arrêté alors qu'il était blessé, et qu'ils l'ont
contraint aux aveux, qui ne sont qu'une histoire de toutes
pièces visant à arrêter le député Khadr et satisfaire
quelques parties qui lui sont hostiles dans la scène
palestinienne.
Les aurorités de l'occupation
ont poursuivi leur politique visant à empêcher que la vérité
soit dévoilée, en interdisant les médias d'assister au
procès. En effet, le porte-parole de l'armée israélienne a
émis une décision interdisant les divers médias à entrer
dans la salle du tribunal et à couvrir les minutes des
séances.
Le membre arabe de la Knesset
, Azmi Bishara et le secrétaire du Rassemblement
démocratique Awad Abdul Fattah ainsi que Muhammad Natour,
président du comité al-Nida' de Shafa Amr, Khaled Yassine
président du comité de secours populaire de Shafa Amr et des
représentants de la municipalité d'Um al-Fahem, ainsi que
plusieurs citoyens palestiniens à l'intérieur de la ligne
verte, ont assisté à la séance du tribunal.
A la clôture de la séance qui
a duré 5 heures, le conseil du tribunal a déclaré le report
du procès au 15/3/2004 afin de poursuivre l'interrogatoire
du témoin.
Taysir Nasrallah,
coordinateur du comité populaire de soutien au député Hussam
Khadr et aux prisonniers palestiniens, a déclaré que
l'interdiction faite aux médias d'entrer aux tribunal est
contraire aux lois pratiquées par les tribunaux, car le
tribunal doit être ouvert à la presse et aux autres médias.
Il a aussi saluté la position des représentants et des
organismes arabes à l'intérieur de la ligne verte, ainsi que
les membres arabes de la Knesset qui suivent constamment la
question des prisonniers et qui soutiennent la lutte du
peuple palestinien.
Nadi al-Asir al-Filistini
(Club des prisonniers palestiniens)
|
22/9/2003
Les auditions de ce jour et la
possibilité d'une incarcération sans fin
Après plusieurs
reports et plusieurs mois d'enfermement dans différentes
prisons, le tribunal militaire israélien a de nouveau
reporté la comparution de Hussam Khadr, membre du Parlement
Palestinien, à la période de décembre 2003. En plus à toutes
les anciennes charges qui pesaient sur lui, qui incluent,
entre autre, la participation à des complots pour aider à
des actes hostiles à Israël, la cour israélienne a présenté
une nouvelle charge aujourd'hui qui accuse le député Khadr
d'avoir gardé secret des informations qui menacent la
sécurité des citoyens israéliens. Cette nouvelle accusation,
si elle est prouvée, signifie la prison à vie du député
Khadr. Il faut cependant noter, que Khadr a rejeté toutes
les allégations, anciennes et récentes, et toutes les
fausses accusations portées contre lui. KHadr est un
dirigeant politique et un officiel élu qui est impliqué dans
des activités politiques appelant une solution pacifique du
conflit israélo-palestinien sur la base de deux Etats qui
reconnaisse les buts nationaux du peuple palestinien. Son
opposition verbale à la fois aux forces d'occupation
israéliennes dans les territoires et à la corruption qui a
existé dans l'Autorité Palestinienne est la principale
raison de son incarcération. Khadr est en prison
depuis le mois de mars de cette année, et sa famille n'a pas
reçu le droit de lui rendre visite, depuis son arrestation.
Au cours des auditions d'aujourd'hui, la cour militaire
israélienne a de nouveau rejeté la demande de l'avocat
autorisant sa rencontre avec ses jeunes enfants. Il a pu
seulement rencontré l'une de ses soeurs, qui a rapporté un
message de lui, appelant tous les Palestiniens à rester unis
dans la poursuite de leurs droits légitimes et reconnus sur
le plan international.
|
Hussam
Khader in die Negev Wüste verlegt
06/08/03
Palästinensische Quellen gaben heute, den
06.08.03 bekannt, dass der palästinensische
Parlamentsabgeordnete Hussam Khader, der sich seit März 2003
in israelischer Haft befindet, aus dem Ramle-Gefängnis nach
Beer Sheba in der Negev Wüste verlegt wurde.
Mitgefangene berichteten dass Khader selbst
nicht darüber informiert wurde, wohin er gebracht werden
sollte, und erst im Nachhinein wurde bekannt, dass man ihn
nach Beer Sheba gebracht habe, wo er sich in Isolationshaft
befände. In der Isolationshaft hat der Häftling keinerlei
Kontakt zu anderen Insassen und darf seine Zelle nicht
verlassen. Weder die Familie noch Khaders Anwalt wurden
bisher von den zuständigen Behörden über Khaders Verlegung
informiert.
Tayseer Nasrallah, der Vorsitzende des
Komitees zur Solidarität mit Hussam Khader und anderen
politischen Gefangenen nimmt an, dass Khader verlegt wurde
um seinen Einfluss auf die anderen Häftlinge und die
palästinensische Öffentlichkeit zu vermindern.
Noch vor wenigen Wochen, hatten verschiedene
Menschenrechtsorganisationen, darunter das Mandela Institut,
Khaders schlechten Gesundheitszustand hervorgehoben. Dieser
hat ein Herzleiden und seit den langwierigen Verhören,
während denen er in schmerzhaften Positionen gefesselt
blieb, starke Rückenschmerzen. Außerdem ist er durch
Schlafmangel geschwächt. Seine Familie befürchtet nun, dass
sich sein Zustand durch die berüchtigten Haftbedingungen in
der Wüste noch verschlechtern wird. Völkerrechtlich gesehen
ist Israel für die Gesundheit seiner Gefangenen
verantwortlich. In der Realität gehört das Ausnutzen von
Krankheit und Schmerzen zu den alltäglichen Verhörmethoden
in israelischen Gefängnissen.
|
LE
TRIBUNAL MILITAIRE ISRAELIEN SE REUNIT MARDI POUR
EXAMINER LES ACCUSATIONS CONTRE LE DEPUTE HUSSAMN KHODR
Le
tribunal militaire israélien consacrera sa séance du mardi
premier juillet 2003 à Salem pour examiner la prolongation
de la détention du député Hussam Khodr, membre du conseil
législatif palestinien et président du comité de défense des
droits des réfugiés palestiniens.
L'avocat Riad al-Anis a affirmé que le tribunal va examiner
les chefs d'accusation contre le député et décidera ensuite
la prolongation de sa détention jusqu'à terminer les
décisions légales contre lui, bien que le député Khodr ait
nié toutes les accusations portées contre lui.
Il
faut rappeler que le député Khodr est en prison depuis 100
jours, et il se trouve actuellement dans la prison de Ramlé.
Communiqué du comité populaire de soutien au député Hussam
Khodr
et à
tous les prisonniers et détenus palestiniens
FIN
DE LA GREVE DE LA FAIM DES PRISONNIERS
DOUDINE ET AL-BARGHOUTY
Deux prisonniers politiques palestiniens qui
suivaient la grève de la faim depuis 25 jours ont décidé la
nuit dernière de la stopper après les promesses faites par
les autorités sionistes de mettre fin à la torture
systématique à leur encontre.
Les familles de Musa M. Doudin et Ahmad
Barghouty ont annoncé que les deux militants ont décidé de
terminer leur grève de la faim après avoir reçu la promesse
qu'ils ne seraient plus menottés, pieds liés et en isolement.
Doudin et Barghouty ont commencé leur grève de la faim le 30
Mai dernier pour protester contre "les traitements nazis"
que l'administration israélienne leur infligeait.
Cette semaine, des milliers de prisonniers et de détenus
avaient rejoint leur grève de la faim, en solidarité avec
eux. Des milliers de détenus sont détenus dans les camps de
détention, 12, situés dans toute la Palestine. La plupart
d'entre eux sont emprisonnés sans aucune charge contre eux,
sans procès, ils servent uniquement d'otages pour de futurs
échanges, afin d'obtenir des concessions de la part de
l'Autorité Palestinienne.
Occupied Jerusalem: 29 June, 2003 (IAP News)
|
La vie du député Hussam Khodr en danger
L'avocat du député
emprisonné depuis 66 jours, Riad al-Anis, a
déclaré, suite à la prolongation de laÆ
détention de 15 jours prononcée par le tribunal
israélien, que la vie du député Hussam Khodr était en
danger, à cause de la torture qu'il subit depuis sa
détention. |
|
Hussam Khodr a été
transféré de la prison tristement célèbre de Akka (du
temps des Britanniques, où ont été détenus les combattants
palestiniens au temps du mandat), vers la prison de Petah
Tikva (où sont détenus aujourd'hui les combattants de la
liberté), et les services de renseignements l'interrogent
en permanence, dans des conditions de plus en plus dures.
L'avocat Riad al-Anis a
demandé la libération immédiate du député Khodr, ou de
présenter un chef d'accusation contre lui, mais le
tribunal a refusé et a prolongé la détention de 15 jours.
|
Le député Hussam Khodr, prolongation de sa détention
Le tribunal sioniste
prolonge la détention du parlementaire Hussam Khodr de 15
jours. Khodr est l'un des dirigeants du mouvement Fath en
Cisjordanie, et président du comité de défense des
réfugiés dans le camp de Balata, près de Naplouse.
Les sionistes accusent le
député de financer et d'orienter les opérations des
brigades des martyrs d'al-Aqsa, accusation que réfute
catégoriquement le député Hussam Khodr.
L'avocat du député a
annoncé que la situation de Hussam Khodr est de plus en
plus critique, la shabak (service de renseignements) ayant
refusé de lui permettre de recevoir des soins. Le député a
subi ces derniers temps, avant le passage au tribunal, 60
heures sans relâche d'interrogatoires, avec interdiction
de dormir et il a été placé dans une cage où il ne pouvait
bouger, lui causant des douleurs à la colonne vertébrale.
|
Protestons contre l'arrestation de Hussam Khader, membre
du Conseil Législatif Palestinien
Justice Palestine
Lundi 17 mars 2003, à 4h du matin, par une violente
opération d'arrestation, les forces israéliennes, amenées
en véhicules blindés et escortées de tanks, ont dynamité
la porte de la maison de Hussam KHADER, membre du Conseil
Législatif Palestinien, et tiré des dizaines de coup de
feu à l'interieur. Puis, ils ont arrêté et emmené Hussam
KHADER, vers une destination inconnue.
Après une dure opération de fouille, ils ont emporté
ordinateur, téléphone, tampons officiels, dossiers et
documents.
Hussam Khader est membre du Conseil Législatif Palestinien,
militant responsable du Fatah et depuis 1997 il est une
des personnalités indépendantes du conseil
d'administration du PHRMG (The Palestinian Human Rights
Monitoring Group).
Continue
|
http://www.desinfos.com/infos207/infos0710.html
http://www.solidarite-palestine.org/rdp-pal-030530-2.html
http://www.dissidentvoice.org/Articles5/Othman_Khader2.htm
http://www.courrierinternational.com/interview/avec/shahid.htm
http://set.palestine.free.fr/shahid.htm
http://www.rassegna.it/2002/speciali/palestina/dopo-arafat.htm
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